25.12.07

Romilly Fedden... en peintures

(Un petit cadeau pour Jean-Paul, l'autre amoureux de Romilly Fedden)

L'auteur de l'indispensable Golden Days était peintre. C'est très émouvant de de voir ses oeuvres lorsqu'on le connaît uniquement par ce livre - que je recommandais sur mouche-fr il y a déjà quatre ans : [mouchefr] Conseil livre pour Noël l: "Golden days", magnifique!).

Après des recherches sur Internet, j'ai retrouvé quelques oeuvres de cet aquarelliste de l'école impresionniste - si j'en crois ce que j'ai lu, puisque pour ma part je n'y connais pas grand-chose :

Démarrons avec ce clair de lune, un peu triste en raison de l'absence de couleurs. Mais c'est la seule où l'on trouve une rivière. De là à imaginer qu'il y a posé sa mouche...


J'aime beaucoup celle-ci, même si l'on est très loin de la Bretagne :

(Saint-Jean-Pied-de-Port)

Puis cette série intéressante, du Midi à l'Italie. Ca manque un peu d'action et de personnages à mon goût.

Celle-ci pour finir, de nouveau dans une tonalité un peu sombre : l'ombre au premier plan est-elle celle d'un paysan qui revient d'avoir fauché son champ, ou celui de la Mort qui rôde, sa faux à l'épaule. J'y retrouve un peu l'ambiance des légendes bretonnes évoquées dans Golden Days...

Pour les amateurs, cette oeuvre est actuellement en vente. 3.500 euros...

17.12.07

Super Content

Il faisait bien froid vendredi aprem pour cette sortie au Domaine du Content avec Jean-Marc. Température juste supérieure à zéro. Finalement rès supportable tant qu'il n'y avait pas de vent. Et tant qu'on ne trempait pas les mains dans l'eau pour saisir et relâcher les truites, ce que j'ai dû faire suffisamment souvent pour en perdre le compte ;-)


Pas de quoi fanfaronner non plus puisque le total ne dépassait pas la dizaine. De beaux poissons, vers les 50 cm, et de belles défenses (Hahaha !). De quoi effacer les quelques heures passés il y a 15 jours à Cheyssieu et un quasi-capot lamentable. Moi qui n'étais pas trop dans la pêche ces dernières semaines, cela n'avait rien arrangé. Cette fois, je suis remis en selle :-)

Aucune activité en surface : les poissons, calés au fond, ont été pris sur des streamers de toutes les couleurs - du noir au blanc - et animés très lentement voire pas du tout. Bref, du classique en hiver, ce qu'avaient confirmé Gérald et Thierry qui s'y étaient rendus quelques jours plus tôt. Christophe, le proprio, signalait que des pêcheurs s'en étaient bien tirés la veille en animant vite - mais toujours en grattant le fond. Bah, moi naturellement j'anime lentement - et j'ai du mal à ne pas animer du tout : dans cette pêche en aveugle, il faut bien avoir l'impression d'agir, tout de même !

Deux truites ont engammé très profondément. Est-ce la conséquence de l'animation lente ? Avec le long bec de ma pince anti-ardillons,j'ai pu décrocher le premier. Mais j'ai laissé le streamer dans la gorge de l'autre, pour éviter de la blesser :-( Avec un peu de chance, il finira par se dépiquer et elle le recrachera.

J'ai vu passer une drôle de truite à un moment : j'ai eu l'impression qu'elle avait un truc dans la gueule. Immédiatement, je lance mon stream dans sa direction. J'anime assez vite, sans attendre d'avoir atteint le fond. Une belle touche franche... mais je ne tiens le poisson qu'une fraction de seconde. Immédiatement, je m'en veux de ne pas avoir ferré assez vite. Puis je ramène ma ligne... pour constater que mon stream a disparu ! Ma pointe est coupée net et je me souviens alors que Jean-Marc m'a dit s'être fait prendre un streamer par un brochet. Ah, tiens donc ;-)

Aujourd'hui lundi, les températures sont largement négatives. Pas un temps à mettre un stream dehors. Mais je sais déjà que ma prochaine sortie sera de nouveau au Content. Ah oui, super content :-)



Ajout : Le récit de ma première sortie au Content, il y a un an : Eclosion(s) d'un moucheur: Domaine du Content (1) - Bien Content !

29.11.07

Canal de Miribel - Maudits waders !

Maudits waders ! Il faut vraiment que je m'équipe car ceux que j'ai sont décidément trop épais, lourds et rigides.

Il était une fois une journée découverte au canal de Miribel : ma "conscience environnementale", pourtant assez peu développée jusqu'ici, m'avait trop démangé pour que je parte seul pour la journée à Virieu (à deux au moins, cela divise de 50 % l'essence brulée - ainsi que le péage, d'ailleurs, mais ce n'est pas le propos). Je m'étais décidé au tout dernier moment à ne pas y aller, ayant finalement pensé à une autre possibilité toute proche : l'exploration d'un secteur du canal que je ne connaissais pas vraiment (là où on ne peut pas aller en voiture, en remontant vers les tennis ;-)).

Il n'avait pas plu depuis plusieurs jours, l'eau était basse et transparente à souhait pour une pêche à vue. Prévoyant à la fois de marcher pas mal et de crapahuter sur les berges, je n'enfile donc pas mes lourds wads. Dès que c'est possible, je préfère pêcher sans entrer dans l'eau. Pour des questions de discrétion mais surtout de confort : je suis tellement plus à l'aise avec mes chaussures de marche et un jean.

Mais où étaient les petits chevesnes ? Car je n'en ai pas vu un seul en-dessous des 40 cm ce jour-là - la plupart étant plutôt dans les 50-60 cm. Bien sûr, ça m'a rendu fou. D'autant qu'ils gobaient pas loin de la berge, les pépères. Sur un secteur ralenti, ils devaient être une dizaine à la queue leu leu, à aspirer des émergentes et des petites éphémères jaune crème à cinq mètres de la rive. Slurp... Slurp... Slurp. Ronds délicieux et obsédants :-)

Mais pas moyen d'en toucher un seul : les berges dans ce secteur sont soit trop raides, soit trop encombrées - et généralement les deux à la fois. Je n'ai donc pu m'approcher de l'eau qu'à deux reprises (et encore : au prix de glissades, chutes et moult égratignures ou épines de petites ronces bien sèches dans les mains). La première fois, seule l'arbalète était possible et je n'atteignais pas la distance nécessaire. Bah, ça m'a tout de même plu de jouer au sioux pour soigner mon approche. La deuxième fois, toujours impossible de fouetter mais je m'en suis sorti -très difficilement- avec de petits roulés latéraux. Trois fois, le poisson que je visais a senti le coup et a remonté le courant.

J'ai eu plus de chance avec un poisson qui remontait de l'aval et s'est un peu approché de la berge. Tant bien que mal j'envoie ma mouche dans son secteur. Il s'en rapproche, s'en rapproche, s'en rapproche, ouvre la gueule... Je ferre... et rien ! Je m'en suis voulu d'avoir ferré trop tôt, mais je crois finalement que c'était un refus - peut-être parce que j'utilisais un sedge foncé plutôt qu'une imitation d'éphémère.

Ah, si j'avais pu entrer dans l'eau pour tenter les chevesnes qui étaient au-dessus et qui continuaient à gober avec régularité. L'eau était limpide, je voyais bien qu'à cet endroit j'aurais pu m'avancer -ne serait-ce que d'un mètre- pour pouvoir fouetter. J'ai maudit ces waders trop lourds que je n'avais pas enfilés. J'ai maudit mon peu d'a-propos : j'aurais dû retourner les chercher à la voiture, malgré la distance et la fatigue : une telle concentration de beaux chevesnes gobeurs, ça ne se voit pas tous les jours. J'ai maudit ma capacité d'adaptation réduite: dès que j'ai vu ces chevesnes j'aurais dû retourner à la voiture et abandonner l'exploration. Et j'ai encore maudit ces foutus wads, cause de tous mes malheurs.

C'était il y a 3 semaines. J'en parle avec Jean-Marc au téléphone la semaine passée, pour lui décrire le magnifique spectacle de ces gros chevesnes alignés. Il me raconte qu'il en a vu lui aussi sur l'autre rive. Il s'est équipé, est descendu dans l'eau très discrètement une quinzaine de mètres en aval. "Dès que je suis entré dans l'eau, les gobages ont cessé. Pas moyen d'en piquer un seul". Ah, si Jean-Marc lui-même n'en a pas pris, cela relativise ma déception : je ne suis pas passé à côté d'une pêche facile à cause de ces waders. L'un dans l'autre, je m'en suis même peut-être bien tiré.

N'empêche, il faudrait bien que je m'équipe de nouveaux wads un de ces jours.

1.11.07

Montage : le cousin de Sanfroi



Montage d'un Tipule (mouche-fr).
Il est fort, ce Sanfroi (mais pas aussi fort que son excellent Cognac ;-). N'empêche, ces petites papattes en faisan ne doivent pas faire long feu dans la gueule d'une grosse arc de réservoir...

Une alternative intéressante : corps détaché en foam, pattes en Maxima...


Ici aussi: corps détaché en chenille, ailes en Z-lon et pattes en nylon. Je ne vois pas l'intérêt du hackle parachute...


D'après ce que je comprends, le tipule est surtout utilisée en automne. Il est un peu trop tard pour cette année. N'empêche, je vais essayer d'en monter un ou deux pour voir...

Bilan en demi-teinte de ma saison rivière 2007

Il est temps de m'y coller, même si j'ai l'impression de n'avoir rien à dire. (En plus, contrairement à certains de mes camarades, je ne vais la jouer ni photo ni vidéo - ni mois par mois !) Je reste sur l'impression que j'ai très peu pêché cette année. Allez, je vais aller regarder : qu'au moins ce blog serve à cela ! Vérifications faites, voilà:

  • Gère : 3, pas dans les meilleures conditions!
  • Azergues : 1
  • PRA : 4, sans conteste mes meilleures sorties de l'année
  • Albarine : 1
  • "Azergues" : 1
  • Quais de Saône : 4, mais ces "pauses déjeuner avec mes copains chevesnes" ne comptent pas vraiment !

Bref, il manque par rapport aux années précédentes quelques bonnes sorties sur le Guiers, l'Albarine et la BRA. La faute notamment à mon récent engagement politique : je me suis retrouvé à distribuer des tracts sur les marchés pour les présidentielles et les législatives, au moment où les conditions de pêche étaient les meilleures !

Pour la fin de saison, ce n'est pas la politique mais mes nouvelles fonctions de président des parents d'élèves qui m'ont éloigné des rivières... En plus de cela, il a fallu compter avec un temps particulièrement pourri cette année, avec beaucoup de crues.

Moralité : je ne sais pas si je dois considérer 2007 comme une année creuse ou si elle préfigure les années à venir, plus équilibrées entre plusieurs activités et donc moins consacrées à la pêche... Est-ce forcément une mauvaise chose de savoir que la palm devient plus un plaisir qu'un besoin existentiel ? Peut-être ai-je résolu quelques petites choses de ce côté-là.

Je ne dois pas être trop négatif, j'ai connu de bons moments:
  • Ma "truite-record" (on ne se moque pas!) de 40 cm en NAV sur la Gère,
  • un moment magique sur la PRA en fin de journée : plus de temps à décrocher les truites et à sécher ma peute qu'à pêcher !
  • un week-end d'ouverture entre copains sur l'Azergues - pas très fructueux mais vraiment sympa,
  • toujours plus d'aisance au montage,
  • le montage de ma première canne.
Le bilan est un peu maigre, mais ça valait tout de même le coup : j'attendrai l'ouverture 2008 avec impatience :-)

29.10.07

Martine... et la palm

On trouve depuis quelques jours un magnifique générateur de couvertures d'albums Martine. Evidemment, j'en ai réalisé quelques unes sur le thème de la palm et des Chmoufrs...

[Ajout: J'ai signalé l'existence du générateur sur mouche-fr après avoir créé cette page... Vous trouverez le lien direct à la fin de cet article. Un seul mot : MDR !]
















[Ajout: Trop forts, les Chmoufrs ! Ca faisait longtemps que je n'avais pas autant ri devant mon écran. Vraiment, leurs couvertures Martine valent le détour. Toi aussi, Ami Eclosionaute, tu peux le faire !]

22.10.07

Lee Wulff et le no-kill : la vérité enfin rétablie !

Lee Wulff mangeait-il ses balles de golf ?... ;-) Enfin, voici la réponse que tout le monde attendait !

Il y a quelques jours, j'alertais sur mouche-fr Joan Miquel, notre historien de la pêche à la mouche, sur la validité contestable d'une citation attribuée à Lee Wulff sur le no-kill. Il y a deux ou trois ans, j'avais déjà fait en vain des recherches pour retrouver cette citation que je trouve choquante car je voyais mal un tel pêcheur, si respectueux des poissons, les comparer à des objets.

Cette fois, je me décidai à tirer cette affaire au clair. Je trouve une adresse mail permettant de contacter Joan Wulff et, profitant de mon statut de journaliste et sous prétexte d'exactitude, je l'interroge pour connaître l'authenticité des deux citations attribuées à feu son mari:

Your late husband Lee Wulff is said to be the author of two famous sentences:
"Game fish are too valuable to be caught only once."
and
"Catch and Release fishing is a lot like golf. You don't have to eat the ball to have a good time." - or some variations (for instance, I also read "Do you eat your golf balls?").
I want to be sure to be accurate and not make Mr Wulff say something he did not say... Only you can tell me where the truth lies. Are these words his ?


Quelques jours après, la réponse (in)espérée arrive :

De : Joan Wulff
Mercredi, 17 Octobre 2007, 18h11mn 59s
Objet : Lee Wulff quotes on Catch & Release

Thank you, so much, for asking the question about quotes attributed to Lee. The first is correct - written in his book "A Handbook of Fresh Water Fishing" published in 1939. He also said, in the same book, "The fish you release is your gift to another angler as it may have been another angler's gift to you."
The second is ridiculous - Lee would never have said something like that.
Joan Wulff


En substance, Joan Wulff confirme l'authenticité de la citation "Un poisson de sport a trop de valeur pour n'être pêché qu'une seule fois", qui se trouve dans l'un de ses livres "A Handbook of Fresh Water Fishing" (1939). Elle ajoute une autre citation tirée du même ouvrage: "Le poisson que vous remettez à l'eau est un cadeau que vous faites à un autre pêcheur, tout comme il s'agit peut-être d'un cadeau qu'un autre pêcheur vous a fait". Et elle conclut : La citation sur le golf est ridicule - Lee n'aurait jamais rien dit de tel.



Au passage, un petit hommage à cette excellente lanceuse et pêcheuse que fut Joan Wulff - je crois qu'elle a plus de 80 ans maintenant, ce qui a peut-être modifié ses performances (... En même temps, peut-être pas, espérons-le). J'ai a chance de posséder son DVD "Dynamics of Flycasting", vraiment très instructif même si elle n'a pas le charisme de Mel Krieger.

Voilà qui clôt le débat et va donc m'amener corriger l'article de Wikipedia sur le no-kill dans lequel cette fausse citation apparaît. [23/10 - Ca y est, c'est fait. Pour une fois j'ai contribué utilement à Wikipédia !]. J'ignore qui a lancé cette fausse information. Sans doute un Français, puisqu'il n'y a pas trace de cette erreur ailleurs qu'ici. Mais la vérité est maintenant rétablie !

Joan Miquel avait déjà décidé de retirer cette citation douteuse de son excellent article, que je vous incite à lire ainsi que le reste de son Histoire de la pêche à la mouche - qui aurait toute sa place dans notre Encyclopédie WikiMouche :-).

J'envisageais de conclure sur une pirouette (genre: Jusqu'ici, je n'ai jamais mangé une truite que j'avais prise - ni aucune balle de golf), mais je reste sur cette découverte : Lee Wulff prônait le no-kill dès 1939 ! A l'époque en France, Burnand et Ritz expliquaient encore comment conserver le poisson bien frais pour que la chair ne s'altère pas...

16.10.07

Chiroman à Trept

Un après midi à Trept. - Chiroman

Sur son blog, très actif ces jours-ci, Alex propose de magnifiques photos de truites - avec des explications intéressantes sur leur prise. Un réservoir à essayer un de ces jours, peut-être avec Maître Christian qui, me semble-t-il, connait bien le patron.

12.10.07

Montselgues : pas de poissons !...

...Je voulais dire : pas de photos de poissons dans ce compte-rendu (auquel il faut ajouter celui que j'ai fait sur mouche-fr), puisqu'il y avait bien quelques salmonidés. Et même si je suis loin d'approcher les performances de Michou, je me suis bien amusé. (Pour d'autres descriptions de ce week-end, il faut aller voir la longue discussion du forum, à partir de ce post-ci)

C'est vrai que cette fois pour moi la pêche est passée après le plaisir de retrouver cette joyeuse bande de Chmoufrs, dans la circonstance exceptionnelle d'un quart de finale de coupe du monde de rugby remporté par les Bleus face aux Blacks. Merci à Eric d'avoir pris télé + antenne. Il avait bien mérité un coup de marc de Gewurtz... Serait-ce la cause des yeux rouges ? ;-)

Merci aussi à la vierge de Montselgues (ci-dessus) d'avoir veillé sur nous et de nous avoir accordé un temps plus que correct: couvert le samedi mais sans pluie, dégagé mais assez venteux le dimanche matin.


La salle commune a été le lieu de fameuses controverses. Tout d'abord Jean-Paul qui veut démontrer à Jean-Luc que le cdc n'est pas un bon matériau pour la pêche en sèche... puisqu'il ne flotte plus assez bien dès qu'il est mouillé.


Et puis il y a eu le cours "spécial débutants" de Michou sur le hackle, à destination de Jean-Paul (et sous les yeux de Joan Miquel - qui a encore prouvé sa générosité en offrant à chaque participant le livre Lam la Truite, que je garde pour les longues journées d'hiver).


Jean-Paul a découvert que les techniques prônées par d'anciens livres n'étaient pas forcément bonnes. On peut être un bon élève et avoir tort - comme l'indique Michou dans la photo ci-dessous en faisant "non" du doigt après la démonstration par Jean-Paul de son procédé (J'adore l'oeil brillant de Michou sur cette photo, trop heureux du bon tour joué à l'excellent MisterHyde). Ingénieux, mais fautif. Cela dit, ces mouches-là ont certainement pris quelques truites, alors...


Michou n'a pas hésité à prendre le stylo pour mieux s'expliquer. Devinez qui a récupéré la feuille ? Je la publie ici dès qu'elle sera scannée : Jean-Paul pourrait en avoir besoin ! ;-)


Je dois encore un petit compte-rendu sur mes essais de montage. Rien de très très probant à vrai dire, sinon peut-être ma sangsue à rallonge - que j'ai bien failli laisser au fond de l'étang du haut. Je vais donc la munir d'anti-herbes. Si, tout de même : le san juan worm couleur rouille a fait merveille - plus que l'orange fluo. Peut-être que ces truites éduquées ont trop vu de leurres trop colorés.

Enfin, une grosse déception avec mon slim chiro qui avait pourtant si bien fonctionné au printemps. La valeur sûre reste le sedge cervidé - aile naturelle plutôt que noire.

3.10.07

Montage : sangsue à rallonge (Sexyloops)

Les sansues noires sont devenues un indispensable de ma boite de streamers. J'hésitais à monter des modèles plus longs que 2 ou 3 fois la hampe, craignant que les truites se contentent de prendre la queue.

Voici une bonne méthode pour disposer de sangsues longues :
Matt's Corner

En même temps, pourquoi s'ennuyer quand les petites sangsues prennent ? :-)

1.10.07

Montselgues : essais en vue

J'ai encore quelques petites choses à faire pour me préparer au "congrès" de Montselgues : un nouveau bdl, monter ma nouvelle soie intermédiaire sur un moulin...

Et surtout, monter encore des mouches. Cette année pour corser l'affaire j'ai l'intention de tester le plus de mouches possible. Pas évident: quand on trouve celle qui marche on a tendance à s'y tenir. Mais là, si la pêche est bonne je vais me forcer à multiplier les essais.

Quelques projets de montages :

+ Nymphe "parasol"
+ Chiro noyé écureuil (cf dernier Pêche Mouche)
+ Shuttlecock
+ Griffith's buzzer (j'en ai déjà monté deux, mais ça risque d'être insuffisant)
+ Buzzer écureuil à ma façon (montage ORL, pour profiter de la pointe blanche des poils)

Il faudrait que je commence par faire le point sur ce que j'ai déjà monté...

Ajout: j'ai ressorti hier quelques magazines de pêche (en les sélectionnant sur le mois de parution : les dossiers "réservoirs" sont toujours en automne-hiver) et ai trouvé encore d'autres idées - ainsi que des infos : la taille classique du chiro est 10-12, et il est inutile de descendre sous le 14 pour les chiros émergents).

Je sens que je vais manquer de temps !

25.9.07

Fiche shuttlecock (gobages)

Toujours à la recherche de nouveaux montages pour la sortie Montselgues, celle-ci m'ira très bien : Montage mouche seche ~ Shuttlecock :
émergente de chironome
.

Au fait, saviez-vous que "shuttlecock" est le nom anglais du volant au badminton ?

24.9.07

Montages du week-end

J'ai cru que j'avais perdu (en allant pêcher l'ablette avec Eléonore) la boite dans laquelle j'avais rangé les mouches que je venais de monter. J'avais réalisé pour les ablettes deux brassies sur h 19 que j'aurais bien essayées.


Voici donc ce que j'avais monté, tant pour l'ablette que pour la Saône et Montselgues :
2 "iroquoises"
3 sedges cervidé corps noir
2 Griffith's buzzers
1 taban
2 brassies

et plus tard (pas perdu)
2 sangsues
1 pouic chartreuse

A quoi il faudrait ajouter mes premier montages, essentiellement des slim chiros corps noir cerclé perle, ainsi que des essais de San Juan Worms

21.9.07

Vidéo nymphe de trichoptère Stéphane (mouche-fr)

Une mouche simple à monter et efficace. Que demande le peuple ?...

Une vidéo de montage qualité pro ? La voici :"Ma" nymphe de trichoptère! - www.mouche-fr.com. Bravo à Stéphane et surtout merci :-)

Quelques jours plus tard, voici le résultat :

20.9.07

Peacock Pupatator


Un nom étonnant et inconnu... Peut-^tre pour mes cheucheux : Peacock Pupatator

QdS 4 - Cherche grosses nymphes

Ils n'ont pas voulu de mes nymphes, peut-être pas assez grosses :-( Je me suis attaqué ce midi à deux cheucheux mastocs - 50 + ? difficile à juger - sur le spot de l'Hôtel de Ville.

Je les avais repérés ce matin sur le chemin du boulot: j'avais fait le détour pour voir si le coin était de nouveau fréquenté. En effet, 3 ou 4 petits-moyens et surtout des deux poissons très massifs... Même s'ils n'étaient plus là le midi leur présence ce matin montrait que les conditions étaient de nouveau bonnes.

A midi, j'hésite : pourquoi pas la passerelle ? Si les gros sont de sortie, il y en aura peut-être là-bas aussi. Mais le spot de la passerelle est crade et l'idée de l'odeur de pissotière me fait finalement renoncer. Arrivé près de l'hôtel de ville, je ne vois plus un seul chevesne. Juste de belles ablettes. Je me remonte une pointe et choisis du 12 centièmes, espérant un compromis avec le 14 que nécessiteraient (et encore) les gros pépères, et le 10 qu'imposeraient logiquement les ablettes.

Je démarre donc avec un petit chiro. Je ne le vois pas, depuis ce poste en hauteur. sans compter que ladite hauteur retarde le ferrage. Tout pour plaire. Et soudain je vois un de mes gros cabots qui réapparaît...

Je fais court : première tentative avec un gros sedge cervidé, qui n'intéresera pas plus le gros que les plus petits. Il ne voudra pas de ma plus grosse nymphe, une belle chamoisine. Elle restera en revanche dans la gueule d'un beau 35. Casse au ferrage, sur le noeud de jonction pointe/pré-pointe.

Ayant pris du 14 centièmes pour ma nouvelle pointe et n'ayant pas d'autres nymphes volumineuses, je poursuis avec une chamoisine plus petite. Je prendrai trois 20cm, mais pas moyen d'intéresser le gros. Je termine avec un petit stream olive, mais même si quels 30 le suivent ils ne prennent pas et ne s'y intéressent pas non plus.

Demain, je reviens! Avec une grosse PT casquée au moins. Reste que les conditions sont pourries avec cette pêche en surplomb (bonjour le dragage) et, à cette heure-là, une lumière assez mauvaise.

--

Un mot sur la pêche d'hier QdS3: Beaucup trop de vent, eau encore trop haute après les pluies de lundi. Je passe rapidement au stream et fais immédiatement la preuve de mon absence de maîtrise de cette pêche ;-)

Pas grave - c'est le bon côté de descendre pêcher pendant ma pause déjeuner: je sais que si ça ne se passe pas bien je recommencerai assez vite.

Modèles de mouche du Thymallus

Plein de photos pour inspirer mes ontages de chiros :
les mouches du Thymallus

19.9.07

Vidéos montage pour débutants (en anglais)

Intéressant, même si maintenant j'ai dépassé ce niveau. A la fin de la leçon 1, une manière intéressante de faire le noeud final.
Learn Fly Tying for Beginners to Intermediate

Pas de photos du diawl bach, mais je monterai bien un de ces jours :

Black Zulu:


cats wiskers (en bleu et noir?)

Patterns list (westfly)


A voir notamment: Shuttlecock Midge et Shuttlecock Caddis
Patterns list (westfly)

Reservoir Dry Fly Tactics

A lire à l'occasion :
Reservoir Dry Fly Tactics - Sponsered By The Friendly Fisherman

17.9.07

QdS 2 - Trois cheucheux pour le déjeuner

Comme prévu j'ai cette fois pros mon matos. Minimaliste - et ça fait réfléchir sur le bazar qu'on emmène quelquefois:
- canne 8 pieds 6
- moulinet
- bobine multi-bobines pour pointes
- boite à mouches
- produit flottant
- coupe-fil
- polas
- pince écrase-ardillons
- permis de pêche
- (oublié : casquette)

Vu de la passerelle, il ne se passe rien: je ne vois que de rares ablettes. Conditions assez mauvaises, en dehors du niveau et de la claré de l'eau, avec un vent qui remonte la rivière et fait des vagues: difficile de voir ma mouche. J'en perds deux dans le mur, qui n'avaient pas du tout intéressé les poissons. J'hésite à passer au streamer, finalement je prends finalement une cervidé foncée (corps noir sans fioriture et ailes chevreuil) à ponpon blanc bien visible, h14 voire 12... du suicide face aux ablettes qu'il faudrait plutôt attaquer en h20.

Et puis finalement le vent se calme un peu et je réussis à atteindre régulièrement le bord du pilier (gros progrès par rapport à l'année dernière), et... je vois ma mouche je vois quand elle est prise. Parfois par une ablette téméraire qui a les yeux plus gros que la bouche (dans ce cas, ferrage dans le vide), parfois par un cheucheu :-) Bref dans le dernier quart d'heure j'en prends trois, assez petits (30-20-20), mais ça fait tout de même plaisir.

En principe le temps va sérieusement se gâter. Mais maintenant, j'ai mes petites affaires et je profiterai de la moindre occasion.

14.9.07

Saône : le retour des cheucheux, enfin !

Après cet été pourri où l'eau était trop haute pour que les chevesnes retrouvent leurs postes d'étiage près de ma pile de pont, je me suis mis à surveiller de nouveau ma passerelle: l'eau a baissé et elle est calme...

Ce matin, enfin, j'en ai compté une demi-douzaine, de toutes tailles. Rien d'énorme toutefois, mais lundi je reviens avec le matos ! Déjà, le week-end passé, j'en avais vu une tripotée sous un pont du Roubion (Drôme) avec Eléonore. Elle était tout excitée, prête à revenir la semaine suivante (plus de deux heures de route!) pour en prendre. Pour elle, le chevesne en ce moment est LE poisson-référence - d'autant qu'elle en attrape aussi dans son jeu vidéo Animal Crossing. Peut-être un coup sur le canal de Miribel ce dimanche ?

Cabots : peut-être de quoi sauver une fin de saison bien pauvre - en attendant le gavage de Montselgues si tout va bien.

Gère (3) - Convalescence

Christian m'avait donné de mauvaises nouvelles de la rivière, informé par des mails de ses copains du GPS Vienne : mortalité de grosses truites après la pollution en particulier. Lors de son dernier passage, il n'avait vu qu'une seule truite apathique sur le plat de l'école.

Je me rends tout de même sur la Gère en espérant un progrès. Il y a du mieux, même si je ne vois toujours pas d'activité en surface. De grosses crues (jusqu'au parking de la pharmacie) ont un peu modifié la rivière : les fonds du NK sont changés, j'ai l'impression que les courants ne passent plus vraiment au même endroit et que le lit s'est élargi. C'est plus uniforme peut-être.

L'eau est un peu trouble. Pourtant, vu letemps de ces derniers jours il n'y a pas eu de coups d'eau en principe. Je crois que c'est du sable déplacé par les crues à des endroits bizarres du lit qui sont maintenant déplacés par le courant simple. Bref la rivière est en convalescence dans sont lit. Reste à voir comment elle va récupérer sur le plan piscicole. L'AAPPMA sur son site indique qu'elle va demander une limitation du nombre des prises. Et pourquoi pas un no-kill total sur une durée limitéee, letemps que la population se réinstalle ? Outre la pollution, Christian m'a parlé de braconnage massif...

Après m'être cassé les dents en NAV sur 2-3 jolies truites bien actives (dont une qui prenait parfois juste sous la surface des émergentes), je me dis que perdu pour perdu je pourrais aller redécouvrir le parcours du bas. Pas la moindre activité (merci au passage au ciel tout bleu - au moins j'ai évité le vent !) en surface.

Je pêche donc un peu l'eau en recherchant les bordures de rochers et de courants. Puisque rien ne se passe, j'en profite pour m'entrainer au lancer roulé. J'ai la petite no-hackle qui avait fait merveille sur la PRA, mais malgré mon gink elle coule au bout de quelques lancers. Je l'ai donc perdue de vue lorsque je perçois (plus que je ne vois) un mouvement suspect tout contre le mur qui sert de berge en face. Je ferre... poisson... dépiqué immédiatement. Il a senti le fer, il n'y reviendra plus, même une demi-heure plus tard, lorsque j'y retourne avec un palmer. Ce n'est pas étonnant : le ferrage était trop retardé - pourtant, j'ai ferré brutalement et suis déjà assez content de ne pas avoir cassé.

La rivière va mieux, mais conbien de temps cette convalescence durera-t-elle ? Et surtout, la rivière retrouvera-t-elle la forme d'antan ?

11.9.07

Dossier Eau sur vie-publique.fr

Pour s'informer avant de râler, ou pour râler plus efficacement (NB: la source est un politique public, on ne sera donc pas surpris si la critique des politiques publiques est limitée...):
Eau�: qualité, loi sur l’eau, Union européenne, politique de l’eau, environnement - Dossier d'actualité- vie-publique.fr

10.9.07

Programme de montage réservoir

- Brassie
- Montana
- Griffith's gnat (vidéo Edwards)
- GRHE
- Sangsues
- Pouic
- sedges cervidé

3.9.07

Vidéo: Michou mouche d'Ornans

Comme souvent, une discussion sur mouche-fr répond à une question que je me posais: où trouver des plumes d'étourneau: �tourneau - www.mouche-fr.com

Avec en prime une vidéo de Michou en plein montage.

31.8.07

Epoxied Floss Streamers

Le week-end à Montselgues est maintenant confirmé : il est temps de se mettre à monter !
Et pourquoi pas ces streamers inhabituels : Epoxied Floss Streamers

23.8.07

Azergues (1) - Découverte

Petite sortie de 2-3 heures un vendredi ou samedi aprem - Grâce aux excellentes explications de JM, je n'ai eu aucun mal à trouver le NK de l'Azergues - la seule, la vraie ! Dommage que j'y ai vu si peu de poissons. Plusieurs mini-poissons - qui ne gobaient pas et ont pris sous la surface.

Ah, si je savais pêcher en noyée, c'était peut-être la solution dans cette eau assez teintée.

Enfin, ça fait un très bon coin pour faire découvrir à palm à Arnaud.

22.8.07

Gère (2) - Petite visite au chevet de la malade

Ayant appris sur mouche-fr que la Gère avait subi une pollution cet été, j'avais prévu d'y faire un saut afin de voir si la situation était aussi catastrophique que celle décrite par JC. Et puis, c'était l'occasion de tester ma "Discrète" sur une rivière familière.

(a suivre)

16.8.07

This is Fly | Fly Fishing Magazine



Impressionante revue en ligne - gratuite bien sûr. Je ne suis pas fou de ce feuilletage de pages en flash, qui pour moi cherche trop à imiter le papier, mais il faut bien se faire violence pour tenter de nouvelles expériences.

Maquette impressionnante : très fun, assez bien adaptée à la lecture en ligne. Je suis sidéré de la beauté des pubs américaines. Pourquoi les nôtres ne sont-elles pas ainsi ?

Concernant le contenu éditorial, il y a beaucoup trop de pêche en mer à mon goût, trop de voyages exotiques. Moi qui ne rêve que d'Irlande :-) Ces voyages sont-ils donc à la portée de tous les moucheurs américains ? Et ça manque carrément de contenus pédagogiques. Rien sur le montage non plus, dommage. Il est question de guides, de guides et encore de guides. Personne ne pêche seul aux Etats-Unis ? ;-)

Bref je ne suis pas encore sûr que ça me plaise vraiment. Mais je trouve vraiment sympa la petite musique qu'on lance en lisant :-)

Quand ce n'est pas le débit...

On peut faire avec le "mauvais" temps (souvent très bon), comme avec le "beau". Mais le moucheur ne peut rien contre le vent qui empêche les lancers et pourrit les posers.

Hier, trop de vent sur l'Ain pour ce coup du soir prévu sur la BRA avec JM pour le 15 août. Pourtant, que le débit était beau !

Bizarrement, je ne suis pas trop déçu. Peut-être parce que j'avais d'autres choses en tête (Ah, cette foutue piscine verte!)

14.8.07

Whip Finish manuel

How to Make a Whip Finish - MidCurrent

Il faudrait que je m'entraîne, pour les jours où je ne retrouve pas mon outil. Mais cet article n'est pas très bien fait et les photos pas toujours claires :-(

En attendant, il faut se souvenir de ce bon truc de Roman Moser je crois, que m'avait appris Christian : ne pas faire de noeud, mais cette un peu de cyano sur le fil au moment de faire la tête. Hyper efficace.

Fishing Flies, Lafontaine on Caddisflies - MidCurrent

"RESISTANCE BY ANGLERS to the entomology of fly-fishing is baffling for two reasons: one, because entomology is so vital to angling success; and two, because it is so easy. It is the way for even a beginner to understand the movements and preferences of the fish.": Fishing Flies, Lafontaine on Caddisflies - MidCurrent

Conseil Michou pour éclairage

Vu sur mouche-fr:
Lampes ultra blanches à 5500K à 6000K pour photos et les montages mouches

13.8.07

Flyfishing through the midlife crisis

Après deux livres difficiles (MacGuane et Crosscurrents, d'un style qui ne me convenait pas - à mois que ce ne fut un niveau de vovabulaire trop élevé pour moi!), je me régale ces jours-ci avec FFTTMC oeuvre d'un lauréat du prix Pulitzer, journaliste au NY Times.

Le style est parfaitement accessible et la volonté de l'auteur d'expliquer le rôle de la palm dans sa vie, au tournant de la quarantaine, correspond à une interrogation récurrente chez moi. Evidemment, nos visions sont différentes, mais c'est intéressant tout de même: c'est un peu un récit initiatique : comment cet homme passe d'un état (pêcheur traditionnel, soucieux de remplir son panier) à un autre (palmiste, homme de l'art en quelque sorte).

Pourquoi cela se fait-il avec la palm, et pas avec une autre passion ?

L'Irlande en perspective

Vendredi, je suis passé au PDLC acheter quelques hameçons. J'en suis reparti avec un rêve de voyage, après avoir discuté avec Michel. Celui-ci partait le lendeain en vacances : une semaine à cheval dans les Cévennes. On discute, il me raconte qu'ils vont jouer de la musique.

De fil en aiguille, il me raconte ses soirées à jouer de la musique dans les pubs irlandais. C'est qu'il a l'habitude d'y aller pêcher avec des copains. Une semaine, à l'intérieur des terres. Un séjour vraiment authentique. Bref peut-être bien une possibilité pour une prochaine année...

Reste à économiser quelque 1000 euros. Dommage que mon 40e anniversaire ait eu lieu l'an dernier.

6.8.07

PRA (4) - Ma nouvelle #3 en action

Cette fois, j'avais enfin pu prendre ma nouvelle canne soie de 3. Les ligatures des anneaux ayant eu 3 semaines pour sécher, plus rien ne pouvait me retenir. Après un début sans intérêt sur le Suran (je m'étais concentré sur les gros chevesnes, mais aucune occasion ne s'est présentée), je suis retourné sur la PRA, au pont de l'église comme d'habitude. J'avais hésité avec la BRA, de peur de gâcher le beau souvenir de la précédente sortie. Mais en passant sur l'autoroute à Pont-de-Chazey, j'ai vu la BRA noire de baigneurs, comme jamais.

Donc direction cette petite rivière, malgré les risques de niveaux très bas. C'est en effet ce que je trouve en arrivant, vers 18h30. Mais la rivière reste pêchâble - peut-être pour la dernière fois de la saison. En fait, c'est justement pour de telles conditions que j'ai monté cette canne : étiage et poissons très craintifs.

Action: la canne est légère, tellement légère. Je fouette et je trouve facilement le bon rythme :-) Je craignais qu'elle soit trop molle (enfin, je craignais qu'elle ne fût trop molle) Je suis rassuré :-) Du moins à courte distance, car dans cette petite rivière réduite à un ruisseau, les coups sont courts. Mon BDL spécial #3 (qui débute par un 30 centièmes je crois) s'étale bien - même si je manque de précision comme d'hab.

Comme pour confirmer cette bonne impression, deux truites sont venues rapidement inaugurer cette Discrète, dont une bien jolie de près de 35 cm. Impossible de savoir exactement : je n'ai pas encore réalisé les ligatures destinées à mesurer les poissons. Des débuts bien plus prometteurs que toutes mes autres cannes :-)

Pêche au coup avec Eléonore

Retour de vacances après trois semaines d'abstinence en Normandie. J'étais impatient de retourner fouetter, mais quand j'ai annoncé mon projet, le visage d'Eléonore s'est assombri. Je lui avais promis, dit-elle (rappelle-t-elle ?), de l'emmener pêcher.

"Je vais partir toute l'après-midi ma grande, tu vas t'ennuyer. Je te promets que je t'emmènerai à l'automne pêcher dans un étang".

"A l'automne ?" Là, elle s'est presque mise à pleurer. "Mais tu avais dit Cet été"

Ah mince, j'ai beau ne pas me souvenir du tout de cette promesse (mauvais père !), il faut la tenir. Où l'emmener ? Peut-être vers Pont d'Ain. Ca fait loin tout de même, pour un résultat aléatoire. Déjà que la pêche est aléatoire dans les endroits que je pratique à la mouche, ça sera encore plus hasardeux au coup.

Nh pbhc ? Bhv, vy rfg rapber gebc gôg cbhe yn zbhpur cbhe Ryébaber. Znyteé frf cerfdhr qvk naf, ryyr znadhr rapber ha crh qr pbbeqvangvba. Nyvpr fren crhg-êger cyhf ceépbpr. Qr cyhf, cbhe dhr prggr npgvivgé yhv cynvfr, vy ar snhg cnf dh'ryyr fr ergebhir ra fvghngvba q'épurp. P'rfg fnaf qbhgr cebcer nhk rasnagf, znvf rapber cyhf cbhe Ryébaber : yr qépbhentrzrag neevir ivgr.

Sur la suggestion de Fabienne, je me décide finalement pour le Canal de Miribel et son petit bras. J'y ai déjà emmené Eléonore lors d'un premier essai catastrophique - à l'époque probablement où j'y débutais à la mouche.

Nous débarquons donc vers 17h. Deux groupes de baigneurs mais pas d'autres pêcheurs, ouf ! Je suis toutefois assez pessimiste en voyant la couleur de l'eau : gris clair. Dans mon esprit, ça sent la neige fondue et les poissons peu actifs. Bon, on va tout de même essayer.

En début d'après-midi, j'avais monté quelques "astics formule JC" (enroulement de latex de préservatif tourné). J'ai aussi pris le reste d'amorce 515 d'une précédente sortie. La chance commence à nous sourire : les ablettes sont au rendez-vous de cette amorce miraculeuse, mais elles semblent minuscules en surface. Oui, pour moi c'est miraculeux: lorsque j'étais gamin et que je pêchais au coup dans la Petite Morte qui passe à Vellemoz, je n'amorçais jamais.

J'ai laissé le matos mouche dans la voiture, ne prenant que mon gilet : je me consacre à ma fille, qui est bien mignonne avec ma casquette à rabat anti-soleil. Elle rayonne car : au bout de quelques minutes, ça commence à mordre :-))) Je la félicite à chaque poisson. A sa troisième ablette, elle est déjà persuadée qu'elle est une grande pêcheuse. Il faut dire qu'elle a eu une bonne idée : régulièrement, je "masse" l'astic avec un peu d'amorce, ce qui attire les ablettes.

De temps en temps elle me laisse sa canne et je retrouve le plaisir enfantin de guetter les mouvements du bouchon afin de ferrer au bon moment - et d'avoir un petit poisson au bout de la ligne :-) Avant d'être un moucheur, je suis bien un pêcheur: un preneur de poissons.

Eléonore aussi profite de ce plaisir, goûtant également la joie de prendre un poisson plus gros : ce sera un chevesne d'une bonne dizaine de centimètres, le double des ablettes, donc. Moi aussi je toucherai du "gros" : à un moment, je crois être pris dans un rocher : pas moyen de remonter la ligne. Je m'apprête à casser lorsque je sens des coups de tête - c'est donc un poisson. Une bonne bagôrre démarre. Pas facile de gérer une canne de 2 m sans moulinet ! Pourtant, je réussis à manoeuvrer le poisson qui se rapproche de la surface. Voulant m'aider, Eléonore tire avec moi sur la canne. Je la laisse faire pour qu'elle sente les coups de tête du poisson. Mais ryyr gver gebc le fil casse. Rivqrzzrag wr ar yhv qvf cnf dhr p'égnvg qr fn snhgr. "Ce poisson était trop fort pour la ligne, c'est tout". Bien sûr, je regrette tout de même pendant quelques minutes de n'avoir pas même pu le ramener en surface pour voir de quoi il s'agissait. Chevesne, barbeau ou quoi ?

Partis pour deux heures, nous y resterons finalement trois : la pêche marche bien et nous finissons par ne plus être au soleil: le bonheur après avoir cuit. Eléonore a relâché fièrement tous ses poissons, même ceux que je lui ai décrochés. Une quinzaine au total. N'empêche, elle en aurait bien ramené un à la maison dans un bocal. Mais je lui explique qu'il serait mort à coup sûr.

Bref, un très bon moment ensemble, même si par moments Mademoiselle fait sa mauvaise tête et n'accepte plus les remarques ou conseils ("Mais oui Papa, je sais qu'il faut ferrer plus brusquement, tu me l'as déjà dit !"). Et, simplement, un petite partie de pêche sympa. La prochaine fois, nous y retournerons avec son grand-père, Gilbert. Les ablettes n'ont qu'à bien se tenir : celles-ci termineront en friture.

9.7.07

Bubble X-Caddis

Je retrouve par hasard cette page fort intéressante :August 2002 Fly of the Month X-Caddis

L'idée de la "bulle" est à essayer.

Temps de m**de !

J'avais une petite fenêtre pour une dernière sortie avant les trois semaines d'abstinence des vacances en Normandie: dimanche aprem. La météo annonçait un beau week-end, avec des orages en fin de journée le dimanche.

Pas de bol, les orages sont arrivés samedi soir. Heureusement que ma dernière sortie s'est très bien passée : je pars avec de beaux souvenirs.

6.7.07

Fin du vernissage des ligatures

Mouaif, fin provisoire: je m'y remettrai dans doute pour faire disparaitre les défauts majeurs. Et j'ai encore un accroche-mouche à fixer et vernir. Mais cette canne peut pêcher désormais. Reste à savoir quand, vu le temps :-(

J'en profite pour recopier la réponse de flex-coat à une question sur le pinceau à utiliser :

Ma question - I'm about to use your wrapping finish for the first time (it's the first rod I'm building!). I've read all your instructions on your webside : it's great to have that, thanks a lot :-)

I have only one small question. Well, actually a few questions about the same thing : what kind of brush should I use ? Would a litthe paintbrush for kids do ? Should it be stiff or on the contrary soft ? Will it not put bubbles into the epoxy ? Maube it would be better to use a needle ?


Leur réponse - You can use a brush no bigger than a quarter of an inch or one centimeter. It can be small and usually smaller is better. The brush needs to be fairly stiff and not have long fibers. A needle can be used and some rod builders use a spatula.

5.7.07

Vernissage : fin du scion

J'ai fini le vernissage des ligatures du scion, un travail grandement facilité par l'achat dans une boutique d'art d'une petite brosse à poils synthétiques fins (de marque Léonardo !).

Le problème, c'est que je n'avais rien pour nettoyer la brosse. Il faut que je trouve de l'acétone ou du diluant epoxy (instructions flex-coat).

Et surtout, pas moyen de mettre la main sur mon briquet: j'ai donc laissé pas mal de petites bulles. Mais je viens de voir un truc très intéressant sur la page de trucs de Flex-Coat : on peut supprimer les aspérités et repasser une couche d'époxy ensuite. C'est d'ailleurs un peu ce que j'ai fait avec la ligature abîmée: la réparation que j'ai faite est très discète.

Il ne reste plus à vernir que les ligatures des deux anneaux du manche: en principe ça sera fini ce soir :-)

--

(Plus tard): C'est bon, j'ai sauvé ma petite brosse. Un petit bain d'acétone a suffi. J'avais pris la précaution de bien l'essuyer pour retirer le plus d'époxy possible, puis de la maintenir dans l'eau. Je suis donc prêt pour terminer ce soir :-)

4.7.07

Début du vernissage des ligatures

Je me suis enfin lancé, ayant lu les excellents conseils de Clément à ce propos. Je ne peux pas présente à la perfection : je n'ai pas pu éviter les petites bulles ni des irrégularités (en particulier à la fin: l'epoxy devenait épaisse et s'étalait carrément mal.

Mais bon, à ce stade c'est vraiment du détail. J'ai tout de même une ligature à refaire car le blank a glissé du moteur et l'extrémité s'est donc retrouvée sur la table. J'ai retiré la partie abîmée et je repasserai une couche. Ca ne sera sûrement pas très très joli :-(

Pourra-t-elle être terminée pour samedi et notre pique-nique en famille sur l'Albarine ?

Plutôt en duo

J'ai tenté de poster le commentaire suivant à un message de Steph sur son blog (sous le titre alléchant "Tout seul ou à plusieurs"), mais je ne sais pas sûr qu'il ait été enregistré :

Pour moi, il y a trois situations différentes:

+ La pêche en groupe (à partir de 4): là, ce n'est quasiment plus de la pêche ! En tous cas, c'est forcément l'ambiance de déconnade qui prend le pas sur le reste. La pêche peut en pâtir, car elle passe au second plan. En même temps, ça se passe souvent en réservoir, et là nous savons bien que ce n'est pas la même chose :-)

+ La pêche à deux (avec un copain que tu connais bien). Cette pêche en duo est très enrichissante et fructueuse, même si je n'ai jamais connu ce que tu décris concernant la NAV et le repérage pour l'autre : il y a deux cerveaux qui analysent et cherchent des solutions. C'est bien sûr un grand plaisir, car on partage immédiatement ses joies - et ses frustrations. Moi j'aime beaucoup pêcher avec Jean-Marc car on ne se marche jamais dessus et j'apprends plein de trucs. Le seul problème, c'est qu'il prend toujours plus de poissons que moi, alors un de ces jours je crois que je vais casser sa canne : ça le calmera ! ;-)

+ La pêche tout seul. J'apprécie beaucoup la pêche "en duo", pourtant par moments je tiens à pêcher en solo. Là, ça relève du besoin de solitude, ça n'a rien à voir avec la pêche elle-même. Mais pendant que je pêche je me retrouve dans une bulle, coupé de toutes les pensées négatives et en même temps proche de la nature. Ce sont des moments à la fois forts et sereins. Je crois que j'en ai besoin pour mon équilibre personnel - ça me remet d'aplomb.

Bref j'aime toutes ces configurations, selon les moments. Ma préférence va au duo, mais je ne pourrais me passer de solitude. Quant aux copains... ce n'est plus de la pêche :-)

H+

1.7.07

PRA (3) - Réconciliation

Il n'y avait qu'une petite fenêtre de tir : après des jours de pluie et des rivières en crue, toute la semaine avait été correcte, sans pluie, quoique assez froide. Samedi était annoncé comme ensoleillé et couvert en soirée, avant la reprise de la pluie dimanche. J'imaginais partir à Vienne, afin de limiter les effets du froid sur l'activité des poissons, mais Fabienne m'a rappelé qu'un jour de départ en vacances, ce n'était peut-être pas une idée formidable.

Débit de la BRA autour du jour de cette sortie, le 30/06

Restait à me libérer. J'avais bien travaillé à la maison les semaines et jours précédents (mine de rien, trois semaines sans pêche !) et après une matinée à la bibliothèque en famille et un vrai repas, je partais tranquillement pour arriver au bord de la PRA à 16h. Sur le chemin, j'avais hésité avec la BRA, mais vendredi les niveaux étaient bien trop importants et je cédai donc à la raison.

Cette fois je suis monté seul : la sortie était trop imprévue pour prévenir Jean-Marc. Et j'avais envie d'un peu de solitude, pour être entièrement à ma pêche, sans autre relation. N'empêche, je m'en voulais un peu de bruler tant d'essence pour moi tout seul - sans compter le péage.

Je m'arrête au village du camping, histoire de regarder l'eau et l'activité. L'eau est claire, magnifique. Le temps est parfait : ciel assez clair mais pas complètement dégagé, pas trop chaud, presque un peu lourd. Je vois un poisson immobile dans le calme avant la chute. Truite plutôt que chevesne, malgré ce poste surprenant. Je repars à la voiture monter ma canne, sans passer les wads. Bien sûr, lorsque je reviens le poisson est parti - mais je m'y attendais un peu :-) Je passe sur l'autre rive pour pêcher un peu les courants, d'abord avec une araignée écureuil puis, comme j'ai du mal à la voir, avec un palmer tricolore clair. Je redécouvre les problèmes de vrillage du fil, sans faire monter un seul poisson !

Photo prise lors de la sortie précédente, lorsque l'eau était un peu haute. Le X signale une retourne (pas vraiment visible ici en raison du niveau) dont il sera question plus loin.

Au bout d'une heure, je remonte au village au-dessus. Je vais voir la rivière en sortant de voiture. Cette fois c'est un coin que je connais et je constate que le niveau est parfait, plus bas que lors de notre dernière sortie. Pas d'activité, pas d'insectes dans l'air... Tout de même, au bout de cinq minutes, un gobage, puis un autre. Donc je pars mettre mes wads si lourds et si chauds, que je roule à la taille pour qu'il ne reste que les pantalons. C'est moins chaud, mais je suis toujours très engoncé : ils sont vraiment trop épais. C'est pénible, même si on s'y fait en action de pêche. Je crois vraiment que l'achat de respirants n'est pas loin. Peut-être si je décroche ce nouveau boulot à la mairie : les prix sont intéressants chez Taimen. En même temps, la saison chaude ne durera pas longtemps et je peux attendre la reprise de la fabrication chez Décath. Et il y a l'option Patagonia garantie à vie, ceux qu'utilise Jean-Marc, très chère. En fait je devrais peut-être commencer par m'acheter des néoprènes plus légers. On verra au retour de vacances...

Je démarre avec une mouche je ne ne vois pas bien - je ne sais plus quoi exactement, mais je la remplace par une peute, dont la plume est dans les tons clairs. Peut-être un peu trop grosse pour les rares insectes dans l'eau: h14 je crois, ou 16 - mais pour le coup bien visible même si elle flotte bas. Assez rapidement, je prends un poisson, une arc je crois, puis un autre malgré un ferrage très appuyé. A vue de nez 20+ et 15-20 cm. Ici, la taille importe peu. Immédiatement, la confiance entamée par les deux dernières sorties revient.

Sur une inspiration, je repêche tout de suite la petite retourne à la sortie du pont où je viens de prendre ce deuxième poisson, me disant qu'il n'était peut-être pas seul (alors que rien ne le laisse supposer). Dès le premier passage, je fais attention à bien ramener ma soie. Le poisson gobe ! Mais de nouveau je ferre fort et cette fois je casse, au niveau du noeud entre 10 et 12 centièmes. J'y laisse cette belle peute à corps en dubbing olive assez claisemé, qui laisse voir le fil de montage rouge sur l'hameçon. Une belle tête rouge bien vernie - et je n'en ai pas d'autres de ce modèle. Il faudrait que je monte enfin des séries car mes boites ont beau être pleines, je me sens pauvre.

Depuis le début de cette sortie, j'ai retrouvé le plaisir de ma Sage. J'ai pourtant hésité au moment de la monter : j'avais pris aussi la 8'6, ce qui se justifiait ici toutes choses égales par ailleurs. Je ne le regrette pas : je fouette bien, je ne la trouve pas lourde comme la fois précédente.

Je monte sur le pont pour observer. Je vois deux truites, que j'essaye en nymphe. D'abord avec une PT non lestée, sans succès. Je suis en train de changer de mouche lorsque j'entends des voix derrière moi. Je me retourne: deux toqueurs, qui pêchent le courant du pont, où je viens de passer. Ils montent sur le pont, me demandent si ça donne - je leur dis que j'ai fait deux petites. Eux viennent d'arriver. Ils voient une truite sous le pont, je leur dit de la tenter car je ne peux le faire d'où je suis.

J'ai vu un beau gobage au-dessus d'une grosse pierre de bordure, et un autre encore au-dessus dans le virage. Les oiseaux qui volent au-dessus de la rivière confirment qu'une éclosion est en cours. Chouette, les conditions s'améliorent :-) Je quitte le pont et me positionne sur la berge pour marquer mon territoire. Je remets une sèche - encore une peute, cette fois-ci plus petite, corps en fil jaune clair. Il doit être 18h environ. Lorsque je le dépasse, l'un des toqueurs me dit qu'il s'est mis à la mouche mais que ce n'est pas facile. Je l'enjoins à persévérer, que passé le premier obstacle technique on commence à s'amuser.

Je n'ai qu'une angoisse : que les toqueurs me passent devant pour pêcher le profond du virage. Je sais que quoi que je dise s'ils sont décidés rien n'y fera. Mais ce sont des gars corrects, ils partent en silence. Moi en revanche, je pousse un put**n aigu et sonore en croyant avoir cassé au ferrage sur le beau poisson qui gobait devant la pierre. En fait le poisson n'a pas gobé (ou a refusé) et en en ferrant je me suis accroché à une mousse. Je passe à une peute tête noire et corps en faisan, plutôt sombre, en h 16. Un poisson gobe non loin, je le prends assez rapidement. J'étais toujours sur la berge, cette fois je descends dans l'eau pour le décrocher.

Je passe en revers et à trois reprises en quelques minutes je dois aller décrocher ma mouche dans un buis derrière moi : je fouette trop en arrière. Finalement, je réussis à me corriger et progresse doucement en fouettant. Je passerai ensuite en revers roulés pour remonter les lecteurs les plus encombrés.

Le "festival" a commencé ! Je terminerai ce secteur en totalisant 9 truites (dont 1 arc supplémentaire + 3 dépiquées), la plus belle atteignant presque 35 cm. Une belle robe avec des bandes bien marquées. C'est celle qui a gobé le plus en douceur, contrairement à ses congénères. Je l'ai bien vue monter : un beau rayon de soleil éclairait la rivière à ce moment-la. Sans cela, je n'aurais pas vu ma mouche : en roulés, pas de faux lancers pour sécher la mouche et pas question de graisser cette peute qui fonctionne si bien dans la pellicule. A un moment, j'en prends trois coup sur coup sans changer de place : je passe plus de temps à nettoyer et sécher ma mouche avant de relancer qu'à pêcher ! Je ne suis pas trop précis avec ma longue pointe (environ 150 cm à vue de nez), pourtant : il y a du poisson, je suis au bon endroit au bon moment et j'ai une bonne mouche. Dans ces conditions, la pêche est facile ! Mais c'est la première fois de ma courte vie de moucheur que je suis dans cette euphorie et cette simplicité... Ah non, la deuxième : il y a eu aussi ce formidable coup du matin sur le Guiers l'année de mes débuts. Sacré souvenir, j'en souris encore de bonheur quand j'y repense :-)

Ma peute ne se porte pas bien : usée par trop de dents peut-être, la tête commence à se dénouer. Je coupe ce fil qui pendouille et elle prend encore un poisson avant de rendre l'âme : la plume se détache. Brave soldat :-) Je la remplace par un sedge cervidé de JM alors que j'arrive dans la partie encombrée, que j'avais l'intention d'explorer à l'origine. Je remonte sur quelques mètres encore en roulés - un petit courant de bordure semble propice, mais pas de trace de poissons. Je n'insiste pas : je veux descendre un peu plus bas pour le coup du soir et il doit être déjà 19h30.

Au cds, vraiment pas grand-chose, un seul petit gobage - un poisson que je ferai monter sans le prendre. Et un kamikaze qui se jette sur mon sedge alors que je le ramène, et se dépiquera tout de suite. Le temps est peut-être trop frais, ou l'éclosion a été trop tardive et les mouches ne sont pas encore retombées. Je n'insiste pas : la journée a été belle, je suis heureux et serein.

29.6.07

Démo lefty kreh

A la fin de cette vidéo (prise dans un salon), on accède à deux autres vidéos prises le même jour :

28.6.07

Quelques livres pour l'été

Je viens de commander via amazon plusieurs livres pour l'été :

Standing in a River Waving a Stick [Broché] by Gierach, John
Crosscurrents: A Fly Fisher' Progress [Broché] by Babb, James R.
Fly Fishing Through the Midlife Crisis [Broché] by Raines, Howell,
Gone Fishin': Ruminations on Fly Fishing [Broché] by Tapply, William G.

Malheureusement, comme je m'y suis pris un peu tard, j'ai peur de partir en vacances avant qu'ils arrivent... Tant pis, ça fera des livres pour la rentrée :-)

Superman, le retour !

Quel bonheur de voir ces photos d'un Camille respendissant :-) Je pense beaucoup à lui et à sa famille ces derniers jours. Tous ont été très courageux, félicitations et merci à la médecine.

Je ne peux rien imaginer de pire pour des parents que le drame d'un enfant touché par une grave maladie - sauf, bien sûr, le pire... Mais là, je suis sûr le drame se terminera bien.

Allez, tous avec Superman : Superman, le retour! - Forums - P�che �la mouche - www.mouche-fr.com

27.6.07

26.6.07

Saône : comme en février

Je regardais aujourd'hui une photo prise lors de ma reprise du boulot en février... Si j'avais pris un cliché ce matin, il aurait été quasi identique : eaux hautes et sales, ciel très couvert (et température basse - ce qui n'apparaît pas en photo).

Ce n'est pas encore demain que je vais pouvoir aller asticoter les chevesnes de la passerelle avec mes mouches foncées :-( Je crois bien que je vais les essayer en nymphe cette année...

25.6.07

Albarine (1) Froid le matin !

Le dimanche matin qui suit le cds PRA évoqué dans le billet précédent, cdm sur... En fait, nous hésitons encore lorsque nous démarrons: nous décidons d'abord de ne pas aller sur le Guiers : trop hasardeux après les pluies des derniers jours. Ca fait tout de même une grosse trotte pour ne pas pouvoir pêcher. Nous hésitons un moment entre la PRA et l'Albarine. Comme nous venons de pêcher la PRA et que JM a découvert l'Albarine il y a peu et bien aimé, nous prenons donc la direction du Bugey.

Ca me fait assez envie de retourner sur cette belle rivière. 10 euros la carte, tout de même, mais c'est une économie par rapport à l'achat d'une carte à l'année - que j'ai prise les deux années précédentes.

Nous commençons par deux heures à Tenay. Je passe presque tout mon temps, comme deux jours avant, à tout essayer sur une truite qui s'alimente sous l'eau - et parfois vient gober. Cette fois je la vois très bien s'alimenter. C'est à la fois sympa et frustrant. J'ai l'impression d'avoir tout essayé, mais rien à faire - comme deux jours avant : pas bon pour la confiance !

Jean-Marc était monté dans le secteur au-dessus du pont inaccessible pour moi en raison de ses grosses pierres. Nous nous retrouvons au parking à l'heure prévue et remontons vers Chaley. Nous nous arrêtons sur ce beau spot où je suis venu avec Faby. Avant de commencer, nous nous avons de fraises des bois ! Quel régal - mais la pêche nous appelle.

Toujours pas d'éclosion : je pêche l'eau, sans faire monter le moindre poisson. Finalement j'en prendrai une de 25-30 cm en NAV. (sur la photo: dans la veine profonde tout au fond, justeavant le rocher). Mon indicateur plonge en fin de dérive... je crois que ma nymphe a été entrainée par le courant, je relève ma canne... il y a une truite au bout !

Ce n'est vraiment pas glorieux, mais c'est toujours sympa ce truc qui s'agite au bout du nylon ;-) En même temps, comme c'est une technique que je découvre, je suis content que cela donne un petit résultat. Mais je n'ai aucun recul pour apprécier ce que j'ai fait bien ou non.

Je décide d'arrêter de pêcher et je profite de cette belle nature : le soleil a enfin percé, c'est nettement plus agréable. Je regarde une mouche de mai, la seule de la matinée, pondre non loin de moi. Aucune truite ne vient la gober pendant les 5 minutes où je suis son manège. Je vois un sedge magnifique, que je photographie. Je crois que c'est bien une phrygane malgré ses antennes assez courtes - il faudra que je vérifie. Je remonte sur la berge et gobe encore quelques fraises des bois :-)

Je finis en allant filmer JM en train de pêcher plus haut. A retenir : c'est une dérivation qui doit être moins atteinte par les montées d'eau. Ici, l'eau était un peu troublée, assez haute - mais en ordre.