19.10.05

Fiche montage : L?Andelle (echosmouche)


L?Andelle

Technique NAF sur gobages.com

discussion sur la NAF. Je n'ai encore jamais envisagé cette technique, mais quand j'aurai le temps il faudrait que je lise ça, ça peut toujours être instructif.

18.10.05

QdS 9 et 10 - Education

Rien de notable pour ces deux "sorties"-ci - ces pauses-déjeuner transformées en pause-palm méritent-elles vraiment l'appelation de sorties ?) : deux hier, un seul aujourd'hui. Ils faisaient 25-30 cm à vue de nez - difficile d'en dire plus puisque désormais j'utilise sustématiquement mon anneau de pointe comme dégorgeoir.

Les conditions météo et le vent éventuel semblent beaucoup influer sur la présence de poissons. Mais ils semblent maintenant avoir vite compris que lorsqu'un de leurs congénères était piqué il y avait danger.

Je ne sais pas surpris que ces poissons s'éduquent peu à peu, d'autant que je les remets tous à l'eau. Je vais peut-être tenter de changer de "spot".

14.10.05

QdS 8 - Un 40+ pour terminer la semaine

A 13h, comme tous les jours de cette semaine, il se lève et prend son équipement. Le fouet est posé près de sa fenêtre. Le reste de son matos est toujours dans son cartable bandoulière : il a oublié de l'en retirer hier avant de rentrer chez lui.

A 13h10, notre pêcheur (puisqu'il faut bien donner un nom au héros de cette histoire, appelons-le Cabots-Predator) se penche au-dessus du parapet pour voir si ses partenaires de jeu sont au rendez-vous. Oui, devant la pile et sur le côté, surtout des moyens mais il passe de temps en temps un plus gros spécimen.

Cabots-predator (disons plutôt C-Predator pour faire court) monte son équipement. Il choisit une mouche qu'il a montée la veille au soir : une Twilight Pupa RM blanche. Il vise l'endroit où ont le plus de chances de se tenir les gros. Premier passage : trop court. Second passage : gobage ! Ferrage ! Combat ! Casse au bout de deux secondes !!!

'taiiiiiiiiin ! Le cri de C-Prédator résonne dans la nuit (euh non, en fait il est 13h15 mais ça fait tout de même plus classe que "raisonne dans le jour", non ?)

C-Predator commence à se demander si son nom n'est pas en réalité Casse-Predator... (voir l'épisode d'hier des aventures de C-Predator) Il est vraiment furax, d'autant qu'il était déjà sérieusement énervé d'avoir loupé un moulinet réservoir pour lequel il était en train de négocier sur gobages.com et qui a été vendu avant qu'il ait conclu.

Mais il en faut plus pour terrasser C-Prédator. Aussitôt, il remonte une mouche identique et il relance. Et il relance. Et il relance. Et il relance. Et... bon, je vous laisse imaginer la suite. Apparemment, le gros combat de tout à lheure a fait fuir tous les poissons. C-Predator est de plus en plus énervé.

- Euh, pardon C-Predator, mais si tu veux éviter de casser il faut que tu te désénerves, dit une petite voix au plus profond de lui.
- Ouais ouais, répond C-Prédator.
- Enfin, moi ce que j'en dis..., reprend la petite voix.
- Ouais, ouais, justement, tu sais ce que je pense de ce que tu en dis, conclut C-Prédator.

Eh oui, C-Prédator est vénèr et il n'y a rien à y faire. Ah si : un poisson vient gober la nouvelle mouche qu'il a choisie, une essaim. Aussitôt C-Prédator se calme. Pas de casse, il ramène tranquillement le poisson - qui comme souvent est suivi par un de ses congénères. 25 cm.

- Peut mieux faire, dit une petite voix. Celui de tout à l'heure, là, il était nettement plus gros me semble-t-...
- Fais gaffe la petite voix, viens pas m'énerver maintenant ! interrompt C-Prédator

Et hop, ce qui devait arriver arrive : nouvelle casse.
- 'taiiiin !
- pas la peine de de me le dire, C-Prédator : tu as encore cassé, dit la petite voix avec un poil d'ironie dans sa petite voix.

Pire : de nouveau, les poissons ont disparu.

Il est temps de retourner au bureau. Mais C-Prédator ne peut se résoudre à rester sur cet échec. Il change de mouche une nouvelle fois, monte une vieille cervilièvre d'Olivier Balme - une originale. Quelques poissons sont revenus, il va les pêcher à vue, exceptionnellement. Premier passage : un petit chevesne s'approche, suit la mouche puis s'éloigne. C'est la meilleure, ça, pense C-Prédator, un petit cheucheu qui snobe une mouche de grande classe !

C-Prédator lance, relance, rerelance, re-etc. Les passages sont corrects mais les poissons ne semblent pas vouloir lever la tête. Et puis ça y est, la mouche est gobée... Ferrage... Combat... Casse ! Meuh non, c'est une blague, pas casse : vous avez lu le titre de ce texte, cette histoire doit se terminer bien.

D'instinct, C-Prédator relâche la tension de la ligne et laisse le poisson se battre tout seul. Contrairement aux prises de ces derniers jours, ce chevesne plonge vers les profondeurs de la Saône - classe, ça aussi, "les profondeurs de la Saône", presque aussi bien que "le cri résonne dans la nuit", naan ?

C-Predator le remonte tranquillement, en prenant son temps même s'il sait qu'il devrait déjà être en train de bosser. C-Predator n'est plus du tout énervé, pour tout vous dire. Quand il voit la taille de l'engin (naan, pas la taille de son engin, ça il la connaît) - quand il voit la taille de l'engin (plus de 40 cm comme c'est indiqué dans le titre - faut suivre ! Bon je peux reprendre ?) Quand il voit la taille de l'engin, C-P se dit qu'il a de fortes chances de perdre sa mouche : il n'a pas d'épuisette et la rivière est 50 cm plus basse que la berge. Donc il sort ses poissons en tenant la pointe. Avec ce morceau, qui continue à se battre, il y a peu de chances que le 14/100 résiste.

Alors C-Prédator décide d'utiliser l'anneau de pointe de sa canne comme dégorgeoir : il ramène tout le bas de ligne, enfonce le bout de son fouet dans la gueule du chevesne et décroche celui-ci.

Il ne l'a pas touché, n'a pas pu le mesurer alors que c'est le plus gros cheucheu qu'il a jamais pris, mais tant pis : C-Prédator est serein maintenant. Prêt pour de nouvelles aventures.

13.10.05

QdS 7 - Chevesnes très mordeurs

Petit CR vite fait. Conditions parfaites ce midi, en dehors d'un vent toutefois moins puissant qu'hier. Surtout, je vois en arrivant qu'il y a pas mal de chevesnes à leur poste habituel !

J'en touche 6, mais n'en ramène qu'un seul (un joli de 35+) : casse sur les 5 autres :-( Différentes explications - en dehors de mon incompétence ! - en particulier des problèmes de visibilité de la mouche : même avec un toupet ce n'est pas simple là-bas en raison n'une luminosité pourrie, renforcée par les vaguelettes. En général je ne cassais pas au ferrage mais au bout d'une seconde ou deux de combat. J'ai pourtant fait attention aux noeuds après la première casse, sur le sedge d'un tandem :-((, en utilisant deux noeuds différents.

Mouches : une twilight pupa Roman Moser en blanc (très visible, à refaire), mon toupet fluo, mon toupet blanc (en photo avant-hier), une cervilièvre et un sedge Goddard à pattes. Toutes faites maison... des mouches qui prennent (il n'y a que le pêcheur qui ne prend pas!)

N'empêche, pas d'excuse : je suis un bourrin :-) Voilà au moins un truc que la pêche des cabots va me permettre d'améliorer.

'taaaain ! (ça, c'est le cri que j'ai poussé 5 fois ce midi !)

BDL - Nylon après une tresse

Une discussion sur mouche-fr pour savoir quoi mettre après une tresse. Comme j'ai en réserve une tresse dans mes affaires, pour remédier à tout problème de bdl lors d'une partie de pêche, je devrais peut-être m'en inspirer.

http://www.mouche-fr.com/forum/viewtopic_t_4852.html#

11.10.05

QdS 6 - Toujours plus, malgré des conditions difficiles

J'ai failli ne pas descendre pêcher : il y avait tellement de vent que de l'écume se formait de temps en temps sur les vaguelettes ! Et puis j'ai tout de même vu de la passerelle quelques chevesnes, positionnés plus bas que d'habitude regardant vers l'aval. Je suppose que c'était à cause du vent qui, soufflant vers l'amont, faisait remonter la nourriture. Je me demandais s'ils allaient prendre en surface : en dehors d'un ou deux, les autres avaient tendance à descendre vers les profondeurs.

Histoire de ne pas me compliquer les lancers dans ces conditions difficiles, je n'ai pas tenté le tandem sèche-nymphe - alors que je compte dessus pour prendre les plus gros, qui semblent ne pas tellement monter. Pourtant, histoire de gagner du temps, j'avais préparé à l'avance ma nymphe et son noeud coulant.

Je choisis l'une des deux mouches montées à la va-vite hier soir. J'auraiis bien essayé celle disposant d'un toupet fluo, pour m'assurer de sa visibilité, mais je m'aperçois que j'ai oublié de casser l'ardillon. Je choisis donc la seconde, pas bien différente en fait.


Formule de montage : hameçon de 12 (TMC 100), corps en dubbing gris-noir vrillé en fuseau, cerclage en fil de montage noir, aile en cervidé et toupet en ouate hydrophobe pour aquarium.

Bonne mouche, facile à suivre même si à la fin elle finissait pas couler : au deuxième lancer, je pique un cabot de 25 cm. Je le remets à l'eau, relance deux fois et pique un second de 30. J'en prendrai encore un autre un peu plus tard, disons 32 cm. Je suis bien content que cette mouche que j'ai réalisée selon mon inspiration (mais pas bien loin de modèles qui existent) ait bien fonctionné. Je suppose que le succès est également dû à ma pointe plus fine : j'ai retrouvé ma bobine de 14/100.

Ce n'est sans doute pas la pêche la plus difficile, et par conséquent pas la plus gratifiante. Mais elle nécessite tout de même quelques qualités et je vois que je maîtrise assez bien ce sujet-ci. Je vais maintenant corser les choses avec le tandem - si les conditions le permettent. Dommage que ça ne soit pas de la pêche à vue car j'aurais bien aimé maintenant ne plus viser que les plus gros.

Mon équipement au boulot


Fouet Fly 100 8 pieds 6
Moulinet Fly 100 (+ soie # 6 Ron Thompson)
Carte de pêche
Casquette
Polarisantes
Nylon pour les pointes
Boite à mouches
Coupe-fil
(bref le strict nécessaire)

QdS 5 - Nouveaux cabots

Le temps semblait parfait ce lundi midi (quelques jours d'été indien à Lyon), mais en sortant du boulot j'ai réalisé qu'il y avait pas mal de vent. Je m'en suis sorti tout de même en fouettant horizontalement, près de l'eau : en effet il y a beaucoup moins de vent. Evidemment les posés ne sont pas des plus délicats, mais ça n'a pas trop perturbé "mes" chevesnes. Seul ennui : en fouettant ainsi j'ai perdu une nouvelle mouche dans les herbes du quai. Décidément ce lieu est plein de défauts. Le pire étant bien sûr les merdes de chiens et les odeurs de pissotière :-((( Décidément, ce qu'il faut subir pour satifaire sa passion ! Finalement, le vent avait un bon côté : je n'ai pas subi ces odeurs.

Bilan : deux cheucheus (30+ et 35), qui sont montés l'un sur une red tag que j'avais montée samedi soir et l'autre sur une grosse mouche à hackle ébouriffée noire-beige. Presque trop simple. Euh, on dirait que je suis vite blasé par le succès ! Pourtant, il faut encore confirmer ces bonnes performances. En fait ce n'est pas si simple : la distance n'est pas si simple à atteindre, compte tenu notamment du manque de recul. Et les conditions de visibilité de sont pas top. J'ai souvent du mal à voir ma mouche. Christian avait raison lorsqu'il m'en a parlé l'an dernier : c'est très important de bien suivre sa mouche.

9.10.05

Gère 13 - On ferme !

Pas besoin d'entrer vraiment dans le détail : dernière sortie sur la Gère de la saison, et un dernier capot pour conclure. Décidément, je n'ai pas touché grand-chose ces dernières semaines :-( Incroyablement différent de l'année dernière. "La glorieuse incertitude de la palm"... C'est vrai que ça ne me plairait pas autant si c'était facile. Tout de même, j'aurais bien aimé prendre une petite truite, juste pour lui donner rendez-vous à l'année prochaine.

Arrivé très tôt, vers 8h, parce que je voulais arriver le premier sur le secteur de la filature (maintenant "la canardière"). En fait je ne verrai pas grand monde jusqu'à mon départ à 11h15. J'aurais bien aimé avoir l'occasion de pêcher les deux truites du pont sur lesquelles je m'étais cassé les dents. Mais rien... et comme nous ne sommes pas sur le NK elles ont peut-être fini à la poële. Snif ! Dé vcidément, je ne comprends pas ceux qui gardent le poisson. Bah, mentalité différente.

Démarrage au stream puis un peu de pêche des postes avec une sèche. Je finis tout de même au plat de l'école. D'abord en NAV, mais l'arme fatale du début de saison a fait long feu de nouveau. Peu de temps avant de partir, alors que je refais ma pointe, je vois une truite qui gobe deux fois, franchement, pas juste dans la pellicule. Je reprends espoir... mais elle cesse de monter immédiatement. Est-ce parce que je suis entré dans l'eau ?

Avant de partir, je discute avec un moucheur que j'ai déjà croisé et qui lui aussi trouvé bien difficile la pêche de ces dernières semaines avec ces poissons qui prennent dans la pellicule... Je me rassure en me disant que je n'ai donc pas été le seul.

C'est tout seul, justement que j'ai tiré le rideau sur la 1ere catégorie. J'avais pourtant appelé Christian, Jean-Marc et JC. Je pensais voir des types du GPS, et une rivière blindée. Et finalement non.

On ferme ? Dans l'édito non utilisé je trouvais plein d'arguments pour dire que non, la pêche ne fermait pas pour les passionnés. Pour moi, l'échéance immédiate est de retrouver les cabots de la Saône - et de recevoir mon nouvel étau acheté sur Ebay. Non, on ne ferme pas !

7.10.05

Fiche de montage échange sedges mouche-fr

Le flotteur

Modèle inspiré de la "twilight pupa" de Roman Moser (évoquée dans Plaisir de la Pêche)

Matériel
Hameçon droit TMC 100, taille 12
corps : dubbing de lièvre
Aile : poils de cervidé
Sac alaire : mousse type polycélon (couleur selon les besoins)

- Fixer la soie de montage à l'oeillet, puis le polycélon (découpé préalablement en une bandelette de 2mm sur 4mm, taillé en pointe sur l'un des petits côtés).
- Descendre le fil de montage à la courbure et réaliser un dubbing en fuseau sur le fil de montage.
- Remonter jusqu'aux 2/3 de la hampe et arrêter le dubbing.
- Fixer les poils de cervidé pour faire l'aile. Tailler les poils.
- Rabattre la languette de polycélon et la fixer avec le fil de montage.
- Noeud final.
- Retailler le polycélon à 1 mm du fil de fixation.

La perche à la mouche

La pêche à la mouche artificielle de la perche commune, sur le site de Moana. Plein de fiches de montages pas à pas et des techniques expliquées dans le détail : bravo !

QdS 4 - Enfin une prise !

J'avais repéré depuis deux jours que les chevesnes étaient bien postés. Pas forcément actifs en surface, mais bien présents (contrairement aux ablettes, quasi invisibles). Ca gobait un peu, mais surtout ils étaient plusieurs à être postés. Bien face au courant. La Championne du monde et une red tag n'ayant rien donné, cette fois j'ai innové avec une essaim. Ca n'a pas mis longtemps avant qu'elle soit prise. Boudiou, ça fait tout de même plaisir de sentir un poisson au bout de la ligne ! :-)

Donc je ramène tranquillement ce poisson d'une petite trentaine de centimètre : ma pointe est en 16/100 (c'était ça ou du 12/100, et j'ai préféré ne pas prendre de risques) et bien sûr je le remets à l'eau.

Toujours un peu d'activité alors j'y retourne. Au bout de longues minutes un nouveau gobage. Mais cette fois je casse, malgré un ferrage pas trop appuyé. Peut-être un problème de noeud. Dommage - mais en même temps j'étais déjà en retard pour retourner au boulot...

Je retiens : gros diamètre (en plus le lancer était facilité, même si la dérive doit en souffrir - mais j'étais bien positionné assez amont) ; remonter une grosse mouche de ce type, ainsi qu'une red tag car c'est finalement très proche ; et la prochaine fois essayer un tandem sèche-nymphe : j'ai l'impression que les gros ne montaient pas et pourraient se laisser tenter par une nymphe - ça risque d'être un peu compliqué à lancher, ça...)

J'espère qu'ils vont rester là, ces jolis poissons coopératifs, car j'y retournerais bien dès lundi. Aujourd'hui : temps plutôt sombre, pas froid, très peu de vent.

Et dimanche si le temps le permet : fermeture sur la Gère le matin. Une petite truite pour terminer sur un succès. Ca me récompenserait de ma persévérance...

Streamer Black Bass

Plusieurs modèles simples et intéressants signalés par o_live sur gob : Recherche Streamer Black Bass

6.10.05

Technique noyée

Une grande discussion sur gobages.com à propos de la noyée : Mouche noyée : Gobages.com. C'est décidé : je m'y mets l'an prochain. A vrai dire c'est un choix entre stream et noyée. J'ai l'impression que j'apprendrai plus avec la noyée. Gardons le stream pour plus tard et les gros poissons !

Intéressant de voir comme les pratiques peuvent varier. Pas forcément énormément, mais sensiblement. Intéressant : ça confirme la pertinence de la ligne édotoriale du wiki, qui laisse sa place aux vérités de chacun :-)

Gère 12 - Matin sympa avec Jean-Marc

Toujours sympa de faire une sortie avec Jean-Marc. Samedi soir il m'appelle pour savoir si je serais partout pour le lendemin matin, avec retour suffisamment tôt pour le repas familial dominical. Impec, juste ce qu'il me fallait pour assouvir mon envie de retrouver l'eau sans pour autant plomber les relations de couple ;-)

A deux, la pression du résultat me semblait bien moindre. D'abord parce que j'ai pas mal observé Jean-Marc qui s'essayait au stream dans la Gère pour la première fois. 2 truites tout de même, comme toujours efficace. Bravo.

Moi j'ai passé une bonne heure à pêcher une très belle truite (40 cm ?) qui nymphait un peu (et était surtout occupée à chasser les petites truites qui venaient dans sa zone). Rien à faire. J'étais complètement aval et au moins j'ai réussi à ne pas la faire fuir! J'ai passé plusieurs nymphes, dont une delta pour la première fois (c'était un endroit sans trop de courant).

Quasiment pas de gobages. Au moins j'ai évité cette frustration-là. JC racontait sur mouche-fr qu'il venait de prendre un capot sur la Gère, la même mésaventure que mes dernières sorties : des poissons postés qui prennent des émergentes - mais pas celles qu'on présente ! JM aussi avait fait chou blanc lors d'une sortie précédente. Hé, on ne peut tout de même pas piquer un poisson de 45 cm à chaque sortie !

Bah, sympa quand même, grâce à la présence de Jean-Marc et de ce gros poisson. Il n'y a pas si longtemps, j'aurais tremblé - littéralement - en l'attaquant. Là, ça me semble normal et je suis confiant. Donc ça finira bien par venir !

1.10.05

Gère 11 - Bouquet de menthe sauvage

Une assez courte aprem cette semaine sur le NK. Pêché deux gobages pendant deux heures, sans rien réussir d'autre que provoquer deux montées courtes, sur des mouches différentes; Ces truites prenaient des émergentes dans la pellicule, régulièrement : elles étaient bien attablées. J'ai passé toute ma boite : tout ce qui en hameçon de 18 et moins ressemblait à une émergente: odl, peute, cdc, PT avec du zlon monté shuttlecock... Tout ! Aujourd'hui Jean-Marc m'a dit que j'aurais dû essayer carrément autre chose : un sedge que j'aurais fait draguer, pour essayer de les provoquer.

Je suis remonté au-dessus de la forêt pêcher l'eau dans les petits courants. Pas vu un gobage ni fait monter un poisson. Pourtant, me souvenant de mes mésaventures au ferrage de l'an passé, je pêchais court en levant la canne pour faire sortir la soie de l'eau. Pour ma première fois j'ai fait ce secteur sans bâton : mon nouvel équipement me donne confiance, les progrès se poursuivent :-)

A moment de partir j'ai ramassé un bouquet de menthe sauvage qui sentait très fort. J'ai arrêté de le faire mais c'était à une époque le signe de la bredouille - histoire de ramener quelque chose de la pêche.