2.4.13

Le diabolo, indicateur de touche pour la nymphe

Lors de notre ouverture sur la Haute-Azergues, un "ami" de Gégé a expliqué le principe de l'indicateur "diabolo" : il s'agissait de coller tête-bêche deux hameçons en ne conservant que la hampe et l’œillet de l'un 'entre eux. L'intérêt est de règler la profondeur de la nymphe en faisant coulisser le "diabolo" sur le fil. J'avoue que je n'avais pas bien compris, et comptais demander des explications à Jean-Marc...

Etait-ce cette technique-ci ? Elle me semble assez convainquante : Indicateur de touche pour la nymphe

vidéo : réglage d'un étau Danica


J'ai récupéré l'étau Danica de Jacky, que je ne savais pas comment utiliser. Cette vidéo m'apporte tous les renseignements nécessaires, notamment pour le bon réglage des mors : DanVise Setup - YouTube

13.3.13

Vidéo de montage d'un streamer pour rivières fortes : la gerlos

Vu la saison et l'état actuel de la BRA, il va peut-être falloir monter ce genre d'"imitation"... J'en profiterais alors pour découvrir ce genre de pêche, que je n'ai jamais pratiqué en rivière.

Je me souviens juste d'une petite démo que m'avait faite Phil-the-Hut sur le Guiers, il y a bien bien longtemps.

"Gerlos"  est un drôle de nom pour ce montage, que je veux bien croire efficace comme le dit le monteur qui préconise de l'utiliser avec une pointe en 20-25 centièmes.




Spéciale dédicace aux amis Jean-Marc, JC, Gégé, Eddie et Fabien - auxquels il faudrait ajouter Annick. Voire Steffi ;-)

11.3.13

Une arc qui gobe au pied des Gratte-Ciel

Il y a à côté de la salle des Gratte-ciel de Villeurbanne un espace réservé aux "grafs", souvent de grandes fresques. C'est souvent bien - même si je ne décorerai pas mon salon ainsi. 

Vers Noël, j'y ai découvert... une truite en train de gober ! Sans doute une arc-en-ciel, vu ses couleurs. Peut-être même originaire de Tchernobyl ;-) N'empêche, ça fait plaisir. Et puis, c'est profondément poétique car surréaliste : une image de nature dans un environnement complètement urbain (la 2e ville du Rhône + le symbole des Gratte-Ciel) et avec une technique de peinture particulièrement urbaine. Un grand merci au graffeur. Peut-être un moucheur ?

Ré-ouverture : 2013

On aurait pu croire que j'avais laissé tomber ce blog. Voire que j'avais laissé tomber la pêche...C'est vrai, le lien avec la palm était devenu plus ténu qu'une pointe en 8 centièmes. Pourtant, cela n'a pas cassé. Le voyage en Autriche l'an dernier n'y est sans doute pas étranger.

L'ouverture 2013 dans notre spot habituel le Haute-Azergues (73)*, il y a deux jours, fournit l'occasion d'une ré-ouverture de ce blog. On verra ce que ça deviendra, mais ça vaut le coup d'essayer. N'empêche, je sens la fragilité de la chose : si l'ouverture n'avait pas été bonne, je ne serais probablement pas revenu au clavier... Avec le temps, je crois que je deviens moins tolérant au doute et à la frustration. Bizarre, car ça devrait être le contraire.

[Je regrette maintenant de n'avoir pas pris d'APN. Mais il suffit de se référer à cet ancien post de 2007 pour avoir une bonne idée de l'environnement : Ouverture : week-end total en Savoie]

Allez, un compte-rendu vite fait : la principale satisfaction est la prise d'une belle truite en sèche. Cela dépasse facilement le plaisir donné par la quinzaine de truites piquées en nymphe à l'indicateur. D'autant que cette prise est arrivée à l'issue de la matinée du dimanche, jusqu'alors capot.

[Au passage : c'est tout de même étrange, cette stigmatisation du capot. Je comprends qu'on soit frustré de ne rien prendre - cela m'arrive régulièrement. Il y a dans le terme "capot" une parenté avec "puceau". Une parenté pas uniquement sonore. On y trouve la même moquerie, une sorte de stigmatisation bête. Désagréable, d'où la nécessité d'éviter la chose.]

Pour éviter le capot, donc, Jean-Marc me dépose en haut du NK, à la sablière : le coup avait été très productif la veille au démarrage. Je retournais donc auprès des "truites de fête foraine" que nous y avions trouvé. Bref, j'étais prêt à tout pour me défaire de mon "capotage" (voir ci-dessus), comme on va au bordel.

Pas de chance, un autre pêcheur était déjà sur ce coup. JM me conseille d'essayer le courant au-dessus, au pied du panneau du NK. A tenter en nymphe plutôt légère. Mais voilà que quand j'arrive en vue du spot, je vois un beau gobage. Ah, ça change tout !

Le gobage se répète. Encore. Et encore. Ce qui me laisse tout le temps de remplacer ma nymphe par une sèche. Je n'hésite pas sur le modèle : ce sera une peute (à tête bistre qui a déjà bien donné ici). Décidément ma mouche préférée. Hameçon de 14 ou 16. J'ai failli prendre une imitation plus petite, h18 : les seules mouches qui volaient depuis la veille n'était pas bien grosses. Donc j'ai gardé la h18 au cas où la première ne serait pas prise. Autre ressource en cas d'échec : réduire ma pointe du 12 centièmes au 10 centièmes. Mais cela n'a pas été nécessaire.

La mouche est enfin nouée au bout de la pointe. Bonne fille, cette truite est postée à proximité d'un petit rocher qui me permet de situer exactement où elle se trouve. Je sors de la soie après avoir évalué la distance et j'effectue un posé décalé : la truite est située en dehors du courant principal, ça risque de vite draguer. Coup de chance c'est mon meilleur côté, car je pêche vers la rive gauche. Double hic: je suis 50 cm trop court, et surtout la mouche drague en passant au niveau de la truite. Mais comme je suis trop court, aucune conséquence néfaste !

Deuxième essai. Je sors un peu de soie en plus. Et surtout, je m'applique pour bien décaler le posé afin d'éviter le dragage. La mouche passe au-dessus du poisson. Gobage. Pendue !

C'est une belle fario de 35 cm. Magnifique robe. Elle ne s'est pas laissée ramener facilement : probablement un poisson autochtone.

Un peu de factuel pour finir vite fait :

  • Lieu : Savoie, comme d'habitude pour l'ouverture.
  • Bande de moucheurs : Jean-Marc, JC, Eddie, Gégé + Nico, un copain de JC très sympa, débutant à la mouche. Bon esprit.
  • Prises : Une quinzaine de truites, dont deux farios. Et deux arcs avec une très belle robe. Toutes entre 30 et 35 cm. Une en sèche et trois en nymphe à l'indic à vue, si tant est que ça existe.
Bref, un excellent début de saison. Dis Papa, quand est-ce qu'on y retourne ?