30.9.05

Refendu : argumentation puissante

Celui qui semble être le pape français du refendu m'a longuement répondu dans le forum du CFR : le Club Fran?ais du Refendu Discussion : Précautions avant l'utilisation d'un vieux refendu.

Très très intéressant sur les propriétés des cannes bambou ou carbone. En plus, il n'est pas un intégriste du bambou, ce qui pour être étonnant au premier abord n'en est pas moins remarquable !

Merci beaucoup à lui !

29.9.05

QdS 3 - Chevesne cassé

Pour une fois, j'avais repéré des chevesnes : alignés contre la pile du pont, venant quelquefois gober ! J'ai mis du temps à trouver une mouche que je pouvais voir, et alors... bon lancer, je vois le cabot monter et un ferrage un poil trop fort. Pas vraiment comme un bourrin mais pas loin. Disons que je l'ai ferré et que j'ai conservé la ligne très tendue. Alors, un gros coup de tête et... le noeud entre la pointe en 12/100 (j'étais à court de 14/100) et l'avant-pointe a cédé. Les autres chevesnes se sont barrés - de toute manière j'avais perdu la seule mouche efficace sur les chevesnes de ma boite.

28.9.05

Web - nouvelles options pour les chevesnes

Des modèles intéressants : mouche ?chevesne :: Montage de mouche :: Gobages.com

Retour sur gobages.com

J'ai posté aujourd'hui sur gobages.com (à propos des lancers), ça faisait un bail. C'est vrai que je me sens complètement Chmoufr (c'est à cette communauté-là que j'appartiens), mais pour autant je trouve dommage d'ignorer les Gobeurs.
Je suis assez hostile à la ligne éditoriale entièrement no-kill car elle mène à une forme d'intégrisme que je trouve intolérable.
Pour autant cela ne signifie pas que les moucheurs qui fréquentent ce site sont tous des intégristes. Penser ce serait stupide et intolérant.
Ensuite, c'est vrai qu'on trouve sur gobages.com un esprit assez éliste par moments - d'où il ressort notamment que les moucheurs sont des pêcheurs supérieurs aux autres... surtout s'ils pratiquent le no-kill. Bon, là encore c'est le fait d'une minorité et il y a des échanges très sympas.
Je suis concient qu'on peut à l'inverse reprocher à mouche-fr son ambiance trop détendue et la propension des Chmoufrs à déconner. Je trouve pour ma part que les forums sont bien distincts (ça déconne à plein tubes dans Chez Chmoufr et surtout dans le chat) et que les discussions n'y perdent pas en qualité. En même temps, quand on connaît les intervenants personnellement ou qu'on les fréquente assidument, on développe une plus grande tolérance.
A la fin, ça devient une question de temps qu'on peut consacrer à la lecture et aux interventions.

Montage : pattes de tipules

Infos intéressantes sur gobages.com, à propos des pattes de tipules. Je n'ai encore jamais essayé, mais il semble difficile de nouer les herls de faisan. Le truc consiste à les chauffer (et ajouter un point de colle, mais il va falloir que j'essaye car je ne comprends pas pourquoi) : la discussion.
Intéressant aussi de se servir de l'étau pour tenir le herl

Carnassier dans les Dombes

Un chouette reportage sur gobages.com, que m'a signalé son auteur qui était passé sur ce blog. Pas de chance pour lui : ayant cassé son fouet (les portières de voiture sont nos ennemies!), son séjour a été peu concluant.

Aussi des adresses (remettant en question un article de PM) et des modèles de streamers : P?che du carnassier dans les dombes

Web : Perche et brochet

Des conseils sur la perche et le brochet sur ce site : http://perso.wanadoo.fr/jc.capo/autres_peches.htm

Bref je prépare ma saison d'hiver...

24.9.05

Le lieu de mes débuts à la mouche


Si l'on excepte la toute première séance avec mon père sur la Loue, ça s'est passé sur la Santoire (Cantal), avec Sébastien (guide de l'Ecole mouche de la Gazelle). La rivière est présentée ainsi dans le guide Auvergne - Pêche et Terroir du Petit Futé :

Depuis Murat, la D3 en direction de Riom-ès-Montagnes permet d?accéder au plateau du Limon où serpente la rivière. La route longe la Santoire entre Dienne et Ségur-les-Villas, où le relief très doux et l?absence de végétation permettent de trouver facilement un parcours tranquille, malgré une fréquentation importante. Plus bas, le cours d?eau s?engage dans une vallée boisée beaucoup plus accidentée.

Si la Santoire est bien peuplée en truites sauvages, elle ne se livre pas au premier venu. Toujours sur le qui-vive, ces poissons ne pardonnent pas les approches indiscrètes et ne laissent que très peu de chances au pêcheur bruyant. Si la Santoire semble idéale pour la pêche à la mouche avec ses berges bien dégagées et son courant régulier, il ne faut pas se fier à cette apparente facilité. Il faut donc ruser pour s?adapter à cette rivière sauvage et, surtout, ne pas être pressé. On privilégiera les soies fines (numéro 2) et, si possible, une canne au revêtement mat. Dans cette rivière granitique, l?eau est assez sombre, mais il est quand même possible d?observer des truites postées dans les radiers.


Pas très étonnant que je n'y ai pas pris de poisson, vu que mes approches à l'époque étaient à l'opposé de la discrétion...

Je vais aller rechercher mon message à ce sujet dans les archives de la discussion [gobages], devenue le forum web mouche-fr.

22.9.05

Streamers perche

Il y a de fortes chances qu'on sorte faire une sortie carnnassiers avec Jean-Marc un de ces jours dans un étang de la Dombes (liste en Brouillons!).
Alors je commence à glâner des infos : ici sur Gobages : http://www.gobages.com/forum-mouche/read1-115778-.php#117179.

RSS

Un texte intéressant sur le RSS . Quel rapport avec la palm ? Eric m'a signalé il y a quelque temps qu'on pouvait ainsi suivre les modifs sur wikimouche à l'aide d'un flux RSS. C'est l'occasion de mettre à jour mes connaissances

20.9.05

BRA - Mini-meeting

Pour ma première organisation d'un mini-meeting, c'était un peu à l'arrache mais finalement ça s'est bien passé. En s'y prenant plus tôt il y aurait certainement eu plus de monde, mais avec nos péripéties professionnelles cela a été impossible. Bah, on pourra toujours remettre ça.

Pour les compte-rendus c'est mieux de lire tout le fil (http://www.mouche-fr.com/forum/viewmessage_48147.html#48147)directement sur mouche-fr.

Comme toujours c'est l'aspect humain qui est le plus riche - faut dire qu'avec un capot général il était difficile de faire pire question pêche. Sympas, les nouveaux. Et j'étais surtout content de rencontrer Gérald, car dans nos contacts les jours précédents je sentais bien qu'il avait super envie de progresser.

Je ne sais pas si mes quelques conseils ont été bien utiles. On verra - ils semblaient contents à la fin, disant qu'ils avaient appris. Donc ça va ! Je me retrouvais il y a trois ans, avec une question récurrente : "Quelle mouche je mets ?" Maintenant je me dis souvent que la mouche n'est rien sans la présentation et que quelques classiques peuvent suffire : oreille de lièvre, peute, cul de canard, sedge...

J'ai également insisté sur le fait de garder le contact avec sa soie, comme Philippe me l'avait dit lors de la sortie sur le Vieux Rhône.

A part ça les bordures étaient pratiquables et la rivière magnifique. Je n'étais encore jamais remonté aussi haut. Avec JM nous nous sommes dits qu'il faudrait bien qu'on trouve le moyen de passer de l'autre côté. C'est vrai qu'il y a le pont de chemin de fer...

17.9.05

Gère (10) - Gobages et déception

Cette sortie de pêche remonte au vendredi de la semaine dernière. Et j'écris huit jours après, ce qui est assez rare. Je crois que la déception des poissons non pris a été trop forte pour que je puisse l'évoquer jusqu'ici. Bon, j'exagère certainement un peu. En tous cas c'était assez cuisant dans les deux-trois jours qui ont suivi.


L'environnement de cette rivière laisse à désirer... Pourtant je l'aime pour les bonheurs qu'elle m'a procurés et pour ses gobages. Posted by Picasa

La déception est à la mesure des espoirs. Espoir dans la durée, car ce n'est pas si souvent que je dispose d'une grande après-midi, de 14h à la nuit. Espoir dans la météo, avec un temps beau-couvert. Espoir dans la tranquillité : pas vu un autre pêcheur. Espoir enfin dans l'activité des poissons, puisque j'ai vu des gobages de mon arrivée à mon départ.


Premier gobage, juste en aval du pont. Déjà postée la fois précédente celle-là. Cette fois je ne la fais pas fuir en arrachant mal. Simplement un beau refus, sans qu'elle ne crève la surface.  Posted by Picasa


Ca gobe à droite du rocher qui émerge presque... Déjà pêchée la dernière fois, cette fois pêche aval. Ele monte à la surface : refus ou loupé ? Bah, j'avais ferré si fort que j'aurais cassé à coup sûr ! Posted by Picasa

Déception énorme, donc. J'ai pêché une petite dizaine de gobages bien réguliers sans prendre le moindre poisson. Presque à chaque fois j'ai eu des refus. Donc la preuve que je n'avais pas bien pêché - le temps est loin maintenant où je considérais un refus comme un signe positif. Pourquoi . Je ne m'en souviens plus très bien, mais je suppose que cela représentait le premier contact avec le poisson : je l'avais intéressé et il était monté, c'était le début.

Ces débuts semblent loin maintenant... Pourtant, cet échec est salutaire car il m'amène à m'interroger sur mes faiblesses - ce que je n'aurais pas fait si j'avais pris au moins une truite. En effet, l'un dans l'autre j'avais pêché aussi bien que je sais le faire (d'où une déception concernant mon "niveau"), prenant soin d'être discret, pêchant avec des petites mouches, une pointe fine, essayant de changer de tactique par rapport à la fois précédente : ainsi, j'ai attaqué deux gobages sur lesquels j'avais essuyé des refus lors de la sortie précédente en pêchant aval. J'ai essayé de bien lire l'eau pour avoir de bonnes dérives... et le succès n'étais pas au rendez-vous.

Je regrette vraiment d'avoir été seul, sans l'un de mes camarades expérimentés pour me donner une piste pour résoudre mes problèmes. La première difficulté réside dans l'interprétation du problème. Je crois que certains des refus n'en étaient pas et qu'il s'agit en fait d'un problème de ferrage. Exactement ce que j'avais vu avec Christian l'an dernier. Il était vraiment perplexe car je n'avais pas pris des poissons que j'aurais dû prendre, et a conclu finalement que je les attaquais de trop loin.

Aujourd'hui, je pense que ce n'est qu'une cause indirecte : les attaquant de loin, le ferrage est plus compliqué parce que j'ai plus de ligne sortie. Or, dans des situations de courants compliqués et donc de risque de dragage, je pose trop détendu. Le temps de résorber le mou dans la ligne... le poissons a recraché. Ou je casse au ferrage par précipitation : dans ce cas, pas question de se contenter de lever la canne.

Donc voici le résultat de mes cogitations : il faut que je perfectionne mon lancer, pour éviter trop de mou mais en en conservant suffisamment. Essayer des dérives moins longues, par exemple. Peut-être essayer de pêcher plus près lorsque la situation le permet. Et ne pas pêcher seul !

Voilà pour le bilan : encore plein de progrès à faire. Ce qui ne me surprend pas finalement. Et puis, je n'ai pas à me plaindre jusqu'ici, avec une très belle saison 2005. Donc une fois de plus, comme à chaque sortie, je vais remettre mon ouvrage sur le métier.

Pour mémoire : toute l'après-midi à la filature, presque jusqu'en haut, puis soir et pré-coup dans la forêt.

5.9.05

Gère (9) - Encore du bonheur

Grosse soirée à Vienne puisque je suis arrivé vers 17h00. Nous nous étions partagé la journée avec Faby - en ce moment ça s'organise bien mais quand elle aura démarré son nouveau boulot ça deviendra compliqué...

Je me pose à l'école le temps de regarder si je vois des poissons. J'avais prévu de faire les courants au-dessus de la forêt puis de redescendre sur le plat pour le coup du soir. Mais lorsque j'ai vu tous les poissons du plat j'ai changé le programme. D'autant qu'il faisait très chaud et que je n'envisageais pas vraiment d'enfiler mes gros néoprènes. Alors qu'on peut pêcher le plat sans entrer dans l'eau.

Deux heures de "chasse" et d'arbalète. Aucune frustration de ne pas fouetter, et je me suis dit qu'après tout il était normal que je puisse tirer un grand plaisir de différentes facettes de la palm, sans qu'une pratique déprécie l'autre. Et puis il n'y avait personne, pour changer. A un moment j'ai décidé de remonter dans la foret pour voir s'il y avait de l'activité, mais j'ai rebroussé chemin en apercevant un autre moucheur. Je voulais être seul, point.

Pas moyen d'intéresser ces poissons. J'ai tout de même eu un petit refus. Peutêtre que je pêchais trop gros, avec mes hameçons de 16 ou 18... Evidemment de très très rares gobages non répétés :-(

En tous cas j'ai vu de très beaux poissons, dont ma plus grosse truite de la Gère: une 50+. Elle tournait et est repassée deux fois.

Bref moment sympa mais un poil frustrant tout de même, car les capots s'accumulent. Donc à 19h je décide d'arrêter pour avaler quelques barres de repas, boire un coup et découvrir le secteur de la filature. Je me suis dit qu'au moins même si je ne prenais rien je n'aurais pas tout perdu puisque j'aurais découvert un autre secteur -en fait le dernier que je ne connais pas dans Vienne, alors que Christian m'en a dit du bien.

Descente pas facile, et pas de bol alors que j'arrive vers le courants (je ne voulais pas d'un nouveau plat) je tombe sur un moucheur. En train de pêcher un gobage qui se répète, sous le pont. Je maudis le ciel, la terre et la rivière car il me bloque l'accès aux courants et ça ne me semble vraiment pas fair plays de le d^épasser pour^pêcher plus haut. Mais comme je vois un gobage en-dessous de lui, je remonte tout de même le coeur léger.

Je cale mon poisson en arrachant comme un âne, mais c'est justement le moment où le pêcheur redescend. Il trouve qu'il y a trop de canards, que ça va l'empêcher de pêcher. Yahou !


C'est vrai qu'il y a pas mal de canards de ce côté-là. Comme sur toute la Gère en fait. Posted by Picasa

J'attaque le gobage sur lequel il était. Deux beaux refus sur un voilier beige et une rouge ailes grises. C'est un petit poisson, qui sort à moitié de l'eau en évitant ma mouche. Je me dis que je suis peut-être mal positionné (sans doute !) et que je dois draguer. Donc je remonte, afin de le pêcher 3/4 aval. Je passe sur une peute (toujours hameçons 20 ou 22, mes dernières oeuvres). Je pêche à genoux pour ne pas être vu. Finalement c'est assez confortable - et puis c'est frais :-) Nouveau refus !

Je renonce à comprendre pour adapter ma stratégie, car j'ai repéré un autre gobage un peu plus haut, sous un arbre. Pas trop près de la berge, pas trop sous les branches, bref jouable. Je l'attaque sans bouger de ma position, donc 3/4 amont. Pendue ! Certainement pas au premier passage, j'ai dû regler la distance avant de bien passer.

Une jolie truite de 28 cm. Sur cette peute faite avec un côté seulement de la plume, et le fil destiné aux mouches de mai. J'étais drôlement content ! Après mes casses sur les ablettes je m'étais répété plusieurs fois de faire gaffe au ferrage. Je n'ai bien sûr plus du tout pensé à cela lorsque j'ai ferré - mais il faut croire que j'ai maintenant enregistré : je n'étais tout de même qu'en 10/100 (Stroft 8/100).

Je crois bien que j'ai pêhé au-delà de l'heure légale, puisque je ne voyais plus ma mouche lorsque j'ai arrêté. En même temps, c'est un endroit très encaissé. Pour le "cop du soir" proprement dit et le dernier gobage que j'avais vu, je suis passé en 16/100 avec une de ces cervilières qui m'avaient bien réussi sur le Guiers. Mais cette fois-ci je ne la voyais pas.

Ah, c'était bon ! Décidément, cette petite rivière -malgré les grands défauts de son environnement- me procure beaucoup de bonheurs.

Wikipedia dans Le Monde

Un article consacré à Wikipedia dans Le Monde de ce week-end, qui intéressera sans doute tous ceux qui sont susceptible de participer au projet WikiMouche...

1.9.05

QdS (2) - Ablettes à la casse

Cette fois sous la passerelle. J'avais vu des ablettes gober donc je suis descendu. Ef effet il y en avait pas mal, assez actives en surface. Cassé trois fois : pas moyen de conciler rapidité de ferrage et 8/100. Les poissons étaient petits. Comme je ne voyais pas me petits mouches noires j'ai essayé un modèle plus gros en 18, mais elles ne réussisais plus à engammer !

Discuté un bon moment avec un pêcheur qui est descendu après m'avoir vu fouetter, curieux de la palm. Je lui ai expliqué que la technique du lancer n'était pas si compliquée, qu'il fallait se trouver un copain moucheur pour aider. Il m'a interrogé sur le prix du matos et je l'ai rassuré. Il reste beaucoup de préjugés de ce côté-là.

Il m'a conseillé pour l'ablette et le chevesne de pêcher les quais du Rhône, ayant vu un moucheur sortir des beaux chevesnes quelques jours avant. En pêchant au-delà du banc d'herbes. Au niveau du Parc, il y a des plages.