Domaine du Content (1) - Bien Content !

Première sortie au Domaine du Content, en compagnie de JC, Gégé et Greg - le nouveau gang des Lyonnais qui s'est organisé autour de JC. Très chouette, cette ancienne lône : beaucoup plus nature qu'un réservoir traditionnel, mais tout de même un peu petit : on doit vite s'y retrouver à l'étroit s'il y a un peu de monde. Mais là, à quatre pêcheurs, c'était impeccable.

Au total, j'ai sorti une demi-douzaine de poissons, tous bien combattifs. Quelques casses, d'ailleurs. Essentiellement pêché au stream. Pas de couleur-miracle : tout marchait en réalité. Je reste fidèle principalement au lapin, des leurres ondulant que je peux ramener doucement.

Mais c'est en nymphe à vue que je j'ai eu ma plus belle émotion. Après avoir vu que JC faisait des poissons en NAV, j'ai fini par passer à cette technique. Le plus difficile était de trouver un spot correct. Je n'y suis pas vraiment parvenu : je me suis retrouvé en équilibre très délicat un mètre au-dessus de l'eau, dans un buisson de ronces ! Impossible de fouetter, j'ai fini par laisser trois nymphes dans les branches autour de moi avant de trouver une solution : je commençais par lancer, difficilement, en face de moi où il n'y avait pas de poissons puis je progressais vers eux avec de petits roulés.

Et là, miracle, c'est le plus gros poisson (60+) qui croisait dans la zone que j'ai vu ouvrir la bouche à proximité de ma nymphe - que je ne situais plus très bien... Quel plaisir à ce moment-là de ferrer et de sentir que le poisson a bien pris ! Celui-ci ira presque au backing et cassera mon 10 centièmes alors que j'essaye de le brider pour qu'il ne m'emmène pas dans les herbes. Grosse sensation tout de même - bien Content !

Vieux Rhône (1) - Pleine nature

Sortie d'une journée avec Jean-Marc, JC et Gégé sur cette bonne vieille gravière. J'avais proposé à Jean de se joindre à nous mais il a préféré -et il a eu bien raison- rester chez lui pour soigner une crève qui démarrait. Il m'avait prévenu que les poissons étaient très difficiles...

Et en effet, pas moyen de faire monter les petits ombres qui gobaient - sinon pour se voir opposer des refus. Pas des masses de gobages alors qu'il y avait beaucoup d'insectes sur l'eau. Belle journée tout de même, pas trop froide et peu de vent. Comme Jean me l'avait annoncé (il sait tout, celui-là!), quelques minutes de vent ont suffi à faire cesser les éclosions pour un bon moment.

Comme touours dans ces cas-là, on profite du spectacle de la nature : quelle grande et belle rivière ! Chaque année nous la retrouvons dans le paysage désolé de l'hiver, il faudrait tout de même essayer de venir la visiter en saison, lorsqu'il y a des feuilles sur les arbres et que la température est douce. Mais en saison dans ce coin-là, on préfère aller pêcher le Guiers ! Bref, ce Vieux Rhône en 2e catégorie reste avant tout LA destination de l'arrière-saison pour aller taquiner les ombres jusqu'à la fin de l'année.

Pour le coup, ce sont plutôt les ombres qui m'ont bien taquiné ce coup-ci : capot !

Emergente sedge

Encore du grand Michou : Document orange pupae

Chaley (2) - Toujours teinté

Si je tenais mieux à jour ce blog, il y aurait déjà un CR de ma sortie à Chaley une première fois il y a une dizaine de jours, où j'ai pêché dans une eau vert clair.

J'espérais que ça se serait arrangé (car j'imaginais qu'il s'agissait d'un phénomène naturel évoqué dans une discussion de mouche-fr), mais à peine. Explication du technicien de rivière de l'APP, que j'ai rencontré là-bas (et qui m'a contrôlé sans carte puisque j'étais persuadé que ma carte de l'APP me permettait de pêcher cette botasse*) : ce sont les carpes qui brassent l'eau - et celle-ci est très basse en ce moment.

Pref pas de pêche à vue, juste du stream a fond puisque j'avais pris cette fois ma canne réservoir et la soie plongeante. Bilan juste satisfaisant pour les poissons, tous pris sur une sangsue, plombée en tête ou pas. J'ai essayé d'autres couleurs et même deux boobies différents, ainsi qu'un petit sparkler. Mais seul ce stream a donné. Il faut dire que le lapin convient bien à mon animation lente.

En tous cas j'ai fait quelques progrès dans la perception des touches - surtout visuellement.

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* En fait la carte de l'Albarine permet bien de pêcher ce plan d'eau, mais uniquement en période d'ouverture de la 1ere catégorie. Chouette ! ;-) Imaginez un peu que je sois à Chaley en période d'ouverture, que vais-je choisir ?... Albarine ou botasse ?

Back-end Stillwater Fishing ? A Fish & Fly guide

A lire quand j'aurai le temps :
Fish & Fly - online fly fishing journal - Back-end Stillwater Fishing ? A Fish & Fly guide

Réservoirs Rhône-Alpes

Virieu (01)

Trept (38) : Les 3 lacs
04/74/92/81/73 ou 06/99/48/46/63 (Nino DISANTO)
50 mn, péage 2,50

Parcours des fontaines (38)

Cheyssieu (38) : Auberge des étangs

Burcin (38) : Pisciculture de la commanderie
04.76.65.05.09
1h,

Utilisation des sparklers

Lu dans la fiche produit consacrées aux sparklers d'un site de vente en ligne que je découvre suite à une discussion sur mouche-fr, moucheshop.com, cette info sur l'animation de ces streams :
Streamers de petites tailles ils sont brillants avec des reflets métalliques.A ramener rapidement ils déclenchent des attaques brutales !!

Ils peuvent être utilisés en tandem devant un streamer plus volumineux (50cm à 1,50m) pour imiter "une chasse" et déclencher l'attaque par esprit de compétition, enfin vous pouvez les utiliser à la manière d'une nymphe pour prospecter les bordures et les aplombs, leur utilisation en rivière peut aussi être très intéressante.
SPARKLERS X8

Oreille de lièvre sur mouche-fr.com

Comme souvent, une discussion qui vaut le déplacement : Oreille de lièvre ????? - www.mouche-fr.com

Je retiens (notamment) la remarque finale de Michou : l'oreille de lièvre indispensable, c'est celle dans laquelle le pêcheur a confiance - enfin, si j'ai bien compris, et si ce n'est pas la conclusion de Michou, en tous cas c'est la mienne !

Alevins easyfly

alevins streamers

Foam Panfish Flies

Foam Panfish Flies - Fly Angler's OnLine "Intermediate Fly Tying Part 42"

Online Tying Manual, Part 9: Montana Stone

Online Tying Manual, Part 9: Montana Stone

Woolly Bugger and Montana Nymph Beginning Fly Tying, Part 13 - FAOL

Woolly Bugger and Montana Nymph Beginning Fly Tying, Part 13 - FAOL

Montage : les écureils d'Alain Barthélémy

Jean-Marc me téléphone ce samedi matin vers 10h : "Est-ce que je peux te kidnapper une heure ce matin pour aller voir Alain Barthélémy monter des mouches au Pêcheur de la Cité ?". J'accepte immédiatement, car j'ai gardé un excellent souvenir du passage d'Olivier Balme dans "mon" magasin de pêche en début d'année. Dans le monde culturel on appelle ça une Masterclass, lorsqu'un grand chanteur d'opéra par exemple vient partager son savoir avec des élèves aspirants artistes.

Aspirant artiste je ne suis pas et je n'ai vraiment aucune prétention en montage. Alain Barthélémy (AB Fly), lui, est un artiste de l'étau. J'avais trouvé Olivier Balme très ouvert, toujours prêt à expliquer mais un peu sur sa réserve, pas forcément très à l'aise devant un public pourtant conquis d'avance. La musique est assez différente avec Alain Barthélémy, qui tutoie ses spectateurs spontanément. Il parle volontiers et plaisante avec nous. Bref, très sympa - il finira même par nous indiquer une belle gravière sur l'Ain (non, pas la peine de m'en demander plus !)

Lorsque Jean-Marc et moi arrivons, il nous demande ce qui nous intéresse. Comme Jean-Marc a commencé à utiliser l'écureuil cette année et qu'il apprécie beaucoup ce matériau, je demande à Alain de nous présenter son utilisation. Nous ne sommes qu'une petite demi-douzaine autour de lui - ce qui me permet de me placer à proximité et de très bien le voir monter.

Le festival écureuil commence. Il va au total monter six mouches devant nos yeux attentifs - et, pour ma part, admiratifs : quel résultat, quelle efficacité ! Comme avec Olivier Balme, je suis frappé par la simplicité des montages, l'économie des gestes. J'en reste une fois de plus bouche bée. Attention, je ne veux pas dire que c'est simple de faire ce qu'il fait. Non, il faut une grande maîtrise pour arriver à de tels résultats avec un tel dépouillement.

Les mouches montées en écureuil sont : une sorte d'oreille de lièvre (je détaillerai plus bas), un sedge (avec possibilité de variante émergente), un palmer, un parachute, une nymphe à bille tungstène noire... J'ai conservé le parachute et le sedge :-) Cadeau des propriétaires du magasin, Sylvain et Michel, que je ne remercierai pas assez pour les deux formidables moments de montage qu'ils m'ont fait vivre cette année.

Malheureusement, trop peu de temps pour rester. Nous verrons tout de même avant de partir trois autres montages très intéressants avec du dubbing de cdc. Une éphérère olive et deux chiros noirs, "micro-merdes" de grand style.

Jean-Marc est souvent sur la même longueur d'ondes qu'Alain Barthélémy, à tel point que quelquefois il devance ses paroles. Télépathe, Jean-Marc ? En tous cas c'est bien le même attrait pour des mouches un peu floues, très pêchantes. Ils montent même les mêmes steamers vairons !

Conquis par ces montages et convaincus par une promo à -15%, nous repartons avec deux fourrures complètes d'écureuil, gris et roux, que nous allons nous partager. Je crois que cet hiver sera très écureuil !

Chapeau, Monsieur Alain Barthélémy ! Quel dommage de n'avoir pas pu rester plus longtemps à te regarder monter.

Allez voir directement sur son site web !

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(Ecrit le lendemain)

C'est drôle, ce dimanche matin je feuillette les tout premiers numéros de Pêche Mouche (à la recherche de montages de streams pour Monselgues), et je tombe sur un papier présentant Alain Barthélémy. Paru en 1998 je crois. Depuis, on voit régulièrement ses montages dans PM et je ne serais pas surpris qu'un article sur l'écureuil ou le dubbing de cdc y fasse bientôt son apparition.

Fly Patterns

Fly Patterns

Gère (8) - Imperceptible mais bien percu !

Christian n'était pas libre et j'y suis allé tout seul, pas hyper motivé. Pourtant, j'ai un peu d'espoir de trouver des éclosions car c'est le deuxième jour de beau temps : l'eau doit s'être un peu réchauffée. Eh bien non, en trois heures je ne verrai que trois gobages, dans des secteurs différents du bas du NK.

Je m'arme donc de courage et d'une nymphe, au moins je sais qu'il y a du poisson ici :-) Je monte la dernière de ces "AF" qui m'avaient si bien réussi le jour de l'ouverture il y a deux ans - tout en me disant que si cette nymphe a été prise trois fois, c'était bien parce que les truite sont moins précautionneuses à l'ouverture. Tandis que là, en septembre, les poissons du no-kill ont vu passer du monde et des nymphes.

Eh bien c'est un de ces chevesnes apparus cette année sur le parcours qui me fera plaisir. Il se déplaçait lentement derrière la truite que je visais. Celle-ci n'ayant pas réagi au passage de ma nymphe, j'ai laissé mon AF dériver. Lorsque celle-ci a croisé la route du cheucheu, j'ai ferré à l'instinct et le poisson était pendu ! Je l'ai laissé se débattre quelques secondes avant de le ramener car je pêchais en 10 centièmes. 30 cm - peu importe en fait. Chevesne ou truite, là aussi peu importe, j'étais juste satisfait d'avoir perçu l'imperceptible :-)

Vraiment, j'ai senti qu'il fallait ferrer car il y avait eu un truc anormal, alors que je n'avais rien vu de particulier : pas de bouche qui s'ouvre, pas de mouvement latéral. Peut-être un léger ralentissement dans son déplacement, ou un petit mouvement de la tete vers le bas. Rien de vraiment visible, mais il y avait bien quelque chose à percevoir.

Oui, ça m'a fait très plaisir. Pas le poisson, mais cette manifestation de l'instinct du pêcheur.

Gère (7) - Retrouvailles

Un petit saut de deux heures pour retrouver la Gère et voir un peu l'état de la rivière, car comme je serai un peu plus libre demain vendredi j'espère brancher Christian pour une sortie un peu rassurante avec mon "maître".

Je passe la première heure en Turquie où je ne vois aucune activité. Je remonte sur le nk où je vois de beaux poissons pas vraiment actifs... et où je trouve un pêcheur avancé dans l'eau qui ressemble à mon JC.

Je tousse, il se retourne et sourit : c'est bien mon JC. Lui aussi s'est libéré pour peu de temps et est venu voir. Notre constat est identique : pas d'activité.

Croquis parachute pour UNR

Je suis intervenu dans une discussion sur mouche-fr afin d'indiquer une méthode que je trouve excellente pour faire le noeud final d'une mouche parachute sans coincer les fibres de hackle.

Franck demande des précisions. Ce croquis suffira-t-il ? NB: cliquez sur l'image pour l'agrandir.

1 - Commencer par fixer le toupet du parachute (en réalisant une base en fil) et le pied du hackle
2 - Réaliser le corps ainsi que le thorax de la mouche en s'arrangeant pour terminer au niveau du toupet.
3 - Tourner la tête de l'étau de 90 degrés afin que le toupet se retrouve en position horizontale
4 - Tourner le hackle autour de la base du toupet (de haut en bas).
5 - Bloquer le hackle à la base du toupet en tournant le fil autour du toupet (en fait en position horizontale le toupet est dans la position classique de la hampe).
Enfin, couper la pointe du hackle et réaliser le whip finish autour du toupet.

Muddlers at Snails Pace

Je continue à explorer l'idée du muddler Minnow :Muddlers at Snails Pace

Fly Tying: Muddler Minnow

J'esayerai bien de me monter ça pour Montselgues : Fly Tying: Muddler Minnow. Le problème, c'est que je n'ai pas de plume de dinde. En revanche j'ai du faisan, mais j'ai peur que ça ne soit pas top pour des raisons de raideur des fibres.

Babarotte (version JMC)

montage d'une babarotte à partir du CDROM JMC

Je reste assez étonné que l'auteur de ce site puisse se revendiquer ainsi de jmc. Bah.

En attendant, j'aimerais plutôt trouver une formule cervidés.

Sortie à l'eau :-(

JC vient de m'apprendre que la sortie à Termignon avec Gérald prévue samedi est avancée d'une journée. Seulement, le vendredi c'est impossible pour moi. Merdre alors, je rêve de pêcher là-bas et les amis s'étaient régalés la semaine précédente (mais seulement au streamer en raison de la météo trop humide).

En plus, en ces temps de disette je me serais bien gavé de ces truites qu'on dit pas trop difficiles - voire : JC n'était pas loin du capot la semaine dernière. Et puis je commence à avoir besoin d'air.

Heureusement qu'une sortie à Monselgues est programmée pour début octobre. Mais c'est encore loin.

Alice et le montage de mouches

Mes filles s'intéressent toujours au montage de mouche. En classant des photos, je retrouve celle-ci de fin janvier où Alice s'intéresse à l'aligneur de poils. Parlant de poils, justement, Alice a trouvé il y a peu ma queue de renard complète. Je ne lui ai pas dit de quel animal il s'agissait, car son "ami invisible" s'appelle Bébé Renard...

Albarine (6) - Perte de confiance

Pour ma dernière sortie avant la fermeture générale (heureusement, l'Isère ferme un peu plus tard...), je retourne sur l'Albarine bien décidé à faire mieux que la fois précédente - en ayant tiré les leçons de ce relatif échec.

Je monte des émergentes et suis bien décidé à suivre les conseils de greg : aval !

Eh bien non, rien de rien cette fois-ci. Pêche aval et émergentes n'y ont rien fait, pas plus que la nymphe sur quelques beaux ombres vus dans un petit trou.

Résultat : coup de blues. Il faut que je me remette en question car j'ai perdu confiance dans mes (maigres) capacités. Loin de progresser, j'ai l'impression d'avoir plutôt régressé cettte année :-( Peut-être faut-il que je privilégie de nouveau les sorties avec les copains, pour continuer à apprendre à leur contact.

Albarine (5) - Poissons actifs, mais peu à mon actif !

Décidément, cet été fut celui de mes pélerinages puisque je suis retourné sur les lieux de mes plus belles parties de pêche de ces dernières années : Un coup du matin sur le Guiers, la "rivière inconnue à Champagnole" et pour finir sur ce coin confié par Greg où j'avais assisté à une magnifique éclosion l'an dernier - et bien rempli mon panier virtuel ;-)

Bandeau newsletter

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Dossier Eau dans Libération

Des flots de lecture dans ce dossier d'archives. Je suis convaincu que l'eau est LE sujet sur lequel les moucheurs devraient se mobiliser.

BRA (5) - Matin brumeux

Première vision en arrivant, vers 8h : la rivière dans le brouillard. J'y voyais à peine à 20 m vers l'amont ou vers l'aval. Un moment magique quelques minutes après : deux taches blanches arrivent vers moi, comme les phares d'une voiture. Ce sont en fait deux grands cygnes, magnifiques, qui stoppent leur descente de la rivière en raison de ma présence. Ils finiront par s'envoler, exactement au même moment et dans un énome bruit d'ailes qui frappent la surface de l'eau : un vrai ballet - La rivière des cygnes peut-être ;-)

A 9h, quand le brouillard se décide enfin à se dissiper, je retrouve avec émotion cette rivière magnifique et la belle couleur de ses fonds : je pêche exactement où nous étions venus nous baigner avec les filles cet été (naturellement, j'étais en repérage, notamment pour les voies d'accès). Et à l'époque il y avait beaucoup de ces algues vert clair assez filandreuses. Les pluies du mois d'août ont donc nettoyé tout ça. Le niveau est remonté d'au moins 20 cm et ça poussait fort - ça risque de compliquer le wading...

Gère (6) - Pas d'activité

Donc dès le lendemain de mon retour de vacances je sors pour un coup dsu matin sur la Gère avec JC, malgré la menace des bouchons des vacanciers sur le chemin du retour. Je ne suis pas revenu ici depuis le mois de juin, et j'espère que comme il y a deux ans l'arrière-saison sera active.

Réveil avant l'aube, arrivée sur les lieux du crime vers 6h30... Des efforts bien mal payés en retour puisque je ne prendrai rien et devrai me contenter de deux refus :-(( Moins de gobages que sur les doigts d'une main. De beaux poissons tentés en NAV sur le plat scolaire, mais comme à leur habitude ceux-ci ne se déplacent jamais d'un millimètre pour prendre.

Seulement deux choses à signaler : le plaisir de retrouver Cédric, invité-surprise, que je n'avais pas vu depuis mon anniversaire de moucheur (je garde en mémoire sa très touchante attention avec ce DVD personnalisé que seul un lecteur attentif pouvait connaître). Et par ailleurs une remontée du secteur de courants du NK sans l'aide de ma canne. Les progrès se confirment :-)

J'en suis sorti certainement frustré, mais le plaisir de fouetter et de rechercher les poissons était au rendez-vous.

Vacances : 3 semaines d'abstinence

J'aurais pu glisser dans le coffre de la voiture le matériel indispensable pour la pêche, mais j'ai renoncé pour plusieurs raisons :

- évidemment et avant tout pour des raisons familiales : c'est toujours compliqué matériellement puisqu'une sortie nécessite de mobiliser la voiture alors que Fabienne en a besoin pour les activités des filles. Outre ces questions pratiques, parce que dans le fond la pêche n'est que "tolérée" dans le temps familial en vacances. Celui-ci est d'abord consacré aux filles et ensuite à ceux qui ont besoin de repos réparateur, ce qui était bien le cas pour Fabienne cette année. Dans ce contexte, la palm passe évidemment au dernier plan. C'était acceptable pour trois semaines, surtout lorsque celles-ci sont en principe les moins intéressantes de l'année. Si en plus ça peut procurer des bons de sortie pour la rentrée, le calcul n'est finalement pas ridicule...

- je sais que si j'envisage une sortie je vais être obnubilé par celle-ci et vivre dans l'attente de ce moment... alors que celui-ci risque toujours d'être décevante. Primo parce que la pêche est par essence aléatoire (particulièrement pour quelqu'un qui ne maîtrise pas trop son sujet!). Ensuite parce que les conditions météo sont elles-mêmes imprévisibles. Enfin parce que c'est encore plus hasardeux sur des rivières que je ne connais pas.

- toujours dans le registre des raisons pratiques, parce que nos hébergements n'étaient pas prévus pour la pêche. Blonvile évidemment. Et puis notre maison d'hôtes en Lozère était loin des rivières (le Causse de Sauveterre, calcaire et perméable, est le seul coin de Lozère qui ne regorge pas de cours d'eau).

- et finalement un peu par bêtise/étourderie : nous avons décidé au dernier moment de ne pas passer la dernière semaine à Megève - alors que j'avais prévu là-bas une sortie réservoir sympa. A l'origine, j'avais donc imaginé que l'abstinence serait limitée à deux semaines.

Evidemment, je n'avais pas vraiment laissé toute la pêche à la maison puisque j'avais emporté quelques bouquins achetés tout spécialement: Itinéraire d'un pêcheur à la mouche, de Robert Traver, et Still life with brook trout, de John Guierach. J'avais volontairement laissé les bouquins portant sur la technique, histoire de prendre un peu de distance avec la pratique de la pêche.

Résultat : vraiment dur au début, les bouquins m'ont été indispensables. Et puis c'est devenu moins douloureux - même si je me suis mis à relire le Guierach et que j'aurais bien aimé qu'un magazine paraisse (mais je les avais déjà!). Bien sûr dès que j'approchais de l'eau j'essayais d'y trouver des truites. J'étais heureux d'en voir à La Canourgue, et pas que dans la réserve. J'ai également fait monter une truite sur une sauterelle dans le Tarn et dans un torrent dans l'Aubrac. J'ai aussi appelé JC pour prendre des nouvelles de la pêche au pays lorsque j'étais en Normandie, puis de nouveau en Lozère pour organiser une sortie pour mon retour.

Car, rentré le vendredi après-midi, j'étais dès le samedi à 7h au bord de la Gère. Abstinence n'est pas désintoxication !

Conseils NAV

De bons conseils de Christian... mail il faudrait qu'il en dise plus encore !Y'a plus rien qu'ils disaient !!! - www.mouche-fr.com

Club CEA Grenoble

Sur le point de postulre à une annonce au CEA de Grenoble - un peu loin de Villeurbanne, mais bon - je retombe sur le beau site de leur club mouche : Peche à la Mouche et entomologie - Fly Fishing & entomology

Notamment de belles fiches de montage

Retour de Champagnole - épuisé !

Retour ce midi après deux coups du soir et deux coups du matin. Epuisé mais heureux de ces deux jours en dehors du temps (les minutes et les degrés, surtout les degrés !). Seule ombre au tableau : le peu d'activité des poissons - même si j'ai, tout juste, tiré ma petite épingle du jeu.

Comme toujours dans ce cas-là je me dis que ce n'est pas le plus important. J'entendais un grand voyageur citer un proverbe zen (autant dire une pensée inventée récemment et attribuée à la sagesse asiatique) à la radio sur la route, selon lequel dans un voyage le plus important n'est pas la destination, mais le trajet emprunté. Ce que je traduis par - sagesse zen ;-) : le plus important dans la pêche à la mouche ce n'est pas le nombre de poissons capturés ou leur taille, mais le plaisir qu'on prend à pêcher, le moment de vie.

Et ceux-ci étaient vraiment beaux.

Départ pour Champagnole

Les filles sont encore en vacances avec les grands-parents. Fabienne et moi venons de passer un grand week-end de rêve à Megève. Je n'ai toujours pas de boulôt. C'est la formule gagnante pour une petit séjour à Champagnole :-)

Je viens de lire qu'on surnommait Champagnole "la ville aux cinq rivières"... mais j'y vais pour la "rivière-sans-nom", où je garde d'excellents souvenirs du premier Meeting mouche-fr. Au passage, mille merci à Christian pour m'avoir indiqué où nous avions pêché à l'époque, et encore mille mercis à JC pour m'avoir indiqué un autre coin encore.

Un seul petit regret : je pars tout seul. En même temps, ça va être une expérience intéressante de solitude.

... Et sur le chemin du départ, petit détour sur la BRA pour un coup du matin. C'est drôle de penser que je vais retrouver la rivière d'Ain à Champagnole.

Guiers (2) - Retrouvailles

Je suis toujours heureux de retrouver l'ami Jean, archétype de la "vieille main" : pêcheur à la mouche depuis tant d'années qu'on ne les compte plus, conteur inlassable et pêcheur qui tire toujours son épingle du jeu. Grand spécialite et amoureux du Guiers, pédagogue inlassable qui a formé et guidé des générations de pêcheurs. Je me fais du souci pour lui : il a des problèmes de vue, et comme cela pourrait être dû à son diabète cela risque d'empirer de manière dramatique. Je ne l'imagine pas ne pouvant plus pêcher : il passe littéralement sa vie au bord de l'eau.

Petite séance de nymphe à vue et au fil au PJL, dans des conditions difficiles car beaucoup de soleil et une eau pas bien claire. Je piquerai un petit ombre sur un gros bonbon jaune et orange - une mouche recommandée je crois dans PM. Auparavant, j'avais pris un autre petit ombre gobeur sur un revers aval.

Donc Jean m'a remontré des trucs que j'avais vus avec Yann et pas bien enregistés : pêcher avec une casque d'or évoluant à mi-hauteur (donc pas trop lourde) des secteurs un peu creux comme une berge où tape du courant - bref où il y a des caches à truites. Il faut évaluer la hauteur de l'eau et se servir du brin fluo pour s'assurer qu'on est bien. Pëche d'amont en aval pour courir le plus grand secteur, on accompagne la dérive canne haute: le fil n'est pas tendu, mais pas mou pour autant. Deux-trois dérives au même endroit et on descend un peu.

Jean prend un poisson mais moi pas. Pas grave, une nouvelle technique dans mon escarcelle - et je vais relire mes notes d'avec Yann sous ce nouveau jour.

Bref c'était sympa de retrouver Jean, d'autant qu'il m'a montré un nouveau secteur et qu'il en a évoqué d'autres. Nous nous sommes quittés vers 15 h : je devais rentrer pour bosser - enfin finir cet article sur les maires ruraux de l'Allier pour l'envoyer à Magali avant notre départ à Megève. Sinon, cela aurait compromis mon départ à Champagnole :-)

J'avais commencé ma journée en ma levant à 4h10 afin d'arriver à l'aube sur le NK. J'avais dans l'espoir de retrouver cette antologique matinée de pêche avec Cédric, l'année de mes débuts. J'avais donc monté en prévision quelques sedges cane. Pas de chance : l'eau est assez trouble quand j'arrive. Pas de chance : pas d'insectes dans l'air, gobages très sporadiques. Pas de chance, enfin : deux pêcheurs arrivent une demi-heure après moi et commencent à pêcher mon coup: ils sont à dix mètres de moi mais leur ligne dérive jusqu'aux secteurs que je pêche. Pénible. Il faut dire que je suis placé au meileur endroit. Je me mets à pêcher l'arrivée du DVR où j'ai vu un gobage, qui qui me permet de pêcher à un endroit diffrent d'eux. Et puis ils disparaissent, je pensent en être débarrassé. Je traverse pour pouvoir pêcher en coup droit. Et d'un seul coup ils réapparaissent là où j'étais :-(( Bref avec leurs deux cannes impossible de pêcher ce coup. Je me limite donc au DVR, où je prends une truite de 22, un petit ombre de 20 et un plus beau de 28, deux sur une Fratnick et l'autre sur un sedge, ou sur une crème. J'ai aussi cassé deux fois au ferrage. La brusquerie ne pardonne pas en 10 centièmes !

Je finis par abandonner ce coin pour me rapprocher du point de rdv avec Jean, et je m'arrête une demi-heure entre Les Echelles et le NK pour visiter un petit coin à ombres où je n'ai pas mis les pieds depuis deux ans. Rien à faire, pas un gobage.

Il commence à faire chaud et ça ne s'arrangera pas !

BRA (4) - Matin serein

Lundi 10 juillet, de 6h à 11h. Grand beau temps. Très peu d'insectes en dehors de mini mouches avec des cerques très grandes (corps foncés ailes très claires).

J'avais fait l'effort de me lever plus tôt et n'ai pas été récompensé par un nombre sidérant de gobages, mais assez pour rendre un homme heureux jusqu'à 9h30. Pas des masses, mais de quoi faire.

J'ai débuté plus bas que la fois précédente, le trou où Jean-Marc avait pêché. Petit gobage pas loin alors que j'accroche ma mouche (Fratick P) en arrivant. Premier passage... j'ai l'impression d'avoir posé pas assez amont par rapport au gobage (une me mes erreurs classiques : je vise le rond !). Finalement, je me ravise et laisse dériver... Je vois le poisson monter et prendre : pendu ! Un joli petit ombre de 25 cm. Bouche un peu abîmée par un no-killer précédent :-(

Ensuite, pas mal de frustration sur des gobages trop lointains qui soulignent mes limites au lancer. Grrrr...

Heureusement, je reprendrai un ombre de même calibre, sur la même mouche, dans le secteur de "ma" truite, où j'avais déjà pris du poisson.

En repartant, j'ai vu deux belles truites que d'autres que moi auraient pu prendre en NAV, car elles ne m'avaient pas vu.

Bref matinée sympa, qui n'a pourtant pas suffi à faire disparaître la finale de Coupe du Monde manquée d'hier soir. J'ai de la peine pour ces joueurs passés si près du but et bien sûr pour Zidane. Pour nous spectateurs ce n'est qu'une pérépétie alors que pour certains d'entre eux ça sera le match d'une vie. En tous cas merci pour les émotions. Allé lé Blé (sic). Les prochaines rencontres avec l'Italie vont valoir le déplacement ! Surtout pour un nommé Materazzi ;-)

Suite des vacances : demain matin sur le Guiers, en attendant mes deux jours à Champagnole en début de semaine prochaine. Merci les grands-parents :-)

Lacs de montagne en Savoie (mouche-fr)

Nouveau site sur les lacs de montagne en Savoie.

Respirants, j'ai craqué (en fait, non !)

---DEBUT TEXTE BARRE---
Je m'étais promis que je ne m'en achèterais pas car je redoutais de les esquinter trop rapidement dans l'une de mes glissades, et j'ai craqué en allant à Décathlon acheter de nouvelles cuissardes; Hésitant entre le modèle basique à 30 euros (PVC ?) et le néoprène, non oeil a été attiré par la promo sur les wads respirants camo (bottes et pas chaussons, malheureusement) à 40 euros seulement...

Bref, si je les détruits la perte ne sera pas énorme...
---FIN TEXTE BARRE---

Finalement, je les ai rendus la semaine suivante car les bottes n'étaient pas bien à ma taille (avec mes semelles orthopédiques ce n'est pas simple). Et je me suis dit que c'était tout de même stupide de revenir à des wads à bottes alors que l'adhérence est la première qualité de mes chaussures. Donc j'ai regardé si en rayon il n'y avait pas de respirants à chaussons. Comme il n'y en avait pas à ma taille, j'ai renoncé aux respirants --- pour l'instant ;-)

Albarine (4) - Jusqu'au bout du soir

Mardi 5 juillet de 19h30 à la nuit. Grand beau temps, encore chaud et pas lourd.

Pour paraphraser l'ancien slogan d'une bière sans alcool, qu'on pouvait boire "jusqu'au bout de la nuit", j'ai pêché pour ma part jusqu'au bout du soir et bien m'en a pris.

J'étais arrivé bien tard, m'étant d'abord dirigé sur Vienne pour éviter des travaux qui coupaient l'autoroute A42 puis renonçant en entendant à la radio que l'entrée sur Vienne était bouchée par les festivaliers et le serait de nouveau dans la soirée...

Pour être sûr de ne pas être victime des baigneurs qui effraient les poissons, je me suis rabattu sur l'Albarine, direction le pont-de-Greg. Je n'y serais peut-être pas allé si je n'avais pas pris la carte cette année - je ne pense pas que je le referai l'année prochaine. A tout prendre, il est plus rentable d'avoir recours aux cartes à la journée.

Je salue un moucheur sur le pont et nous discutons un moment. Un type sympa qui connaît vraiment bien les rivières et réservoirs de la région bien qu'il habite habite vers Mâcon. En discutant je vois des petits gobages dans les courants sous le seuil et je finis par y aller.

J'y passerai beaucoup de temps pour ne piquer qu'une mini-truite d'à peine 10 cm, alors que les gobages sont nombreux et répétés. Sans doute de petits ombres chipoteurs que leurs parents envoient là pour énerver les pêcheurs ;-) Rien à faire malgré la Fratnik h 19 sur 10 centièmes et quelques autres petites mouches.

Finalement, lorsque le jour commence à décliner je monte sur le plat au-dessus du seuil. Je passe au petit sedge cane. Je me casse les dents sur les gobages d'ombres au milieu du courant mais je prends une nouvelle truite près de la bordure (je me doutais bien que j'allais trouver une truite plutôt qu'un ombre ici !).

Arrive une éclosion importante, surtout des sedges mais aussi quelques mdm. Il est environ 9h30 mais l'activité ne change pas vraiment : pas mal de petits gobages. Je sais que je ne suis pas dans un coin à gros poissons mais je m'en fiche. Seulement, mon sedge ne semble plus intéresser personne !

Comme il y a de moins en moins de lumière, je monte un sedge cervidé à poils clairs et corps cdc - formule Hans Weilenmann. Alors que je m'apprête à plier car je vois très mal ma mouche (en général grâce à la lumière d'un réverbère), je vise un dernier gobage... et un peu avant ma mouche est prise par une joile truite de 28 cm. Cette fois je décide d'arrêter. Comme un nouveau gobage se répète en aval je redescends tout de même un peu et tente un dernier lancer pour la forme... pendue ! Celle-ci fait 22 cm.

Deux truites sur les deux derniers lancers, ça fait plaisir - comme cette belle éclosion qui souligne la vie de la rivière.

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Et pour la première fois j'ai vu un trichoptère glisser sur l'eau. J'espère que ça m'aidera à faire draguer mon sedge convenablement. Je vais tout de même poster un message sur mouche-fr pour voir.

BRA (3) - Fratnik Punk, l'indispensable

Samedi 2 juillet, de l'aube à 11h. Grand beau temps.

Je suis arrivé un peu tard pour ce coup du matin : le soleil se levait à 6h et je n'y suis arrivé qu'un quart d'heure plus tôt. J'avais pourtant mis le réveil à 4h55, mais le décollage a été un peu lent. La nuit avait été un peu courte après la victoire de la France sur le Brésil, pour cause de concert de klaxons et de chaleur dans cette canicule. En plus j'ai refait ma pointe/avant-pointe avant de partir - bah, il fallait bien la refaire à un moment ou à un autre, autant que cela soit dans une bonne lumière.

Donc j'arrive un peu tard au bord de l'eau et je m'en veux car je ne vois pas de gobages. Ai-je déjà manqué le meilleur ? Je commence sous le pont, dans ce courant familier où j'ai pris un ombre en pêchant l'eau. Rien. Je crois voir un peu d'activité vers les lignes électriques. J'y descends mais rien à faire. J'hésite entre descendre plus bas et remonter pour tenter la NAF dans le courant. Je choisis cette option et pêchouille un peu le courant en sèche. rien. Je tente même les mini gobages de petits blancs dans peu d'eau, mais ils ne montent même pas sur ma mouche...

Alors que je sens que je commence à me crisper face à cet insuccès (les sourcils qui commencent à se froncer...), je me dis que c'est tout de même un grand bonheur d'être là et parviens à me détendre pour profiter du moment.

Je vois un gobage répété plus haut, et un autre à deux reprises à proximité d'un obstacle. Je remonte, mais ça se calme. Parmi les gogages de bordure j'en repère un un poil plus marqué. J'ai toujours ma Fratnik, alors j'essaye. Et elle est prise : je ramène un gardon de 20 cm. Toujours mieux que rien.

Les deux gobages que j'avais vus reprennent et vont durer, sporadiquement, de 8h à 9h30. A un moment, il y a bien 4 ou 5 poissons, plus ou moins jouables. C'est dans ces cas-là qu'on aimerait mieux lancer ! Très dificiles, ces ombres : je vais y passer quasiment toutes mes mouches à ombres, avec tout de même trois succès - dont deux casses au ferrage (bouh, le mauvais!) sur une petite Fratnik et une ATE beige à tag. Je ramène tout de même un ombre de 25 cm. Pris sur une F-Punk.

A un moment où les gobages à proximité avaient cessé, je m'intéresse au gobage près de l'obstable que j'avais vu plus tôt et qui s'était reproduit une fois alors que je tentais de piquer les petits ombres. Je descends un peu pour me placer dans l'ombre et pêcher ce coup aval, juste un peu loin peut-être. Je fais deux ou trois passages, en fait à l'aveuglette puisque je n'avais pas vraiment repéré où se situait le gobage.

Je commence à être moins attentif, à regarder ailleurs à la recherche d'autres ronds. Et je ferre instinctivement : je suppose que j'ai vu un mouvement vers ma mouche à la périphérie de mon champ de vision, alors que je regardais ailleurs. Eh oui, il y a un poisson. C'est lourd, le poisson est au fond et ne décolle pas. Je suis en 10 centièmes et je redoute que le poisson, un ombre certainement puisque j'utilise cette Fratnik qui est une mouche pour les ombres, ne prenne le courant pour partir en aval. Donc je résiste en donnant très peu de fil lors des deux démarrages. Tout juste consent-je à incliner un peu ma canne de sa position haute (NDLR : Pas mal, ça, "consent-je" ! ;-)). Finalement, le poisson revient vers la surface : c'est d'abord mon brin fluo de 20 centièmes que je vois revenir, puis le poisson. Surprise : ce n'est pas un ombre mais une belle truite. Elle s'est rendue et ne tentera plus de repartir.

Comme je n'ai pas d'épuisette, je la guide vers la plage et je l'échoue. Très belle fario, bien grasse. Une robe pas classique : jaune marbrée noire, quasiment pas de points rouges. Pas du tout zébrée. Je la mesure avec ma canne : elle fait environ 38 cm. Peut-être 40 mais je n'essaye pas de l'étirer pour y arriver ! Grosse gueule et dents pointues. Ma petite F sur h 19 ou 21 et hameçon fin de fer semble toute petite. Je la décroche et la relâche, avec bonheur et fierté (liée en partie au no-kill).

Voici une photo donnant une idée de la robe de cette truite

(moins de points rouge et les marbrures étaient sur fond jaune)
NB : photo issue du site http://www.roggo.ch/PHOTOS-FISCHE/F15-41.jpg

A ce propos, lire le PS de mon post sur mouche-fr (avec plein de réactions sympas de mes bons amis Chmoufrs).

C'est intéressant de penser que si je l'avais vu gober j'aurais peut-être cassé au ferrage... Ca relativise un peu tout, non ?

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C'est donc sur cette F-Punk que j'ai piqué quatre poissons sur cinq. Grande surprise pour la truite, alors que cette mouche fantaisie est destinée aux ombres ! Alors, spéciale dédicace à Fabienne pour m'avoir offert pour mon anniversaire (le 40e... est-ce une coincidence ?!) le DVD où je l'ai découverte.

BRA (2) - Coup du soir écourté par la pluie

Pas de bol : j'avais renoncé au 1/8e de finale de Coupe du Monde (non, je n'ajouterai pas "F..A 2006" !) entre la France et l'Espagne pour un coup du soir avec JC et Jean-Marc et celui-ci a été écourté d'une petite heure - en général la meilleure. La pluie, fine au départ est devenue de plus en plus dense... et puis, nous n'étions pas trop rassurés de secouer nos carbones en voyant les éclairs dans le ciel, même si ceux-ci étaient loin.

Seul JC s'en est bien tiré avec deux beaux ombres. Difficile de ne pas être un peu jaloux - il pêche bien, le gars. Faut dire qu'avec le nombre d'heures de vol qu'il accumule, ça aide. Allez, même si je regrette toujours mon manque (relatif) de liberté, je suis très heureux d'avoir une si belle famille et si peu de soucis de ce côté. On ne le dit jamais parce que ça va de soi, mais c'est le plus important. Aucun doute là-dessus. Mais, bien sûr, ça ne relève pas de la passion comme la palm - et donc il n'y a pas d'excès dans ce long fleuve tranquille. Pourvu que ça dure...

Plusieurs dépiqués pour JM, qui a également eu une tape au streamer. Un poisson dépiqué pour moi également en début de partie. Peut-être un beau poisson puisque c'était dans un courant un peu profond. Sur une FP h 16 (pointe en 10/100), que je monte désormais en premier : j'ai confiance dans cette mouche et... plus elle prend plus j'ai confiance. C'est comme ça qu'on se retrouve à n'utiliser qu'une demi-douzaine de mouches de sa boite. A ce propos, peu de gobages et pas vraiment d'éclosion.

Donc un peu de frustration (renforcée par le fait que c'est probablement ma esule sortie de la semaine), contrebalancée par le plaisir de la découverte de ce spot en aval de celui que je pêche d'habitude.

Et puis finalement j'ai pu voir en direct la fin du match et profiter des deux derniers buts de l'équipe de France (résultat : 3 - 1) :-)

Le côté obscur de la NAV

Celui dont les revues et tous ceux qui veulent "vendre" la palm ne parlent jamais, est parfaitement synthétisé par Mme "Mme-Chombier" dans une discussion sur mouche-fr :

"Des truites qui ne veulent pas des nymphes qu'on leur propose, le fil qui se prends dans les branches ou la nymphe qui reste dans l'arbre, la petite truite qu'on à pas vue et qui fonce sur la nymphe avant que la grosse qu'on guette s'y intéresse, le fil qui se prends dans le gilet ou les lacets de chaussure, sans compter sur le vent qui surgit juste au moment ou on veut tirer sa nymphe !!"

Et Makkro complète, alors que Fred dans une autre discussion évoquait le fil qui s'entortille autour du scion :

"les 35 degres a l'ombre et les piqures d'orties, ronces, tiques,fourmis rouges... Y'a un cote masochiste dans ce genre de peche..."

Montage Stillborn

(cliquez sur les photos pour les agrandir)

Fiche de montage de la mouche réalisée pour l'échange "émergentes" de mouche-fr. Inspiré d'un montage vu dans une revue (Pêches Sportives).

Matériaux
Hameçon TMC 100 taille 16
Fil de montage 6/0 couleur olive
CDC marron ou beige
Dubbing dub or plus JMC couleur olive

Montage
1 - Fixer le fil de montage à l'oeillet et descendre à 1mm de la courbure à spires jointives.

2 - Fixer quelques fibres longues (environ la longueur de la hampe) de cdc à l'endroit habituel des cerques, pour figurer l'exuvie.


3- Réaliser un fin fuseau de dubbing entre ses doigts et remonter jusqu'aux 2/3 de la hampe : le corps doit être fin, voire transparent (d'où l'intérêt d'avoir réalisé un sous-corps en fil à spires jointives).


4 - Préparer une touffe de cdc pour les ailes et les fixer pointes en arrière aux 2/3 de la hampe.


5 - Réaliser un fuseau de dubbing épais sur le fil et former un thorax. Une fois le thorax réalisé, retirer le dubbing superflu du fil.



6 - rabattre la touffe de cdc vers l'oeillet afin de former un sac alaire et
la fixer près de l'oeillet.




7 - rabatte la touffe de cdc vers l'arrière pour figurer les ailes (voire une seule aile) : former une tête avec la soie de montage en remontant en arrière afin de bloquer les ailes.

Nymphes pour blancs ? (mouche-fr)

Bonne discussion lancée par JC: Nymphes pour blancs ? (mouche-fr)

Canal de Miribel - Petite sortie

Vendredi 23, de 10 à 12h, grand beau temps mais lourd ni même trop chaud (sauf dans les waders...). Je sais que c'est le pire moment de la journée pour pêcher mais je n'ai que ça. Donc je suis parti à la recherche des chevesnes du canal, et je suis retourné sur le spot où JC m'avait emmené cet hiver et dont il m'avait de nouveau dit du bien. En effet, lorsque j'arrive il y a trois ou quatre paquebots qui tournent... et trois carpes alignées sous le tronc d'arbre. Je descends un peu en aval pour les prendre à revers héhéhé - en fait en revers héhéhé puisque je suis rive gauche.

Une fois installé un peu en-dessous je donne tout de même un petit lancer en aval de moi, où un petit courant me semble approprié. Premier lancer (gros sedge cervidé touffu). Un remous à côté de ma mouche. Je laisse dériver, sachant que souvent les chevesnes ne prennent pas immédiatement. En effet, deux secondes après, gobage et je vois mon bdl se tendre (marrant, je n'avais encore jamais remarqué ça jusqu'ici). Je ferre, le poisson se débat et... ping. Je commence à me faire le reproche de n'avoir pas donné de mou après le ferrage (cause de casse surles chevesnes largement observée l'an dernier). En fait, ma mouche est toujours au bout de ma pointe, le poisson s'est juste dépiqué. Dommage, c'était plutôt joli.

Je ne ferai rien au-dessus : ce spot est difficile à approcher de la berge. Pas question de descendre dans l'eau, qui est très très trouble (fonte ?). Bah, une bonne promenade tout de même, et quelques lancers en revers satisfaisants : je pense à bien laisser la soie s'étendre derrière moi avant le coup avant. Et lorsque j'y pense, je bloque bien à l'avant. Merci Yann :-)

BRA (1) - Un coup du soir un peu trop calme

On pouvait difficilement imaginer mieux pour la pêche : temps chaud et lourd et même de petites gouttes de pluie quand je suis arrivé à Pont de Chazey (après avoir loupé la sortie, habitué que je suis à sortir à Ambérieux !). Je m'attendais donc à des gobages en pagaille...

Il y a bien eu quelques éclosions, qui se sont nettement intensifiées en fin de journée. Rares MDM, surtout des éphémères claires ou jaunes. Très peu de tricoptères. Des quantités de... p*tain de moustiques, surtout ! Mais des gobages, pas des masses. Et sur ces grands courants à ombres le gobage est presque toujours trop loin :-( En plus, j'hésite toujours pour l'interprétation entre gobage et remous.

Les trois ombres que j'ai piqués avaient, eux, bel et bien gobé. Placés dans peu d'eau et pas chipoteurs comme ceux de l'Albarine, pour une taille pourtant identique (entre 20 cm et 25 cm). L'un a pris une peute corps en dubbing de lièvre olive et tête rouge (h 18), et les deux autres une Fratnik punk :-) J'en ai d'ailleurs laissé une dans la gorge de l'un d'eux, en espérant qu'il réussirait à recracher cet hameçon sans ardillon. Décidément, celui-ci n'avait pas pris du bout des lèvres ! (Pêche aval comme il se doit).

Petit motif de satisfaction : pour deux d'entre eux, c'était après un lancer en revers - qui semble donc bien en voie d'amélioration :-))

En toute fin de soirée, j'étais bien placé pour deux gobages, mais pas moyen de faire monter les poissons sur mes sedges. Je pêchais un courant plus profond (eau jusqu'à la taille).

J'avais démarré avec une petite pêche des bordures, mais le niveau est si bas que les caches dans les racines, là où j'étais, sont découvertes : il ne restait plus que de minuscules chevesnes.

Bref soirée sympa - je deviens difficile : trois ombres, c'est bien ! A bien y réfléchir, c'est même ma meilleure sortie sur la BRA :-)

UNR : peintures nymphes en plomb

- Alcyon Porcelaine 150 (Pebeo)
- Vitrail
- Ceramic 170

Suran (2) - Un plaisir simple

Petite journée (10h - 15h) au même endroit que la fois précédente. Cette fois j'avais mis les wads et j'ai donc pu explorer un peu plus haut et plus bas.

Il est clair que ce sont les pires heures de la journée pour pêcher, mais c'est le seul créneau dont je dispose. Et finalement c'est pour cela que j'ai choisi le Suran. Pas de pression, et de bonnes conditions pour mettre en application les trucs vus avec Yann.

Résultat : une demi-douzaine de chevesnes, une perche soleil (non remise à l'eau) et une vandoise.

Notes de la journée sur le Guiers

Histoire de ne pas perdre de vue les remarques de Yann.

Problème de poser. Alors que j'avais bien travaillé toute la journée sur du perfectionnement (poser courbe, lancer revers, lancer roulé), la journée s'est terminée avec un gros problème de poser lors du lancer droit : grand manque de précision et de dynamique qui se manifeste par un mouvement erratique du bdl au moment du poser. Un "parasite", comme l'a qualifié Yann. Genre le bdl ne s'étend pas et se pose mollement sur le côté. On dirait un poser courbe involontaire. Un truc d'autant plus bizarre que mes faux lancers se déroulaient convenablement et que cela n'apparaissait que lors du dernier lancer.

Il faut que je fasse attention à ne pas décharger la canne en laissant filer du fil trop tôt avec la main gauche. Yann m'a conseillé de fouetter avec la main gauche près de la main droite pour éliminer cela. Et pour être sûr que le bdl va s'étendre, de donner même un petit retrait à la soie lors du poser

Sans oublier les conseils classiques pour lancer :
- accélération progressive, régulière et sans a-coups (j'ai parfois tendance à démarrer trop fort)
- blocage avant à 10h : je dois voir la soie + bdl se déployer avant de poser
- pas trop loin en arrière (1h plutôt que 2h)
- laisser le temps que la soie se déploie en arrière.

Conseils classiques, oui, mais toute l'utilité de faire appel à un guide professionnel est de montrer que cela s'applique à soi, que cela permettra de supprimer (souhaitons-le) certains défauts.

Je pense qu'il y avait une part de fatigue : j'avais le poignet douloureux à force de lancer, il n'est pas impossible que j'ai modifié la position de ma main sur la poignée, adoptant involontairement un "V-grip" comme l'appelle Mel Krieger. Et lors du dernier lancer je reprenais la position classique de la main avec pouce vers le haut. C'est juste mon analyse a posteriori, il faut que je valide au bord de l'eau.

En tous cas, Yann ne joue pas du poignet pour le blocage, contrairement à ce que j'ai pu voir dans des vidéos (Joan Wulff). Il me conseille également de ne pas fouetter avec la canne trop oblique - sauf si la situation le demande.

Concernant le revers, il faut que je pense bien au blocage pour déployer le bdl. Lors de cette journée je me suis rendu compte que je bloquais mieux si je me penchais à gauche et que je pouvais donc lancer en faisant travailler le couple bras-avt-bras en ligne. Un peu comme si c'était le coude qui menait le cancre - comme chez les "pullers" chers à Paul Arden ;-)

Enfin pour le lancer courbe, il est nécessaire de varier l'intensité du lancer. Regarder Yann le faire était extraordinaire. Ce sera plus difficile à reproduire sans l'avoir à côté pour suivre le bon exemple.

Yann Caleri, un guide très recommandable

Une grande journée d'apprentissage ce mardi avec Yann Caleri : très sympa et pédagogue bien qu'il démarre son activité de guide. Il compense son manque d'expérience de guide par des qualités humaines qui font de lui déjà un bon prof (et des qualités techniques hors pair) : il est attentif, prévenant et clair dans ses explications. Il sait analyser les défauts de ses élèves et proposer des solutions adaptées. On voit bien que ça lui plait de transmettre son savoir - je lui souhaite de garder longtemps cet enthousiasme car c'est un vrai atout.

Par ailleurs, c'est un guide qui se consacre complètement à son client : il ne profite pas d'être au bord de l'eau pour pêcher - contrairement à d'autres guides apparemment. Les seules fois où il a pris sa canne, c'était pour me montrer une technique ou me donner un exemple, ou à ma demande, pour le plaisir de le voir faire.

J'avais une petite réticence à l'origine liée à son titre de champion du monde par équipe de pêche à la mouche, et surtout au fait qu'il pratiquait la compétition. Peut-être parce que dans mon esprit un moucheur de compétition est un type qui ne voit que la rentabilité, enchaîne les coups l'un après l'autre à toute allure, etc. En fait Yann m'a expliqué que la compétition demandait souvent de la finesse et de la créativité pour trouver des solutions nouvelles sur certains coups, tandis que sur certains secteurs en effet il faut comme il le dit "pêcher comme un bourrin". Et puis, soulignait-il, il passe beaucoup de temps à pêcher hors compétition et dans ce cas profitait pleinement de la pêche, de la rivière et de son environnement. Même si mes préjugés n'étaient pas très forts, il m'a convaincu qu'il ne faut pas mettre tous les compétiteurs dans le même sac.

Malgré son titre, il est simple et très modeste : c'est toujours moi qui ai amené ce sujet sur le tapis - et il n'en a même pas profité pour se vanter ! Et puis, c'est très rassurant de savoir que le bonhomme qui vous conseille est techniquement irréprochable. Sinon, on est toujours tenté de remettre des détails en cause : on trouve tant de théories dans les bouquins, les revues, les vidéos...

Pour finir, c'est un bonheur de regarder un aussi bon pêcheur pêcher : souplesse des lancers, douceur des posers, précision... Pfff ! J'en suis encore ébloui :-)

Bref, une adresse trois étoiles pour qui cherche un guide en Rhône-Alpes, en particulier vers Grenoble - mais il pratique d'autres destinations et son territoire va certainement s'étendre à l'étranger.

Message perso : Bonne chance pour le développement de ton activité, Yann. Et certainement à une prochaine fois !

La mouche tandem

La mouche tandem

eur-flyfish@

eur-flyfish@

Chouette blog: Pierrick

Pas eu le temps d'aller voir à fond, mais l'attitude de pierrick, passoinné de pêche et amoureux des rivières me plait beaucoup - puisque je m'y retrouve un peu : Recueil...

Sawyer montant une PT

Sawyer montant une PT : séquence de photos (merci à JM pour le lien)

Lac accessible

Un lac "accessible" évoqué ici, pour moi (merci DoM et Gesmik) : Nouveau site sur les lacs de montagne en Savoie - Forum - P?che ?la mouche - www.mouche-fr.com

Journée guide - les prévisions météo sont bonnes

Insouciant ? Trop optimiste ? Je ne pense être ni l'un ni l'autre, pourtant j'avoue que ne me suis pas vraiment inquiété de temps qu'il ferait pour ma sortie avec Yann Caleri sur le Guiers mardi. En fait je n'y pense que depuis jeudi, ayant constaté le froid sur l'Albarine.

Donc ce matin je me suis rendu chez nos excellents amis de Meté-eau Franche,
pour de bonnes nouvelles :

Pour le coup du soir ça ne se présente pas mal non plus:
Un coup d'oeil sur le vent tout de même (après cette journée sur l'Albarine, je suis sur mes gardes) :

Allez, dernière vérif sur pleinchamp,
puisque la météo n'est pas identique chez nos deux sources :

Albarine (3) - Ca bouillonne avec JC

Jamais vu ça : une rivière qui presque bouillonne de gobages. Bon, des gobages d'ombres chipoteurs (comme l'a décrit JC sur mouche-fr), mais tout de même. Ca fait plaisir de voir autant de poissons en activité et ça donne de l'espoir au moucheur en sèche - alors qu'avec le temps très frais de ces derniers jours j'avais peur de ne pas voir un seul rond. Au fait, pour une fois et après la suée en Ardèche, j'étais bien content d'avoir des waders néoprène pour le coup du soir - mais pendant toute l'après-midi j'avais pêché de la rive, c'est tout de même plus confortable. A part ça un débit parfait et une eau bien transparente - alors que la BRA était à plus de 150 m3 et certainement chocolat.

Pas grand-chose à ajouter aux remarques de JC. Nous avons donc pêché au champ de Greg puis le NK au-dessus et coup de soir à Saint-Rambert. Là encore, je tombe sur des gobages réguliers, à répétition - en fait pas des gobages mais de la prise d'émergentes ou quelque chose de ce style... pas moyen de faire monter les poissons sur des sedges. Tant pis, au moins il y avait l'excitation du moment.

Bilan - accessoire comme toujours (d'autant que j'ai atteint mon "quota de satisfaction") : mes deux premiers ombres, dont un de 28 cm. Les mouches qui ont marché : ZC13, Marjan Pnk (deux montées immédiatement après l'avoir montée, dont le gros évoqué ci-dessous), sedge cane tête et corps rouille.

J'ai touché un gros poisson à un moment, tenu trois secondes (le temps de me dire que la canne était bien pliée) puis LDR comme dit Gierach*. J'ai d'abord cru à une casse pour avoir trop bridé le poisson, mais en fait il s'était décroché.

* Long distance release, soit "relâché à distance" ;-)

mouche-fr : éclosions simultanées

Encore une discussion intéressante (à noter particulièrement la réponse de Michou) : Que faire qd plein d'éclosions simultanées ?

Teinture acide picrique

Le premier essai démarre maintenant : j'ai mis quelques plumes à minuit : sarcelle et cdc, en prévision de montage de mdm. Je sortirai les première plumes demain soir et les autres peut-être en deux fois.

Merci Toy

Pour mon premier texte après cette semaine de vacances en Ardèche, après un jour et demi de pêche (inespéré!), je veux d'abord et avant tout remercier Pascal pour son accueil et sa gentillesse.

Quelques précisions ici, sur mouche-fr.

Et la suite dans ce blog, dès que possible.

Ardèche - Une journée avec Toy

Ardèche - Aprem parfaite aux étangs de Montselgues

Déjà un premier aperçu ici :
Recherche coins de pêche en Ardèche

Kit de montage canne

H&H IM6 Rod Buiding Kits with matte charcoal Rainshadow blanks: Rainshadow matte charcoal IM6 graphite blanks, Pacific Bay uplocking (U3) reel seat with cocobolo inserts and a black finish, hard chrome/black fly rod guide sets and tip top, hookkeeper, H&H reverse half wells inletted cork grip, winding check, flex coat, rod builder's epoxy, 3 brushes, green thread and tip top cement. Instructions not included.

Voici le modèle que j'ai commandé : une 9 pieds soie de 3, 2 brins. "Moderate fast action", indique le catalogue. Ca me convient très bien, surtout le terme "moderate" ;-)

Je me demande si je vais réussir à garder cette distraction pour la période "hors-saison"... Encore faut-il que la commande arrive avant cet hiver puisque JC n'a pas de nouvelles de Hook and Hackle un mois quasiment après la commande !

Souvenirs de Virieu

Deux vaillants marins partant à l'assaut des grosses truites de Virieu. C'est bizarre, je ne souviens vraiment pas être allé pêcher là-bas cette année ;-) Il fait beau, ils ont dû bien s'amuser :-)

Gère (5) - No-kill "campagne"

Les découvertes se succèdent ces derniers jours - mais les poissons ne sont toujours pas au rendez-vous : tout un dimanche matin avec Jean-Marc et Sylvain, mais pas un seul gobage. Et le secteur ne se prête pas vraiment à la NAV (du moins le peu que je pratique). Jean-Marc prendra tout de même deux truites en nymphe (avec indic), alors que Sylvain finira au lancer.

Le parcours est joli, (photo ci-contre: sous le pont, un courant assez puissant et quelques coups bien marqués) assez adapté à la pêche à la mouche, d'autant que cette excellente APP a bien dégagé les bords (mais pas trop), permettant de fouetter même lorsqu'on ne pratique pas le roulé. Moi je commence à m'en sortir, surtout à l'aide de ce bdl Leonardo.

J'ai été surpris de voir que JM éprouve de grandes difficultés avec le roulé - c'est une litote :-) Si je finis par maîtriser cette technique je serais heureux de lui faire profiter de ce savoir car ce lancé m'a l'air terriblement utile. En tous cas j'y ai de plus en plus recours... même si jusqu'ici aucun poisson n'est venu récompenser cette assiduité. La pêche est vraiment maigre pour moi cette année, surtout si je compare avec l'an dernier. Tant pis, je crois que c'était vraiment important l'année passée, moins celle-ci. Ah bon ? ;-)

Le parcours au-dessus du pont : au premier abord, ça semble un peu monotone car rectiligne avec un courant assez uniforme. Mais les berges sont faites de racines et d'obstacles qui créent de nombreux petits courants...

Faute de poissons, je me suis intéressé à la nature, remarquant des sedges très foncés et un autre dans les marrons qui est venu se poser sur moi, aile froissée (une couleur proche d'une plume de flanc de cane...). J'en ai profité pour regarder la couleur de son abdomen: gris moyen.


J'ai vu aussi une mouche de mai - grosse comme un papillon. Il faut dire que la veille Jean-Marc avait fait une belle pêche sur le même secteur avec une éclosion de mdm. J'avais donc monté en hâte le soir précédent quelques mouches en suivant une fiche de Gryff (il est Normand et doit donc s'y connaître en mdm!). J'en ai monté trois, et comme mes camarades n'en étaient pas pourvus je leur en ai donné en arrivant sur la Gère, espérant pouvoir tester ce montage. Ca sera donc pour une prochaine fois.

Emergente de mdm, par Gryff

Et encore une photo d'une éclosion... d'araignées, prise pour l'instruction de mes filles.

En allant dans l'Allier

Je me suis rendu deux jours dans l'Aller pour le boulot. J'ai gratté deux heures lors du trajet aller pour découvrir la Bouble :



Juste avant, j'avais traversé la Sioule, que j'envisageais de pêcher au retour.


Mais au retour je n'étais plus dans ce secteur-là. C'est donc à une autre rivière, de la Loire, que j'ai consacré une petite heure juste avant d'arriver à Lyon : le Gier.

Quelle mouche fait-il ?

Présentation intéressante sur un site perso bien foutu (que je trouve en préparant mon passage dans l'Allier) : Insectes et mouches pour la p?che , imitations

PRA (1) - Premier contact très prometteur

Je me mets souvent la pression bêtement, en considérant qu'une sortie réussie est synonyme de poissons pris. Je lutte contre cette pensée en permanence, tant il est vrai que le plaisir de la pêche ne se limite pas aux prises (et relâchers!). Il y a peut-être là un atavisme de prédateur dont j'ai du mal à me défaire...

En tous cas, il n'y a aucune pression lorsque je découvre une nouvelle rivière ou un nouveau coin : la découverte à elle seule suffit à mon plaisir. Donc au programme de la journée, la découverte d'une petite rivière de l'Ain repérée depuis longtemps dans les "coins de pêche" de Pêche Mouche et dont Cédric m'avait rappelé l'existence lors de mon anniversaire. Au départ, je pensais n'y faire qu'une rapide reconnaissance avant d'aller pêcher avec Jean-Marc, mais le Suran que nous avions prévu de pêcher était en pleine crue dont nous sommes revenus sur la Petite dont les eaux étaient encore claires quand j'y étais. Coup de chance.

Nous nous garons au premier pont, JM voit tout de suite un gobage... un chevesne semble-t-il. Il descend prospecter le courant en aval (photo ci-dessous), alors que je descends juste sous le pont pour pêcher les ralentis (photo ci-contre). Un gobage discret, qui se répète deux ou trois fois. C'est une fin de courant, le poissons se déplace - ou bien il y en a deux. D'abord une montée courte (ou un ferrage trop tardif...). Et puis je prends ce poisson : une petite truite (15 cm), alors que je m'attendais à un nouveau chevesne (j'en avais pris un le matin juste au-dessus de la confluence, un petit gobeur discret là encore, qui n'était pas monté facilement). Mouche : sedge elk-cdc foncé. Une jolie fario à la robe claire. C'est con mais elle m'a fait plus plaisir que le cabot du matin. A croire que je deviens snob.

J'ai oublié de dire qu'il pleuvait régulièrement : averse, éclaircie, averse, pluie fine, averse, etc. Un bon temps pour la pêche, même si la température s'était bien rachaichie. Hier dimanche letemps semblait parfait : assez lourd avec quelques averses, j'avais bien regretté de ne pas pouvoir me libérer (barbecue avec les parents des copains d'Eléonore), mais la perspective d'une sortie le lendemain suffisait à calmer l'envie. Pourtant, malgré ce temps quasi idéal JM n'avait pas eu d'activité à Blyes. Peut-être parce que la BRA était en train de monter. En tous cas, nous avions eu une belle éclosion, d'insectes clairs, jaune-beige-raphia, aussi bien pour le corps que les ailes. Pour autant, pas d'activité en dehors de cette petite truite - car elle était seule en fait : une fois piquée les gobages ont cessé.

Et puis une plus grosse averse nous a amenés à trouver refuge dans une voiture. Accalmie, nous ressortons pour pêcher l'amont du pont. Et là de nouveau une longue longue averse. Je finis par être si trempé (il faut dire que c'était déjà bien mouillé!) que je retourne à la voiture pour retirer ma chemise et passer, torse nu, mon blouson que je n'avais pas encore mis. JM me rejoint quelques minutes plus tard : c'est devenu impêchable, et malgré les éclosions qui se poursuivent (que d'hirondelles au-dessus de la rivière!) on ne voit toujours pas d'activité. Quitte à ne pas pêcher, nous décidons de remonter la rivière en voiture pour poursuivre la découverte.

Au pont suivant, c'est un petit paradis : un magnifique courant dans un petit virage en aval, et surtout en amont... un gobage ! Puis deux ! Puis trois ! Je sors vite ma canne de la voiture, alors que JM bon camarade reste en arrière "pour me voir la prendre" dit-il :-). Finalement il me rejoindra quelques minutes plus tard et nous pêcherons les gobages en alternance. Très sympa de pratiquer comme ça, et puis ça permet de bien observer comment pêche l'autre.

Est-ce de me savoir observé ? L'impatience de profiter de ces gobages ? En tous cas je lance assez mal, pas bien précis, des lancers souvent plaqués. En tous cas les truites apprécient ma mouche, une cervilièvre originale d'Olivier Balme sur h16 qui est vraiment bien dans les tons : j'ai plusieurs montées, mais pas moyen de piquer le poisson. Sauf une fois, mais elle se dépique tout de suite. C'est déjà ça.

Un mot sur les montées-refus : je crois sur le coup à des refus mais JM me dit que je ferre trop tard, m'explique que les truites de torrents sont très promptes à recracher. Je fais un gros effort pour bien ramener la soie à mesure que la mouche dérive, je ferre plus vite - rien n'y fait. Plusieurs fois, JM croit que j'ai cassé, car je ferre de plus en plus violemment!

Les poissons ne montent plus : ils ont dû se lasser de monter pour rien :-) Et la pluie se remet à tomber. Alors nous décidons d'aller visiter un peu plus haut : il y a de jolis courants. Je demande à JM de m'expliquer comment il pêcherait ce secteur-là, et il passe quelques minutes à me dire comment il procèderait en l'absence de gobages, car cette rivière correspond bien aux torrents de Corrèze qu'il pratique régulièrement.

Petite leçon : remonter la berge à gauche pour pouvoir fouetter à l'aise. D'abord poser sa mouche là où on va avancer, pour s'assurer qu'on ne risque pas de marcher sur une truite ;-) puis poser d'abord devant les cailloux et autour. JM me dit quque lorsqu'un rocher est à 1 m de la berge, si la truite est sur le côté elle sera plutôt du côté du centre de la rivière que côté berge. Il me semblait avoir lu le contraire, mais maintenant ce sont les conseils de JM que je vais suivre.

Allez, pour finir une photo de cette petite rivière (ici à son embouchure) dont je tais le nom , contrairement à mes habitudes, car elle n'est vraiment pas large et son cours vraiment réduit : inenvisageable de pêcher nombreux là-bas. PM avait bien fait d'en parler...

Je l'appellerai donc la PRA, pour "Petite rivière de l'Ain"

Moana : techniques de pêche

Un site à (re)découvrir : Les différentes techniques de pêche à la mouche. J'y trouverai peut-être les infos nécessaires pour piquer enfin un barbeau, à l'occasion de ma prochaine sortie sur le Suran, où j'en ai repéré quelques-uns.

Suran (1) - Agréable découverte

Parmi les plaisirs de la pêche, je classe assez haut la découverte d'une nouvelle rivière. Paradoxal, puisqu'avec mon manque de confiance congénital j'apprécie hautement de me retrouver dans des situations familières : savoir que le coin est poissoneux et où sont les poissons, ça facilite tout de même grandement la tâche.

Et pourtant. J'avais pu repérer cette rivière dimanche, lors du traditionnel déjeuner de famille avant la cueillette du muguet : avant de nous rendre au restaurant, nous avions (toute la petite famille) trouvé un chemin d'accès à cette rivière dont je ne connaissais encore que l'embouchure avec la BRA. Une minute d'arrêt, juste le temps de voir une bien jolie rivière, une eau claire, quelques chevesnes et des mouches de Saint-Marc.

J'étais plutôt fier d'identifier ces mouches à la silhouette si particulière. Il se trouv que j'avais lu un fil à leur sujet peu de temps avant sur Gob. Donc j'ai fait un peu étalage de ma science (nom scientifique: bibio marci). J'étais bien décidé à aller au plus vite pêcher cette rivière. Ce qui fut fait deux jours après, pendant que les grands-parents emmenaient les filles à Peaugres. Donc petite journée de pêche, de 11h30 à 16h.

Cela peut paraître bizarre de faire une heure de route pour aller pêcher une rivière de 2e catégorie, surtout lorsque sur son chemin on passe près de la BRA et de l'Albarine. Disons que je m'étais un peu trop cassé les dents sur mes rivières habituelles ces derniers temps et que j'étais fermement décidé cette fois à rentrer satisfait de cette sortie. Et puis, j'étais tranquille : pas vu un seul autre pêcheur. C'est rare sur les rivières réputées de la région. J'avais un peu en tête un post de fmiège sur les rivières de 2e cat négligées et pourtant bien intéressantes. D'autant qu'il me semble que ce secteur-là est encore en 1ere...

C'est vrai, j'aurais peut-être pu prendre quelques truites sur l'Albarine, plutôt que mes six chevesnes. Aurais-je été plus heureux ? Pas sûr. J'étais en tous cas très satisfait des deux premiers poissons piqués en NAV de ma saison (sur une chamoisine casquée, si facile à suivre que je voyais la prise). Et ensuite quatre en sèche. Le premier était le plus gros, dans les 35 cm. Il s'est précipité dès qu'il l'a vue sur mon sedge elk-cdc (montage indiqué sur ce blog il y a quelque temps).

Des poissons tous pêchés dans des conditions pas simples, avec plein de végétation autour : roulé impératif ou juste un petit coup de fouet sans soie dehors mais avec l'aide du très dynamique bdl Léonardo. Autre motif de satisfaction : de bonnes approches (la lenteur et la patience sont mes alliées) sur ces poissons souvent méfiants.

Il faisait chaud, je n'ai pas passé mes wads et pêché de la berge. Finalement, je n'ai pas encore passé ce lourd équipement de la saison ! Je vais bien finir par le faire, mais mes nouveaux wads sont lourds et épais - je me demande si cet achat était très judicieux... J'ai tout de même regretté de ne pas les avoir mis un peu plus tard, lorsque je suis parti explorer vers l'amont : ils y avait de gros cabots qui se tenaient en fin de courant que je n'ai pas pu toucher. Là encore, pas d'autre moyen que le roulé et même si j'ai réussi à lancer relativement loin en roulé revers (je m'en sors mieux qu'en coup droit), pas moyen de les atteindre. La prochaine fois, je passe les wads et je commence par là!

Avec une petite surprise sur ce spot : un serpent qui a traversé
non loin de moi. C'est la petite tête qui dépasse en bas de la photo

Les premiers d'Eléonore

"Finalement Papa je préfère pêcher comme ça (ndr: au coup) qu'à la mouche..." Elle était si contente d'avoir pris deux poissons, ses deux premiers poissons, que ce plaisir surpassait le reste, et notamment l'envie de suivre son père.

Très bien ma grande, le plus important est de te faire plaisir, de "toucher du poisson". De ressentir l'excitation de voir le bouchon plonger, de ferrer et sentir qu'il y a quelque chose qui gigote au bout. Tu sais, moi aussi c'est par là que j'ai commencé, toutes ces années à pêcher la Petite Morte à Vellemoz.

La pêche à la mouche tu y viendras plus tard, il n'y a pas d'urgence. Ca te laisse le temps de développer ta coordination, ton oeil, ton envie... et à moi de progresser pour mieux t'aider à débuter, dans quelques années !

En attendant bravo ma fille ! Il y a encore une bonne marge de progression : le premier poisson était un alevin de 2 cm, harponné par hasard (mais ça ne retire rien à la fierté!). Le second faisait tout de même 5 cm, pris de manière tout à fait orthodoxe. Le gros asticot rouge remplissait toute sa gueule, je me demande s'il aurait pu l'avaler.

Encore bravo Eléonore. Ce premier succès va t'aider à surmonter l'impatience et la frustration. Parce que tout de même, qu'est-ce que c'est chiant, la pêche au coup ! Tu verras, dans quelques années, on va drôlement s'amuser à la mouche ;-)

Là où tout le monde va ?

Un post vraiment pas con de fmiege : L?o?tout le monde va! - Forum - P?che ?la mouche - www.mouche-fr.com

Bibio marci au bord du Suran

Vu hier des nuages de mouches de la saint-Marc (bibio marci) pas loin du Suran, que j'étais allé découvrir 5 mn en famùille puisque nous déjeunions à deux pas. Je suis dôlemenr fier d'avoir reconnu cette mouche que je ne connaissais pas, uniquement grâce à des descriptions lues ici ou là sans grande attention puisque je ne me sentais pas vraiment concerné. Justement j'avais lu sur gobages une petite discussion au sujet de cette mouche : pensez-y !! St MArc !!

J'ai trouvé également de la matière sur mouche-fr : Mouche de la Saint-Marc - Forum - P?che ?la mouche - www.mouche-fr.com

BRA : le bon niveau !

Ca y est, après des semaines de crue la BRA retrouve un bon débit: inférieur à 80 m3 (même si elle est semble-t-il pêchable à partir de 100 m3). Evidemment c'est sans parler des lâchers de la maudite féé électricité.

Cette nouvelle doit exciter quelques-uns de mes amis passionnés par cette rivière et ses grosses truites - moi je ne la pêche pas souvent, par manque de repères. En même temps, si je veux changer cela il faut bien que j'y aille. D'ailleurs, une sortie est prévue avec le Présid'Hut... Ce mois-ci est un peu chargé, mais en juin peut-être.

Montages détaillés JMC

Je ne sais pas qui est derrière ce site, mais il donne plein de montages tirés de cds JMC... : p?che ?la mouche et montages

Sélection de mouches Poencet

Ma selection de mouche pour l'aube et côte d'or

Future sortie avec Yann Caleri

Ca y est, la date est arrêtée : ce sera donc le mardi 6 juin - pour fêter ma "débauche" des maires ruraux.

En fait c'est dans à peine plus d'un mois :-))))))))))))))))))

fiche de montage de la mouche de mai foam

fiche de montage de la mouche de mai foam

Albarine (2) - Mais où sont les gobages ?

Petite sortie, de 14h45 à 17h15 , mais quel plaisir de retrouver cette si jolie rivière au mieux de sa forme : eau claire et bons niveaux. Il ne manquait que les gobages ! C'est vraiment rageant, d'autant que c'est la même chose sur la Gère depuis le début de la saison.

Heureusement, il y a tout de même eu un moment de prises d'émergentes dans la pellicule et une petite truite prise (enfin... piquée-dépiquée - mais ça je m'en fiche vraiment). En revanche, plusieurs refus / montées courtes, ça ça énerve d'autant plus qu'en général c'est la sanction d'une mauvaise présentation.


J'étais sur le secteur de la passerelle (ceux qui connaissent auront reconnu), que je pensais plus facilement pêchable en début de saison (rappel : interdit de pêcher dans l'eau jusqu'à l'ouverture de l'ombre). En fait c'est vraiment très encombré. Je n'ai finalement pêché qu'un seul secteur un peu dégagé, mais en utilisant presque uniquement le roulé revers. Pas simple, mais c'est le genre de situation qu'il ne faut pas éviter si on veut progresser. Je ne m'en suis pas trop mal tiré, c'est encourageant. Problème : j'atteins vite une limite que je ne parviens pas à dépasser. Idem en revers. Là où je pêchais ce n'étais pas trop handicapant mais j'ai bien l'intention de travailler cette technique avec Yann Caleri.

J'ai découvert que l'un des problèmes, lorsqu'on pêche en roulé pour cause de végétation derrière soi, est le ferrage... en cas de refus : la mouche se retrouve dans les arbres. Ce n'est qu'à la fin que je me suis souvenu avoir lu que dans ce cas il était particulièrement judicieux de ferrer latéral.


Pas de gobages, donc, pourtant lorsque j'ai traversé la rivière j'ai vu de belles grosses ecdyos (je crois) qui volaient au-dessus du pont où j'étais allé observer la rivière avant de m'équiper. Résultat: je m'équipe en vitesse ! Et je croise deux moucheurs qui rentrent à leur voiture en me disant qu'ils n'ont rien fait et qu'ils n'ont pas vu un seul gobage...

C'est vrai que je n'ai pas vu d'activité franche. Juste des petits poissons sur des émergentes. Et un imago que j'avais vu dériver et qui s'est fait aspirer lorsqu'il est passé au-dessus d'une des truites que j'avais repérées. C'est Christian qui m'a appris à regarder les insectes qui dérivent pour voir s'ils se font prendre et où ! L'ennui c'est qu'en général je n'identifie pas l'insecte. Mais ça viendra :-) Pas vu d'ecdyos sur l'eau : elles sont peut-être retombées plus tard. Mais je n'y étais plus...

Bref quelques bonnes heures au bord de de l'eau même si les poissons n'étaient pas au rendez-vous.

Future rencontre avec Toy

Toy au téléphone ce matin - qui n'est pas rhumato, qu'on se le dise ! mais travaille dans l'éducation nationale. Très sympa, je sens que ça va être un plaisir de le rencontrer et de pêcher ensemble.

En principe pourra faire le pont de l'Ascension donc on pêchera jeudi ou vendredi. Je l'appelle quand j'arrive pour mettre ça au point. S'il fait très beau on fera autre chose que la Beaume l'aprem car il y fait très chaud mais OK pour le soir. Alors, Pont de labeaume ou monter sur le plateau : la Loire ?

Conseil mouches : Ecdyo : corps rouge brique + colerette rousse.
cdc corps jaune
sedge colerette rousse et ailes fait avec 2 plumes de cdc.

Mieux vaut prendre les wads pour pêcher partout.

Emergente d'ecdyo ? (mouche-fr)

Une réponse très complète de Michou à une question que j'ai posée à propos des émergentes d'ecdyo :Emergente d'ecdyo ? - Forum - P?che ?la mouche - www.mouche-fr.com

Je vais essayer cela pour vérifier que j'ai bien compris ;-)

Albarine ?

Ah, les niveaux de l'Albarine sont enfin bons. Il fait très beau à Lyon mais en principe il y a de la pluie sur l'Ain... Alors je vais peut-être bien me faire un peu de pêche demain si je réussis à quitter le boulot :-)

Web guide : Hervé Thomas

Pas encore eu le temps d'aller le voir dans le détail, mais ça m'a l'air intéressant : Informations pour les p?cheurs ?la mouche et les amoureux de la nature

La Beaume en Ardèche, rivière de mes futures vacances

Sachant que je serai à Joyeuse fin mai (aux Mas de la Bastide), l'excellent Chmoufr Toy a préparé un petit reportage sur la Beaume : En v'là une nouvelle!!! - www.mouche-fr.com

Je ne m'attendais pas à une rivière si petite - mais tant mieux, encore une situation de pêche différente à découvrir ! Elle est vraiment magnifique et dans un cadre qui va bien me changer :-)

Toy me propos très gentiment une sortie. Ca serait formidable que cela puise se faire. Je devrais pouvoir gratter une journée...

FAQ montage de cannes (US)

Justement j'avais ça dans mes favoris:Rodbuilding FAQ

Et maintenant le montage de canne...

Je dois être un peu marteau : je viens de commander des blanks et un kit de montage de canne pour une 9 pieds soie de 3 en 2 brins. Pas cher, dans les 70 dollars. A l'origine c'était pour m'entraîner au montage et j'ai failli prendre une petite 7 pieds, histoire de compléter ma gamme. Mais comme je ne fréquente pas les ruisseaux boisés, je n'en aurais quasiment pas eu l'utilité. J'aurais pu me mentir en pensant la faire pour Eléonore, mais elle n'en a pas besoin puisqu'elle n'est pas encore prête. Autant lui faire sa canne quand ça sera le moment, elle ne l'appréciera que plus.

J'avais envie d'une soie de 3 depuis un moment, histoire de gagner en discrétion. 9 pieds correspond bien aux rivières que je pratique. Deux brins pour limiter la note et me rendre le montage plus facile - car tout de même c'est mon premier essai.

Encore une aventure, encore une petite folie :-)

Conseils peche en lac d'altitude - Gobages.com

Quelques conseils pour la pche en lac d'altitude : Peche en lac d'altitude |Gobages.com

Gère 3 - Reprise !

Grosse semaine de boulot (bouclage très à la bourre) + entretien à préparer : j'ai réussi à ne pas de connecter sur mouche-fr et à ne (presque) pas penser à la pêche depuis quatre jours : un véritable exploit !

En même temps, j'avais prévu de passer l'après-midi sur la Gère après mon entretien à Saint-Etienne. Une fois là-bas, j'ai envisagé d'aller voir le Giers vers Givors. On ne m'en a pas trop dit du bien, et la rivière longe une autoroute très très fréquentée, mais la découverte d'une rivière est toujours tentante. Mais comme j'avais mon équipement "Gère-début-de-saison", donc sans waders, ça m'en semblé compliqué.

Donc direction Vienne, et le plaisir de retrouver cette rivière à son niveau habituel. Eau encore un peu trouble mais la pêche à vue était possible car grand soleil. Le seul problème, c'est que les truites attaquées en NAV ne semblent jamais se nourrir (elles sont collées au fond). Je n'en ai fait bouger qu'une petite, sur mon premier lancer. Pas le moindre gobage dans l'après-midi. L'activité a peut-être démarré juste avant que je parte : j'ai vu du mouvement, style prise d'émergentes, deux ou trois fois dans des bords de courants. Mais je devais plier.

Justement JC arrivait. Je lui ai demandé de ne surtout pas me dire si les poissons s'étaient activés après mon départ...

Seul côté positif : j'ai pêché pour la première fois avec le bdl Léonardo (Dans l'encyclopédie WikiMouche, c'est le "Passe-partout" de Christian) pour 9 pieds et j'ai apprécié sa dynamique extraordinaire. Très bien pour les roulés, notamment, et pour pêcher en nymphe : comme JC me l'avait dit, il propulse la nymphe sans soie dehors ! Il faudrait que je mesure pour être sûr mais il me semble qu'après ma mb j'avais 30 cm de 14 centièmes et 60 de 10.

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PS : Décidément, non, je ne parlerai pas de la grande déception de cette sortie à Virieu lundi. C'est oublié maintenant, pas la peinde d'y revenir. Heureusement que j'y étais avec Jean-Marc et JC, au moins je n'ai pas tout perdu.