31.12.05

Hair Stackingand Other Applicable Stuff - Global FlyFisher

Hair Stackingand Other Applicable Stuff - Global FlyFisher
Tout un dossier !

Merci les amis :-)

A venir : un compte-rendu de la "surprise-party" à l'occasion de mon 40e anniversaire, avec Cédric, JC et Jean-Marc, auxquels s'associait en pensée le Hut.

En attendant un grand merci à tous, pour les bôs cadôs bien sûr mais aussi simplement pour votre présence et ce très bon moment. Ca m'a vraiment fait chaud au coeur.

28.12.05

Entretien Vivarelli

Faut bien que je me renseigne sur la question : ça a l'air assez fragile cette bête-là, par rapport à mon très robuste Ross Rythm.

Voilà chez Gobages : Entretien Viva

Frein Compo...

J'ai esquinté et perdu le fameux joint torique de mon moulin réservoir. J'espère qu'il ne sera pas compliqué de m'en procurer un nouveau.MOULINET MOUCHE COMPO ET BOBINES - De Charette - JMC - Moulinet peche anglaise, carnassier, mouche silure mer brochet carpe toc truite.

22.12.05

Cheyssieu (1) - Des glaçons dans les anneaux

Jamais eu aussi froid à la pêche. J'avais connu l'année dernière un peu de glace dans les anneaux aux Fontaines, mais là c'était bien pire avec de véritables glaçons allant jusqu'à 3-4 cm qui se formaient. La soie était prise dedans lorsque nous nous arrêtions de pêcher quelques minutes.

Bref, une petite sortie de folie avec JC :-) "Coup de chaud" lorsque celui-ci a appelé par précaution avant de partir, pour s'assurer que l'étang n'était pas pris par la glace : la proprio lui dit que le grand étang est gelé mais que le petit ne semble pas l'être, qu'elle doit aller voir. Finalement c'est bon et on décolle vers 10h. Ce fut le dernier coup de chaud de la journée : ensuite froid sur toute la ligne - à avoir les mains qui font mal quand elles se réchauffent !

JC comme toujours a mieux pêché que moi, même si je le talonnais lorsqu'il a enfin trouvé le streamer qui tue. Et là il a méchamment cartonné. De mon côté, deux sur un booby blanc avec corps en ice dub je pense. Il pêchait bizarrement car il avait perdu l'un de ses deux yeux en polystirène... Et une troisième truite, fario (mais pas une belle robe comme nos truites sauvages de rivière), sur un "Mickey Finn": corps argent et "aile" en longs poils jaune et rouge.

En revanche rien en nymphe, probablement parce que je pêchais trop gros (JC est descendu en 10/100, je n'y ai même pas pensé) : j'avais du fluoro et j'ai pensé que les poissons n'y verraient que du feu. Eh bé non ! Dommage, j'étais assez fier de ma PT chartreuse - qui a bien fait rire JC qui ignorait qu'il s'agit d'un modèle finalement assez classique.

Donc JC grand vainqueur de la confrontation, sur les deux tableaux : plus de poissons pris et premiere truite sortie. Faut dire que je n'avais jamais connu une telle galère avec mes moulinets : soie entorttillée d'une part et frein cassé de l'autre :-(

Dernière remarque : quel souagnement de lancer la9 pieds soie de 5 après s'être échiné avec la 9.6 soie de 8. Question d'habitude, de repères pour le lancer aussi, j'imagine. Passé une certaine distance je perds le contrôle de la ligne, en particulier lorsque je donne de la soie. Je perds le timing, utilise mal le ressort de la canne, etc.

20.12.05

Bilan 2005

Il est tempps de le faire, ce bilan, même s'il arrive plusieurs mois après la fermeture. Mais je crois que j'ai été trop déçu par ma fin de saison pour m'y coller avant.

Pêle-mèle, quelques souvenirs : la chauve-souris qui pendait à une branche, accrochée par une nymphe qui pendait à un arbre. Si ce n'est pas une mort stupide, ça (même si toute mort l'est dans le fond) ! Je reste surpris de voir à quel point ça m'a rendu heureux de la voir s'envoler après l'avoir décrochée et l'avoir incité à repartir (j'ai même essayé de lui donner à manger une sauterelle que j'avais attrapée).

Un autre bon souvenir est ce martin-pêcheur avec un poissonnet dans le bec, posé à deux mètres de moi ce matin où j'ai fait les bordures de la BRA avec JC. C'est là que j'ai vu cette tortue remonter du fond !

Premier constat, donc : la pêche ce n'est pas que la pêche et je prends de plus en plus de plaisir à simplement profiter de la nature.

Autre chose importante : les copains. Pas une seule sortie avec Philippe, une seule avec Cédric je crois, deux ou trois seulement avec Jean-Marc, peu également avec Christian. Je le regrette d'autant plus que j'apprends toujours beaucoup en leur compagnie. Beaucoup plus de sorties avec JC en revanche (le Meeting en Lozère notamment), que je remercie de m'avoir fait découvrir la pêche des bordures en NAV.

Grands remerciement à Greg également qui m'a présenté de nombreux coins sur l'Albarine. C'est peut-être à cause de l'Albarine, d'ailleurs, que j'ai souvent pêché seul cette année : ayant pris le timbre de cette APP, j'ai voulu le "rentabiliser" au plus et me suis donc concentré sur cette magnifique rivière. Un profil et une taille parfaits pour moi, dommage simplement que ça ne soit pas plus sauvage : il y a toujours une route et un village pas loin, dommage. Et souvent d'autres pêcheurs :-(

C'est sur cette rivière que j'ai fait ma plus belle sortie de l'année, avec des éclosions comme je n'en avais jamais vu : ces ecdyos et leurs ailes aux reflets mauves, les sedges (euh, trichoptères) qui remontent la rivière et enfin mes premières mouches de mai. C'est drôle, là encore mon souvenir passe de nouveau plus par la nature que par la pêche elle-même. Pourtant, excellente pêche ce jour-là - même si elle aurait pu être encore meilleure sur la fin, ce qui m'a peut-être un peu gaché le plaisir (ou était-ce la proximité d'une "session" prévue le lendemain, dans un travail éprouvant à ce moment-là).

Puisque nous sommes dans les meilleurs moments, bien sûr je place juste en-dessous dans mon classement mes trois premières sorties de l'année et ces premières (et nombreuses ! ) truites prises en NAV. Je vois mal comment démarrer plus fort la saison prochaine. Peut-être en piquant une 40+ sous les yeux d'un triple champion du monde ? Bref, pas simple. Mais je saurais me contenter de moins, je crois.

3e sur le podium, ce coup du soir sur le Guiers avec Jean-Marc et JC. Enfin un coup du soir "productif". Ce que je retiens, c'est l'excitation lorsque la rivière commence à s'animer, parce qu'on sait que ça ne va pas durer. Je n'ai pris que des petits poissons, tout juste maillés, mais jeretiens le dernier pris "au bruit" alors que je ne voyais plus rien.

Et plein d'ex-aequo (ex-equiis - mon latin est si loin que je ne connais plus la déclinaison du masculin pluriel, pas très surprenant) : ce bel ombre pris sur un cheveu de 8/100e un soir sur l'Albarine, cet autre ombre du Vieux Rhône il y a quelques jours, ma première truite du NK de Saint-Rambert, et encore plein d'autres petits bonheurs : j'ai beaucoup pêché cette année - ne pas avoir de boulot, ça a du bon tout de même ;-)

Pour les progrès, je ne pense pas uniquement à la technique, mais aussi à l'approche, à la lecture de l'eau, etc. Bref l'expérience. La pratique de la NAV m'a beaucoup fait progresser notamment sur la discrétion - et c'est utile en sèche aussi. Reste plein plein plein de trucs à améliorer. Même si Jean m'a rassuré sur ma technique, je ne suis pas satisfait de mon lancer - même si ça me suffit dans les situations que je rencontre généralement.

Donc je compte profiter d'un cadeau d'anniversaire de ma mère pour mes 40 ans pour passer une ou deux journées avec un guide. Et si en plus je pouvais apprendre à pêcher la BRA...

Par ailleurs, le montage de mouches complète parfaitement la pêche. J'aime bien monter, même si ce n'est pas pour moi indispensable, mais pour autant je neressens pas une fierté particulière lorsqu'un poisson monte sur une de mes mouches. Sympa, mais sans plus.

Il faudrait aussi que je parle de mouche-fr, où je me sens de mieux en mieux et où je m'implique de plus en plus : newsletter et maintenant le wiki qui m'occupe en permanence. Ce n'est pas vraiment mouche-fr, mais c'est indissociable. Donc merci à Eric pour tout :-)

Faut-il une conclusion, alors que le 1er janvier débute le compte à rebours jusqu'à ma 4e saison de palm ? De plus en plus de bonheur, et je n'imagine pas pouvoir me passer de la pêche à la mouche, même si en cette fin d'année j'ai l'impression d'avoir fini par trouver un meilleur équilibre : toujours autant de passion, mais sans cette obsession excessive ce certaines époques.

Rhône, MJ (1) - Rapide sortie hivernale avec JC

Concernant la sortie elle-même, pas grand-chose à dire : trois heures de pêche seulement, mais un beau temps et un bel environnement, sauvage malgré le bruit de l'autoroute.

Nous étions partis sur un spot à cabots repéré par JC. En effet il y en avait quelques-uns qui nymphaient dans une retourne, près d'un Bec que JC m'a montré (mon premier Bec !). J'ai dit à JC d'y aller lorsque noussommes arrivés : c'est son spot, c'était logique qu'il y aille le premier. Malheureusement, après l'avoir vu ils se sont calés et n'ont plus réapparu. En revanche, une frénésie de gobages dans une retourne après l'arrivée d'un petit affluent sur l'autre rive, qui était au soleil.

Le plus intéressant finalement fut la rencontre d'un chasseur qui m'a parlé des cormorans et de la rivière...

Domaine du Content (01)

Un peu cher tout de même : la journée à 28 euros :-( Bienvenue sur le site du Domaine du Content Recommandé par Jéronimo sur Gobages

Critique élogieuse : Fishing Small Flies (Global FlyFisher)

"A must read"... Fishing Small Flies by Ed Engle - Global FlyFisher
... et son complément consacré au montage : Tying Small Flies by Ed Engle - Global FlyFisher

... euh, Père Noël ?

19.12.05

Irlande ?

Cf MisterHyde of course : Sondage : voyage p?che en mai - Forum - P?che ?la mouche - www.mouche-fr.com.

Conseils montage canne a mouche

Article très complet : Conseils montage canne a mouche 1/5

Il y a aussi un article sur le chgt de poignée dans le wiki :-)

16.12.05

Essential Patterns with Oliver Edwards by Oliver Edwards - Global FlyFisher

Critique très élogieuse d'un DVD de montage anglais... Père Noël, où es-tu ?...
Essential Patterns with Oliver Edwards by Oliver Edwards - Global FlyFisher

Site web montage

Tiré d'une discussion sur gobages (http://www.gobages.com/forum-mouche/read13-131774-132265.php#msg-132265) :

Fly Fishing And Fly Tying on the cutting edge - The Global FlyFisher

15.12.05

(Mes) savoirs de la palm : part 1.

Petite référence au passage au bouquin de T. Burnand Les savoirs de la pêche à la mouche, mais sans prétention de l'imiter. En fait je voudrais juste profiter de la prise d'un ombre lors de ma sortie sur le Vieux Rhône pour recenser quelles connaissances il fallait posséder pour parvenir à cette prise. Modestement, et histoire de disséquer une nouvelle fois cette pratique et son apprentissage pour informer d'éventuels lecteurs débutants.

J'insiste : mo-des-te-ment ! Car je suis conscient que je n'ai pris qu'un seul poisson ce jour-là. Un meilleur pêcheur aurait certainement eu d'autres "savoirs" à présenter.

Donc, pour prendre cet ombre il fallait :

- Bien sûr connaître ce coin. C'est fait depuis fin 2003 grâce à Philippe. Je sais maintenant (et également pour l'avoir lu dans la presse) que le Vieux Rhône est réputé pour ses ombres. Il y a là-bas une belle gravière.

- Connaître les postes à ombres. C'est très lié au point précédent mais bon. Les ombres aiment les gravières pas trop profondes et l'eau pas trop rapide. Pour cette prise, l'ombre n'était pas à plus de 4-5 mètres du bord et a gentiment signalé sa présence en gobant.

- Choisir la bonne mouche. Peut-être qu'une autre mouche aurait pris - probablement, d'ailleurs. Mais j'avais déjà pris des ombres avec une peute sur le Guiers en 2004 et c'est une petite mouche passe-partout que j'aime bien (et puis je venais de monter celle-ci).

- Adopter la bonne taille de mouche. Celle-ci était montée sur un hameçon de 20. Les ombres préfèrent les petites mouches (car ils ont une petite bouche) - même si on lit parfois qu'ils prennent parfois des plus grosses.

- Avoir un bon diamètre de pointe. Petite mouche = petite pointe donc 10 centièmes. Petite pointe veut dire aussi pointe moins visible et meilleure dérive. Bref tout est lié.

- Bonne tactique : sur une eau lisse comme celle-ci et un poisson qui monte lentement comme l'ombre, on pêche aval pour que le poisson voie la mouche sans voir le fil (puisque la mouche arrive dans le champ de vision du poisson avant le nylon auquel elle est attachée). Contrainte : il faut faire attention à ne pas arracher sur le poisson, ce qui l'effrayerait irrémédiablement. Donc lorsque je passe sur le gobage et que le poisson ne monte pas, j'attends que mon fil et ma soie ne soient plus sur lui avant de relancer.

- Bonne stratégie : ne pas affoler le poisson. S'il n'a pas pris au premier ou deuxième passage, ne pas le matraquer avec d'autres lancers. Attendre quelques minutes si besoin qu'il s'alimente de nouveau et remonte gober. Cela permet en outre de bien repérer la position du gobage et donc d'en déduire l'endroit où il faut poser - en l'occurence, environ 1.50 m en amont du gobage, voire plus.

- Avoir une bonne technique - disons, une technique suffisamment bonne. Là, la difficulté venait uniquement de la longue dérive aval et du dragage qui peut en résulter. Donc ligne pas trop tendue et posé courbe (je ne sais pas si c'est le bon mot en français - bizarrement je suis sûr qu'en anglais c'est le "reach cast"). Cette technique est un autre enseignement de Philippe, peut-être le plus important des quelques conseils qu'il m'a donnés (pas si nombreux finalement car nous n'avons pas pêché beaucoup ensemble et, comme je suis de nature plutôt autonome, il s'adresse en priorité aux plus débutants qui ont plus besoin de ses conseils). Cet enseignement avait été dispensé précisément deux ans auparavant à cet endroit précis - en fait il m'en avait déjà fait une démo lors de notre toute première rencontre (au barrage Richard) mais je ne l'avais pas bien assimilé à ce moment-là et Philippe était trop sollicité par la petite troupe présente pour avoir le temps d'y revenir.

- Ferrage correct. Là je passerai vite car selon Greg qui était à côté de moi j'ai ferré beaucoup trop fort - c'est un point sur lequel j'ai progressé mais un certain chemin reste à faire. Avec l'ombre je rencontre un double problème : ce poisson a la réputation de recracher rapidement la mouche. Donc il ne faut pas trop tarder à ferrer. En outre, lorsque je fais une longue dérive j'ai tendance à laisser beaucoup de mou dans ma ligne pour retarder le dragage. Mais... il faut ensuite résorber ce mou au moment du ferrage. Résultat : j'ai tendance à ferrer trop fort. Je reste drôlement content de n'avoir pas cassé sur celui-là.

- Bon matériel. Pas la peine de détailler, je voudrais juste signaler que je pêchais là pour la première fois avec un bas de ligne long (type Léonardo mis au point par Christian-le-Chmoufr). Est-ce qu'un bas de ligne plus court aurait été redhibitoire ? Ca on ne le saura jamais.

Ca me semble un bonne conclusion, modeste, de ce texte sur les "savoirs" : il y a aussi tout ce qu'on ne sait pas... et qu'on ne saura jamais.

Technique Réservoir (echosmouche

Merci à Christian pour ce lien : echosmouche.com : Technique R?servoir

9.12.05

images micro-boucle pour le wiki


Réservoir inconnu (2)


Je ne dirai rien de cette après-midi décevante, sinon qu'elle m'a permis de rencontrer un Chmoufr, Le Doubiste, qui cherchait un réservoir vers Lyon après un entretien. Sympa. M'a parlé de ses coins de pêche, comme Goumois - assez crade selon lui et surtout des poissons hyper craintifs. Ca fait du bien d'entendre un autre son de cloches.


Discussion materiaux de montage sur Gobages.com

En surfant via Google pour trouver autre chose je tombe sur cette discussion intéressante : Vos materiaux de montage preferes (sur gob.com)

8.12.05

Trois sortes d'hommes (B. Peyron)

Je lis dans Les Echos d'aujourd'hui un entretien du navigateur Bruno Peyron, dont les propos pourraient s'appliquer à la palm. Il suffit de remplacer marins par moucheurs. Bien sûr, le moucheur ne risque que rarement la disparition, heureusement, et il ne trouve jamais la fortune. C'est ce qu'il dit concernant le monde intérieur qui me touche :

"La sentence est connue, ancienne et attribuée à Platon : « Il y a trois sortes d'hommes, les vivants, les morts, et ceux qui vont sur la mer ». Ni vivants, ni morts, les marins ? Oui, peut-être, puisqu'ils sont dans cette espèce d'entre-deux - la mer, monde en soi, entre deux continents -, de juste milieu et de milieu juste - pas de triche possible avec l'océan -, de milieu géographique, milieu naturel immense et fort. Les risques ont toujours fait partie du métier de marin. Mais les profits, s'ils ne sont pas absents des courses sur la mer - courses commerciales, pirates et corsaires, explorations, courses sportives - ne se révèlent que rarement en rapport avec le risque ultime : la disparition.

Le bilan, à l'arrivée, n'est positif que dans l'esprit de ceux qui sont allés au bout d'eux-mêmes, de ceux qui ont fait le tour du monde et de leur monde intérieur. Ils en reviennent plus riches à l'intérieur, plus riches d'expérience, plus proches de ceux dont ils se sont un temps éloignés. Ce baptême à l'eau salée fortifie l'âme des marins, leur profite. Mais, vivant sans cesse si près de leur mort, ceux qui vont en mer donnent parfois des coups dans les mots de la terre - et cela fait des bleus...

5.12.05

Présentation "à la Zabflo"

Voici une petite présentation rédigée à l'occasion d'une discussion sur mouche-fr, où les "anciens" étaient invités à se présenter pour que les "nouveaux" les connaissent mieux. Inspiré par l'exemple de Robert et Xav, je reprends le style de l'interview de camarades moucheurs menée chaque mois par Zabflo sur son blog. C'est moins une parodie qu'un hommage...

Zab & Flo : Bonsoir Hervé, question rituelle : présente-toi à la communauté?

Hervé : Bonjour amis lecteurs. My name is... Hervé (alias Wikiman, alias C-Predator), j'ai 40 ans, une femme, deux filles (8 et 3 ans), trois cannes à mouche dont la "principale" est une Sage LE 9 pieds soie de 5 (en 4 brins, comme ça je la cache au fond du coffre quand on part en vacances!), un moulin Ross et un bdl Léonardo.

Zab & Flo : Cette obsession pour la pêche à la mouche, comment l'expliques-tu ?

Hervé : Bon, docteur, je m'allonge où : sur le divan ? Oui, obsession est bien le mot. Cette pêche m'est devenue tellement indispensable qu'il est clair qu'elle comble un vide chez moi. Je pense que c'est le seul moyen dont je dispose pour me retrouver et écouter ce qu'il y a en moi.

Zab & Flo : Ton blog n'est peut-être pas le meilleur, mais c'est peut-être le premier blog français consacré à la pêche à la mouche. Peux-tu nous en parler ?

Hervé : D'abord, Flo (ou est-ce Zab ? avec ce projecteur dans les yeux je ne distingue pas bien...), je ne te permets pas. C'est le meilleur... pour ce que je veux en faire ! Je conçois qu'on puisse le trouver pauvre par rapport à certaines merveilles comme celui du Xav. Mais c'est volontaire : je ne voulais pas faire un "site perso" mais un véritable journal de bord, en respectant les principes des blogs à leur création : publication chronologique et absence de catégories. Je ne cherche pas à faire un magazine en ligne : j'en ai déjà fait professionnellement et je voulais découvrir autre chose avec ce journal intime-public.

D'ailleurs, pour moi l'un des grands intérêt d'un blog par rapport à un journal intime, c'est qu'il permet les échanges avec les lecteurs. Je suis toujours ravi de découvrir de nouveaux commentaires et j'engage immédiatement la discussion !

Zab & Flo : Tu t'occupes aussi de la newsletter de mouche-fr et de "Wikimouche". Ca te laisse le temps d'aller pêcher ?

Hervé : Je suis encore un pêcheur à la mouche débutant (je viens de terminer ma 3e saison seulement) et mouche-fr m'a apporté beaucoup - c'est toujours le cas. Je voulais trouver le moyen de me rendre utile à la communauté mouche-fr. Comme je suis journaliste de formation (et toujours de profession, plus ou moins), tout ce qui concerne à la rédaction ou à l'édition m'intéresse naturellement. En plus, j'ai une bonne expérience d'Internet puisque j'ai été responsable éditorial d'une start-up à la grande époque et fondateur de la première liste de discussion consacrée à la presse en ligne, en 1997. La préhistoire, quoi.

Avec WikiMouche, on passe à la vitesse supérieure : c'est le moyen de donner une mémoire au forum et de transformer les discussions en savoir encyclopédique. En plus c'est un concept fantastique. Reviens un autre jour Zabflo, on en reparlera plus dans le détail. D'ailleurs si je peux me permettre, plutôt que jouer aux intervieweurs tu ferais mieux de venir te rendre utile dans le wiki ;-)

Il est vrai que ça prend pas mal de temps, de manière irrégulière. Mais pas du temps de pêche ;-)

Zab & Flo : As-tu d'autres caractéristiques ?

Hervé : Je me suis mis à la palm très tard : j'ai découvert la pêche à la mouche lorsque je me suis installé en région Rhône-Alpes, après avoir passé quasiment toute ma vie à Paris. Mon père était pêcheur à la mouche mais comme il a eu la mauvaise idée de mourir alors que j'étais ado il n'a pas eu le temps de me transmettre le virus. En fait il m'a mis un fouet dans la main lors de notre dernière sortie de pêche ensemble (ce qui te donne peut-être un début de réponse à une question posée plus tôt). Je constate que je n'ai pas pris par la passion à ce moment-là - mais j'avais d'autres soucis en tête à l'époque.

Et puis j'ai de gros soucis d'équilibre (non, pas d'équilibre mental!), suite à des problèmes de santé il y a une dizaine d'années. Ce n'est pas très commode pour la palm : je dois éviter les terrains accidentés et je me promène en permanence avec un bâton pour le wading.

Enfin, comme je suis quasiment bilingue anglais, j'ai la chance de pouvoir lire des tonnes d'ouvrages sur la palm en anglais. Très utile : j'ai beaucoup appris ainsi. Même si rien ne remplace les sorties - surtout avec les copains Chmoufrs. Sans mouche-fr, je suppose que je srais un bien piètre moucheur.


Hervé's profile :

- date et lieu de naissance : 28/12/65, Neuilly s/Seine

- situation de famille : marié à Fabienne, père d'Eléonore et Alice

- profession : journaliste/communiquant

- hobbies : Pêche à la mouche et tout ce qui tourne autour, surtout si ça passe par Internet

Hervé dans tous ses états :

- Il aime : ... attends, Zabflo, ça ne va pas, là : c'est moi qui fais tout le boulot ! Les interviews, ça doit se préparer un peu. Tu te documentes, tu poses des questions précises, tu rebondis sur ce qui te semble intéressant pendant l'entretien, etc. Ta petite liste de questions standards "j'aime/j'aime pas", ce n'est pas très intéressant tu sais. Reviens quand tu auras un peu bossé - on reparlera de WikiMouche.

Editions Gallmeister - A paraître...

Editions Gallmeister - Bienvenue

Discussion Littérature sur mouche-fr

Joan Miquel, libraire de son état, évoque plein de bouquins - dont l'un ne paraîtra qu'en 2006 ! Discussion "Littérature" en novemvre 2005 - www.mouche-fr.com

le site du vieux rhone

Je crois que c'est de ce site que nous parlions hier avec Cédric en revenant de Lucey: le site du vieux rhone

4.12.05

Vieux Rhône (1) - Ombre et lumières

Quelques photos de cette sortie, en attendant le texte :



Greg, JC et Cédric. Naturellement, il y en a un qu'on ne voit jamais, c'est le type qui prend les photos !



Nous n'étions pas encore au bord de l'eau que Greg piquait déjà son premier ombre. Le temps est encore moche à ce moment-là : ciel gris et pluie quasi permanente. Heureusement, pas un pet de vent (héhé) alors que la veille à Lyon ça souffrait à décorner les cocus.



J'étais à côté de Greg lorsque j'ai à mon tour pris un ombre - malgré un ferrage jugé un peu violent par mon voisin... Pas si violent, il faut croire, puisque mon 100 n'a pas cassé ! Bon Dieu, qu'est-ce que j'aurais été frustré si j'avais cassé ! Pris sur une petite peute h20 corps light cahill montée la veille (en suivant les instructions de montage d'échosmouche même si je pouvais m'en passer!). Voici l'ensemble des mouches montée la veille au soir de cette sortie. La peute "qui à pris" est celle la plus à droite. Je regrette de ne pas avoir pu pêcher avec les "petites merdes", dommage.



Rien d'autre ensuite pour moi sauf un refus. Pas mieux pour JC et Cédric. Pour une fois que je prends plus de poisson qu'eux ! J'avoue que je les ai tout de même un peu chambrés, gentiment :-)



Puis les nuages ont laissé passer le soleil, et la pluie n'est pas revenue de toute la journée. Malheureusement, les gobages non plus - malgré des éclosions :-( Nous décidons donc d'aller tenter notre chance ailleurs, suivant l'exemple de Greg qui nous a quittés une heure plus tôt.



Lorsque la pêche n'est pas bonne, j'aime au moins en profiter pour découvrir de nouveaux coins. Nous arrivons donc au fameux pont de Lucey (après un petit détour par un secteur où nous restons 5 mn pour vingt minutes de marche...). Personne (hormis Greg); alors que que nous redoutions trouver de "spot" blindé de moucheurs. Encore des paysages magnifiques et une belle lumière au soleil couchant.

19.11.05

Brouillon Edito NL mouche-fr novembre

Vendeurs de rêve ?

Si je ne connaissais pas le traitement accordé aux lettres de lecteurs, j'aurais déjà écrit à Pêche Mouche pour protester contre la couverture de leur dernier numéro.

D'abord parce que j'en ai assez de voir Grégory Treille en photo avec une grosse prise (on avait déjà eu droit à une couverture de ce type il y a quelque temps). Franchement, quel intérêt ? Ou plutôt : quels autres intérêts que, primo : faire de la pub aux fabricants de matériel - vous pouvez être sûrs que ce n'est pas un hasard si l'on distingue parfaitement la marque de son fouet. Et secundo : faire la promotion d'un guide afin de le rémunérer "en nature" pour les nombreux articles qu'il écrit (le salaire de la "pige" étant si bas dans ces magazines qu'il en est presque symbolique). Quand on sait que le prix de la page de publicité en "4e de couverture" est de 6.000 euros HT... (tarifs consultables sur le Web : http://www.emapmedia.com/titres/documents/pechemouche.pdf)

Ce qui me choque le plus, c'est le choix éditorial que l'on peut déduire de cette photo mise à la Une - et il en dit long sur la revue : Pêche Mouche a mis l'accent sur le rêve de la capture de gros poissons, l'"exploit" d'un moucheur "supérieur" et une technique que certains contestent : pêcher très fin. Un article tout à fait dans la ligne habituelle de PM.

Ce choix a été fait à l'encontre d'un article fort intéressant sur les milieux naturels et les menaces qui pèsent sur ceux-ci. Quel dommage que ce ne soit pas celui-ci qui ait eu droit au principal titre de Une. Les responsable du journal répondraient certainement que l'article figure parmi les titres de Une et que ce n'est déjà pas si mal. Mais non, ce n'est pas du tout la même chose ! C'était l'occasion d'attirer l'attention des lecteurs sur un problème majeur et crucial pour l'avenir de la pêche (à comparer avec l'enjeu de "pêcher fin"). Mais il est difficile de faire une jolie couverture sur les milieux, qui permette en même temps de faire plaisir aux annonceurs et aux copains-rédacteurs...

PM a préféré continuer à faire rêver ses lecteurs, plutôt que les amener à réfléchir et à réagir. Je souris d'avance à la pensée de tous ces lecteurs qui vont essayer l'an prochain de prendre de gros poissons en pêchant avec de petites pointes, et dont le rêve prendra fin avec une belle casse. Je souris mais je les plains. Et je plains l'équipe de PM de ne pas avoir saisi cette occasion de goûter à la satisfaction d'avoir été à la hauteur des missions de la presse. D'autant que cela montre qu'ils sont en rupture avec leurs lecteurs, de plus en plus préoccupés par l'évolution de l'environnement et les menaces qui pèsent sur leur pêche.

Cela dit, et contrairement à nombre de mes camarades, je persiste à considérer que Pêche Mouche est une revue de qualité, dont la lecture peut apporter beaucoup à un débutant. Je l'achète depuis mes débuts à la mouche il y a quatre ans et viens même de m'y abonner. Car malgré les défauts évoqués ci-dessous (et quelques autres !), je trouve que c'est une sorte d'encyclopédie vivante des dernières techniques de pêche et de montage.

Même lorsque WikiMouche (http://wiki.mouche-fr.com) aura atteint sa vitesse de croisière et sera devenu la référence en matière de connaissances sur la pêche à la mouche (on peut toujours rêver !), il lui manquera toujours cette part de rêve dont cette presse spécialisée s'est fait une spécialité.

Mais comme cette part de rêve s'accompagne immanquablement d'une part de frustration, je me demande s'il faut vraiment le regretter.

Hervé
(j'assume d'autant plus la responsabilité de ces lignes que j'ai moi aussi travaillé dans la presse spécialisée - mais pas halieutique !)

Une intéressante discussion sur mouche-fr creuse la question de la pêche avec des pointes fines... et s'interroge sur le lieu où a été réalisé ce reportage : http://www.mouche-fr.com/forum/viewtopic.php?t=5225&postdays=0&postorder=asc&start=0 )

PS : Tous dans le même sac ? Pas forcément, mais j'ai été très déçu également de voir que quand Pêches Sportives accorde de la place à ses lecteurs (nouvelle rubrique dans son dernier numéro), ce n'est que pour publier une série de photos de grosses prises. C'est donc à cela que se résument les pêcheurs à la mouche pour ce magazine par ailleurs fort respectable ?

16.11.05

Le réservoir inconnu (1) - Pas facile, mais bonne pêche

J'ai promis à JC un petit compte-rendu et des photos. Je suis carrément crevé aujourd'hui après cette journée debout et à tourner autour de cette botasse, mais il faut bien faire un geste pour ce pauvre père qui est resté au chevet de sa fille malade (euh, tombée malade car il l'avait emmenée dans le froid pour aller à la pêche !!!). Bon, je ne me moque pas, car je sais que je pourrais en faire autant.

Et puis j'aurais bien aimé qu'il soit avec moi, le JC : une après-midi seul au réservoir c'est moins drôle qu'entre amis : la convivialité est tout de même l'un des points forts des sorties réservoir.

J'ai tendance à assimiler les réservoir à des bordels : on paye pour son plaisir, ça ressemble à de l'amour mais ça n'en est pas, c'est juste du sexe - ce qui en soi n'est déjà pas si mal ! Bref les arc-en-ciel sont des "truites de joie". En effet leur taille est là uniquement pour le plaisir du pêcheur. Mais franchement, il n'y a pas photo entre une fario de 35 prise en rivière et une arc de réservoir, même de 50.

Entre autres choses, il n'y a pas la même tension : lorsque j'ai cassé hier sur un beau poisson, à vrai dire cela ne m'a fait ni chaud ni froid - mis à part que je perdais une nymphe qui venait de prouver une grande efficacité puisqu'elle avait pris au premier lancer ! Et pour cause : je savais que j'aurais encore plein d'occasions de prendre du poisson. Tandis qu'en rivière, ces plaisir sont d'autant plus précieux qu'ils sont rares.

Je pourrais encore épiloguer longtemps (peut-être dans une prochaine newsletter), mais c'était tout de même une journée très sympa, surtout après cette période de disette. Matin frais et brumeux puis après-midi dégagée et sans vent, comme la météo l'avait annoncé. JM et Cédric étaient donc là le matin, dès 8h alors que je n'arrivai qu'à 9h30 passées.

Cette botasse-là est une véritable bassine rectangulaire. Les quelques arbustes qui la bordent sont victimes cette année de castors. Résultat : les truites se postent de préférence à proximité des branches immergées.J'ai demandé conseil à Cédric pour la double-traction lorsque je l'ai vu s'y mettre. Après m'avoir regardé faire, il m'a donné deux conseils qui ont été immédiatement efficaces : d'une part avoir un mouvement plus ample du bras gauche (ma traction était trop petite) et d'autre part de sortir de la soie à l'avance. A garder en tête pour d'autres fois.

Concernant la pêche elle-même, je m'en tire avec une demi-douzaine de poissons, répartis sur toute la journée. Tous en NAV près du bord (d'autant que l'eau était assez trouble), sauf un en nymphe au fil et le dernier en sèche, quelques minutes avant la tombée de la nuit. Des arcs de 40-50 cm assez combatives. Dommage, j'aurais bien aimé utiliser une expression très imagée lue récemment sur mouche-fr, de Makro je crois : "elle a combattu comme une petite serpillère" !

Pour une fois, j'ai utilisé les mouches montées pour cette occasion. Et bien m'en a pris ! En NAV la moitié des prises ont été faites sur des Johnnies (au fait Cédric m'a dit qu'il fallait que je raccourcisse les "ailes" et que je les fournisse plus). L'une avec bille laiton et l'autre sans. Et les autres sur une "nymphe des Fontaines" de Cédric ainsi que sur un chiro epoxy rouge (la seule nymphe que je n'avais pas montée).

Et puis, comme Monsieur Jourdain, j'ai fait de la nymphe au fil sans le savoir : je lance ma nymphe vers une truite qui ne la prend pas, mais comme un autre poisson plus profond la suit je laisse ma nymphe... mais en raison de la profondeur je ne peux pas voir si le poisson prend. Et là je vois mon fil qui flotte en surface et pris d'une soudaine inspiration je le regarde... et le vois disparaître d'un coup. Je ferre : pendue ! Je venais de réinventer la roue :-)

La nymphe en question était une brassie, que j'avais montée parce qu'il me restait un fil de cuivre au bout d'une séance de montage. A vrai dire je n'y croyais pas particulièrement, d'abord parce que personne ne m'avait jamais recommandé cette nymphe mais aussi parce que j'avais l'impression de l'avoir montée sur un hameçon un peu gros pour le diamètre de mon cuivre. La preuve que non !

J'avais donc suivi les conseils du Hut pour la Johnny Walker, ainsi que pour la pointe en fluoro - difficile de dire cependant comment cela aurait marché avec une pointe en nylon classique.

C'est à Philippe aussi que je dois ma dernière truite : c'est un chiro noir en phoque que j'ai utilisé à la tombée de la nuit : il faisait trop sombre pour continuer en NAV, et je m'étais trouvé un petit coin où stationnaient une demi-douzaine de truites. Aucune ne gobait, ou très très rarement. J'ai donc monté mon petit chiro (monté sur un h. 18) et l'ai lancé au milieu de la troupe. L'une d'entre elles, qui arivait, est venue la prendre en surface.

Pour la peine, j'ai regretté de ne pas être passé plus tôt en sèche ! Moralité j'ai fini au clair de lune en pêchant les mini-gobages de blancs. J'en ai sorti un de 5 cm, une petite vandoise je pense :-)

En revanche, aucune prise au streamer - j'en reparlerai. Intéressant tout de même, avec les conseils de Cédric j'ai bien gagné en distance.

Quelles leçons j'en tire ? D'abord, progrès en NAV : je suis bien plus à l'aise que l'an dernier (où je n'avais pris qu'un seul poisson). J'ai essentiellement pratiqué l'arbalète, où ma précision est plus grande qu'en fouettant. Je me is maintenant que j'aurais peut-être dû changer ma pointe en cours de journée : à la fin elle me semblait moins translucide. Il faut que je vérifie.

A part ça, échecs répétés sur les poissons statiques : mes prises étaient systématiquement des poissons qui se déplaçaient. Bref je reste sur une question : que peut-on faire sur ces poissons qui stationnent ? Si vous avez une suggestion, merci de laisser un commentaire à ce texte.

14.11.05

Préparation d'une sortie réservoir





Le plus compliqué, c'est bien sûr de trouver un jour libre en dehors du week-end - trop de monde en réservoir le week-end, donc des poissons très/trop sollicités... Justement, il me restait un petit jour de congé en réserve et j'ai réussi à le glisser dans la semaine précédant le bouclage de 36000. Pour la peine, ça va être un peu speed, mais je devrais m'en sortir.

Ca, c'était la partie simple. Le plus dur a été de trouver un jour où Fabienne n'était pas prise, et c'est tombé sur ce mardi. Reste une inconnue : pourvu qu'Alice ne tombe pas malade. C'est la mésaventure qui vient d'arriver à JC. Or Alice déjà malade la semaine dernière et un peu patraque ce week-end toussait pas mal ce matin à l'école.

Autres préparatifs : craignant que la soie de ma 9 pieds ne soit tirbouchonnée d'être restée inactive depuis la fermeture, je lui ai fait une séance d'étirements mercredi dernier.

Hier soir, j'ai monté ma nouvelle soie plongeante sur une des deux bobines de mon nouveau moulin - après avoir acheté du backing chez Décathlon.

Ce midi, je me suis monté un bdl Miramont pour cette soie.

Samedi, je suis passé au PDLC pour acheter deux boobies (pour cette plongeante) et une petite bobine de fluoro car Philippe m'a dit lors de notre récent déjeuner que l'utilisation de ce nylon avait fait une grosse différence lors de sa sortie à Barouchat.

Samedi soir, grosse séance de montage pour avoir quelques Johnnies et chiros noirs (là encore recommandés par le Hut). Et deux des Cédrigamarres qui sont si efficaces aux Fontaines ('tain, c'est vraiment trop cher là-bas!). J'aurais bien monté le gamarre qui m'avait valu ma seule prise dans ce réservoir l'an dernier, mais il est compliqué et je n'ai pas eu le temps. Quelques jours avant, j'avais monté deux ou trois petites choses en vitesse, pendant que les filles jouaient.



J'ai chargé les piles pour l'appareil photo, vérifié mes réserves de bouffe rapide (barres céréales régime + bière sans alcool + tablette de chocolat). Je compte préparer mes affaires (les boites en particulier car c'est un peu le bordel ces derniers temps) ce soir. Demain matin, je pose les filles à l'école et je file, direction "le-réservoir-dont-on-ne-doit-pas-dire-le-nom".

Si Alice va bien...

12.11.05

Rhône au canal MJ (1) - Rares gobages

Belle et douce après-midi avec Jean-Marc. Avant de descendre à l'eau nous avons fait un peu de repèrage depuis le pont. Nous avons vu de beaux barbeaux en-dessous et j'ai repèré un gros chevesne qui patrouillait à proximité de la bordure. Mais pas de gobages malgré un temps doux et une rivière bien plate. En tous cas je constate avec plaisir que j'ai fait de gros progrès en matière de repérage de poissons - mais je partais de loin ! Et je sais que la route est encore longue. Mais c'est encourageant.

Pendant que JM essaye les barbeaux en nymphe, je tente mon coup en remontant la bordure, également avec une nymphe. Rien ni pour l'un ni pour l'autre, mais je suis tout de même heureux de me retrouver dans l'eau et d'observer ce qui s'y passe : plein de petits poissons (vairons ?), parfois de tout petits chevesnes.

Nous finissons avec une sèche, malgré l'absence d'activité en surface. Juste pour le plaisir de fouetter. Nous ne sommes ni l'un ni l'autre des nympheurs naturels, même si je commence à voir l'intérêt et l'attrait de cette technique.

Evidemment, ce n'est qu'une fois remontés que les gobages apparaissent - à la tombée du jour. Pleine eau : ça doit être des ombres. Bah, ça sera pour une autre fois.

Frustré de pêche

Philippe me faisait remarquer que mon blog n'avait pas beaucoup bougé ces temps-ci. C'est vrai que je n'avais pas de sorties à raconter et que j'ai un peu mis de côté les états d'âmes du drogué de palm.

Pour autant, il ne se passe pas un jour sans que je ne pense à la palm. D'abord parce que je passe pas mal de temps sur mouche-fr, à lire et répondre. Depuis une semaine j'ai un peu laissé le wiki de côté, mais là encore j'y ai consacré pas mal de temps (ne serait-ce que pour les échanges privés avec MH !). Et puis il y a toujours quelques achats, préparation de matos, etc.

Mais j'ai l'impression que tout en étant toujours dans la passion je suis sorti un peu de l'obsession. Peut-être tout simplement parce que ma vie est plus équilibrée en ce moment, tout simplement.

En revanche, pas grand-chose côté montage de mouche : j'ai l'impression que je suis motivé essentiellement par la perspective de pêcher. D'ailleurs j'ai ressorti l'étau en prévision de la sortie réservoir de la semaine prochaine.

Evidemment, ce n'est pas par choix que je n'avais pas pêché ces derniers temps. Mais une série de week-ends pris par le boulot et/ou des obligations diverses m'a retiré toute possibilité (alors que je voyais les copains s'organiser des sorties réservoir sympas) : comme Fabienne avait besoin d'un peu de repos après des semaines très prenantes, je ne pouvais pas la laisser s'occuper seule des filles. J'ai tout juste pu passer quelques heures au Parc de Miribel-Jonage pour tenter de repérer un coin à carnassiers.

Mon meeting d'automne ;-)

Pas de meeting d'automne pour moi cette année. Dommage, car comme toujours c'était très sympa selon les différents compte-rendus - avec un bon équilibre anciens-nouveaux, contrairement au meeting de Lozère qui pèchait de ce côté-là (côté poissons aussi, en tous cas pour moi !).

Mais je me suis rattrapé cette semaine : déjeuner mardi midi avec JC, déjeuner jeudi midi avec Philippe et enfin vendredi aprem une petite sortie Rhône avec Jean-Marc.

Et surtout, la perspective d'une sortie réservoir mardi si le temps le permet :-)

5.11.05

Miribel-Jonage 1 et 2 : mchr ch crnss

J'explicite le titre de cette petite annonce: Moucheur cherche carnassiers.

Tout commence avec une promenade au Parc de Miribel-Jonage avec la petite famille. D'abord, j'avise un pêcheur au leurre souple. Je vais donc l'interroger, en démarrant avec la formule magique que j'utilise toujours dans ce cas-là : "Alors, ça donne un peu ?" Je suppose que même les franc-maçons n'ont pas de formule plus efficace pour savoir qui fait partie ou non de cette société discrète !

Donc la conversation s'engage, et il me dit qu'il pêche le brochet. Mais sans en avoir encore pris là. Bref juste des on-dits. Rencontre nettement plus intéressante lorsque nous prenons en stop un pêcheur qui était loin de la voiture. Il venait de prendre deux belles perches, et pour me remercier de l'avoir ramené, m'a indiqué un coin.

Le problème, c'est que je suis retourné deux fois au parc... et pas moyen de trouver le coin en question : les indications démarraient avec un vieux portail en fer - ou un vieux portail vert (ma mémoire me fait défaut) que je ne réussis pas à trouver :-(

Heureusement, un Gobeur avec qui j'ai un peu discuté à propos d'étangs deans les Dombes m'a indiqué deux coins dans le Parc. Mais pas encore eu le temps d'essayer. L'avantage avec le parc, c'est que c'est à une dizaine de minutes de la maison.

19.10.05

Fiche montage : L?Andelle (echosmouche)


L?Andelle

Technique NAF sur gobages.com

discussion sur la NAF. Je n'ai encore jamais envisagé cette technique, mais quand j'aurai le temps il faudrait que je lise ça, ça peut toujours être instructif.

18.10.05

QdS 9 et 10 - Education

Rien de notable pour ces deux "sorties"-ci - ces pauses-déjeuner transformées en pause-palm méritent-elles vraiment l'appelation de sorties ?) : deux hier, un seul aujourd'hui. Ils faisaient 25-30 cm à vue de nez - difficile d'en dire plus puisque désormais j'utilise sustématiquement mon anneau de pointe comme dégorgeoir.

Les conditions météo et le vent éventuel semblent beaucoup influer sur la présence de poissons. Mais ils semblent maintenant avoir vite compris que lorsqu'un de leurs congénères était piqué il y avait danger.

Je ne sais pas surpris que ces poissons s'éduquent peu à peu, d'autant que je les remets tous à l'eau. Je vais peut-être tenter de changer de "spot".

14.10.05

QdS 8 - Un 40+ pour terminer la semaine

A 13h, comme tous les jours de cette semaine, il se lève et prend son équipement. Le fouet est posé près de sa fenêtre. Le reste de son matos est toujours dans son cartable bandoulière : il a oublié de l'en retirer hier avant de rentrer chez lui.

A 13h10, notre pêcheur (puisqu'il faut bien donner un nom au héros de cette histoire, appelons-le Cabots-Predator) se penche au-dessus du parapet pour voir si ses partenaires de jeu sont au rendez-vous. Oui, devant la pile et sur le côté, surtout des moyens mais il passe de temps en temps un plus gros spécimen.

Cabots-predator (disons plutôt C-Predator pour faire court) monte son équipement. Il choisit une mouche qu'il a montée la veille au soir : une Twilight Pupa RM blanche. Il vise l'endroit où ont le plus de chances de se tenir les gros. Premier passage : trop court. Second passage : gobage ! Ferrage ! Combat ! Casse au bout de deux secondes !!!

'taiiiiiiiiin ! Le cri de C-Prédator résonne dans la nuit (euh non, en fait il est 13h15 mais ça fait tout de même plus classe que "raisonne dans le jour", non ?)

C-Predator commence à se demander si son nom n'est pas en réalité Casse-Predator... (voir l'épisode d'hier des aventures de C-Predator) Il est vraiment furax, d'autant qu'il était déjà sérieusement énervé d'avoir loupé un moulinet réservoir pour lequel il était en train de négocier sur gobages.com et qui a été vendu avant qu'il ait conclu.

Mais il en faut plus pour terrasser C-Prédator. Aussitôt, il remonte une mouche identique et il relance. Et il relance. Et il relance. Et il relance. Et... bon, je vous laisse imaginer la suite. Apparemment, le gros combat de tout à lheure a fait fuir tous les poissons. C-Predator est de plus en plus énervé.

- Euh, pardon C-Predator, mais si tu veux éviter de casser il faut que tu te désénerves, dit une petite voix au plus profond de lui.
- Ouais ouais, répond C-Prédator.
- Enfin, moi ce que j'en dis..., reprend la petite voix.
- Ouais, ouais, justement, tu sais ce que je pense de ce que tu en dis, conclut C-Prédator.

Eh oui, C-Prédator est vénèr et il n'y a rien à y faire. Ah si : un poisson vient gober la nouvelle mouche qu'il a choisie, une essaim. Aussitôt C-Prédator se calme. Pas de casse, il ramène tranquillement le poisson - qui comme souvent est suivi par un de ses congénères. 25 cm.

- Peut mieux faire, dit une petite voix. Celui de tout à l'heure, là, il était nettement plus gros me semble-t-...
- Fais gaffe la petite voix, viens pas m'énerver maintenant ! interrompt C-Prédator

Et hop, ce qui devait arriver arrive : nouvelle casse.
- 'taiiiin !
- pas la peine de de me le dire, C-Prédator : tu as encore cassé, dit la petite voix avec un poil d'ironie dans sa petite voix.

Pire : de nouveau, les poissons ont disparu.

Il est temps de retourner au bureau. Mais C-Prédator ne peut se résoudre à rester sur cet échec. Il change de mouche une nouvelle fois, monte une vieille cervilièvre d'Olivier Balme - une originale. Quelques poissons sont revenus, il va les pêcher à vue, exceptionnellement. Premier passage : un petit chevesne s'approche, suit la mouche puis s'éloigne. C'est la meilleure, ça, pense C-Prédator, un petit cheucheu qui snobe une mouche de grande classe !

C-Prédator lance, relance, rerelance, re-etc. Les passages sont corrects mais les poissons ne semblent pas vouloir lever la tête. Et puis ça y est, la mouche est gobée... Ferrage... Combat... Casse ! Meuh non, c'est une blague, pas casse : vous avez lu le titre de ce texte, cette histoire doit se terminer bien.

D'instinct, C-Prédator relâche la tension de la ligne et laisse le poisson se battre tout seul. Contrairement aux prises de ces derniers jours, ce chevesne plonge vers les profondeurs de la Saône - classe, ça aussi, "les profondeurs de la Saône", presque aussi bien que "le cri résonne dans la nuit", naan ?

C-Predator le remonte tranquillement, en prenant son temps même s'il sait qu'il devrait déjà être en train de bosser. C-Predator n'est plus du tout énervé, pour tout vous dire. Quand il voit la taille de l'engin (naan, pas la taille de son engin, ça il la connaît) - quand il voit la taille de l'engin (plus de 40 cm comme c'est indiqué dans le titre - faut suivre ! Bon je peux reprendre ?) Quand il voit la taille de l'engin, C-P se dit qu'il a de fortes chances de perdre sa mouche : il n'a pas d'épuisette et la rivière est 50 cm plus basse que la berge. Donc il sort ses poissons en tenant la pointe. Avec ce morceau, qui continue à se battre, il y a peu de chances que le 14/100 résiste.

Alors C-Prédator décide d'utiliser l'anneau de pointe de sa canne comme dégorgeoir : il ramène tout le bas de ligne, enfonce le bout de son fouet dans la gueule du chevesne et décroche celui-ci.

Il ne l'a pas touché, n'a pas pu le mesurer alors que c'est le plus gros cheucheu qu'il a jamais pris, mais tant pis : C-Prédator est serein maintenant. Prêt pour de nouvelles aventures.

13.10.05

QdS 7 - Chevesnes très mordeurs

Petit CR vite fait. Conditions parfaites ce midi, en dehors d'un vent toutefois moins puissant qu'hier. Surtout, je vois en arrivant qu'il y a pas mal de chevesnes à leur poste habituel !

J'en touche 6, mais n'en ramène qu'un seul (un joli de 35+) : casse sur les 5 autres :-( Différentes explications - en dehors de mon incompétence ! - en particulier des problèmes de visibilité de la mouche : même avec un toupet ce n'est pas simple là-bas en raison n'une luminosité pourrie, renforcée par les vaguelettes. En général je ne cassais pas au ferrage mais au bout d'une seconde ou deux de combat. J'ai pourtant fait attention aux noeuds après la première casse, sur le sedge d'un tandem :-((, en utilisant deux noeuds différents.

Mouches : une twilight pupa Roman Moser en blanc (très visible, à refaire), mon toupet fluo, mon toupet blanc (en photo avant-hier), une cervilièvre et un sedge Goddard à pattes. Toutes faites maison... des mouches qui prennent (il n'y a que le pêcheur qui ne prend pas!)

N'empêche, pas d'excuse : je suis un bourrin :-) Voilà au moins un truc que la pêche des cabots va me permettre d'améliorer.

'taaaain ! (ça, c'est le cri que j'ai poussé 5 fois ce midi !)

BDL - Nylon après une tresse

Une discussion sur mouche-fr pour savoir quoi mettre après une tresse. Comme j'ai en réserve une tresse dans mes affaires, pour remédier à tout problème de bdl lors d'une partie de pêche, je devrais peut-être m'en inspirer.

http://www.mouche-fr.com/forum/viewtopic_t_4852.html#

11.10.05

QdS 6 - Toujours plus, malgré des conditions difficiles

J'ai failli ne pas descendre pêcher : il y avait tellement de vent que de l'écume se formait de temps en temps sur les vaguelettes ! Et puis j'ai tout de même vu de la passerelle quelques chevesnes, positionnés plus bas que d'habitude regardant vers l'aval. Je suppose que c'était à cause du vent qui, soufflant vers l'amont, faisait remonter la nourriture. Je me demandais s'ils allaient prendre en surface : en dehors d'un ou deux, les autres avaient tendance à descendre vers les profondeurs.

Histoire de ne pas me compliquer les lancers dans ces conditions difficiles, je n'ai pas tenté le tandem sèche-nymphe - alors que je compte dessus pour prendre les plus gros, qui semblent ne pas tellement monter. Pourtant, histoire de gagner du temps, j'avais préparé à l'avance ma nymphe et son noeud coulant.

Je choisis l'une des deux mouches montées à la va-vite hier soir. J'auraiis bien essayé celle disposant d'un toupet fluo, pour m'assurer de sa visibilité, mais je m'aperçois que j'ai oublié de casser l'ardillon. Je choisis donc la seconde, pas bien différente en fait.


Formule de montage : hameçon de 12 (TMC 100), corps en dubbing gris-noir vrillé en fuseau, cerclage en fil de montage noir, aile en cervidé et toupet en ouate hydrophobe pour aquarium.

Bonne mouche, facile à suivre même si à la fin elle finissait pas couler : au deuxième lancer, je pique un cabot de 25 cm. Je le remets à l'eau, relance deux fois et pique un second de 30. J'en prendrai encore un autre un peu plus tard, disons 32 cm. Je suis bien content que cette mouche que j'ai réalisée selon mon inspiration (mais pas bien loin de modèles qui existent) ait bien fonctionné. Je suppose que le succès est également dû à ma pointe plus fine : j'ai retrouvé ma bobine de 14/100.

Ce n'est sans doute pas la pêche la plus difficile, et par conséquent pas la plus gratifiante. Mais elle nécessite tout de même quelques qualités et je vois que je maîtrise assez bien ce sujet-ci. Je vais maintenant corser les choses avec le tandem - si les conditions le permettent. Dommage que ça ne soit pas de la pêche à vue car j'aurais bien aimé maintenant ne plus viser que les plus gros.

Mon équipement au boulot


Fouet Fly 100 8 pieds 6
Moulinet Fly 100 (+ soie # 6 Ron Thompson)
Carte de pêche
Casquette
Polarisantes
Nylon pour les pointes
Boite à mouches
Coupe-fil
(bref le strict nécessaire)

QdS 5 - Nouveaux cabots

Le temps semblait parfait ce lundi midi (quelques jours d'été indien à Lyon), mais en sortant du boulot j'ai réalisé qu'il y avait pas mal de vent. Je m'en suis sorti tout de même en fouettant horizontalement, près de l'eau : en effet il y a beaucoup moins de vent. Evidemment les posés ne sont pas des plus délicats, mais ça n'a pas trop perturbé "mes" chevesnes. Seul ennui : en fouettant ainsi j'ai perdu une nouvelle mouche dans les herbes du quai. Décidément ce lieu est plein de défauts. Le pire étant bien sûr les merdes de chiens et les odeurs de pissotière :-((( Décidément, ce qu'il faut subir pour satifaire sa passion ! Finalement, le vent avait un bon côté : je n'ai pas subi ces odeurs.

Bilan : deux cheucheus (30+ et 35), qui sont montés l'un sur une red tag que j'avais montée samedi soir et l'autre sur une grosse mouche à hackle ébouriffée noire-beige. Presque trop simple. Euh, on dirait que je suis vite blasé par le succès ! Pourtant, il faut encore confirmer ces bonnes performances. En fait ce n'est pas si simple : la distance n'est pas si simple à atteindre, compte tenu notamment du manque de recul. Et les conditions de visibilité de sont pas top. J'ai souvent du mal à voir ma mouche. Christian avait raison lorsqu'il m'en a parlé l'an dernier : c'est très important de bien suivre sa mouche.

9.10.05

Gère 13 - On ferme !

Pas besoin d'entrer vraiment dans le détail : dernière sortie sur la Gère de la saison, et un dernier capot pour conclure. Décidément, je n'ai pas touché grand-chose ces dernières semaines :-( Incroyablement différent de l'année dernière. "La glorieuse incertitude de la palm"... C'est vrai que ça ne me plairait pas autant si c'était facile. Tout de même, j'aurais bien aimé prendre une petite truite, juste pour lui donner rendez-vous à l'année prochaine.

Arrivé très tôt, vers 8h, parce que je voulais arriver le premier sur le secteur de la filature (maintenant "la canardière"). En fait je ne verrai pas grand monde jusqu'à mon départ à 11h15. J'aurais bien aimé avoir l'occasion de pêcher les deux truites du pont sur lesquelles je m'étais cassé les dents. Mais rien... et comme nous ne sommes pas sur le NK elles ont peut-être fini à la poële. Snif ! Dé vcidément, je ne comprends pas ceux qui gardent le poisson. Bah, mentalité différente.

Démarrage au stream puis un peu de pêche des postes avec une sèche. Je finis tout de même au plat de l'école. D'abord en NAV, mais l'arme fatale du début de saison a fait long feu de nouveau. Peu de temps avant de partir, alors que je refais ma pointe, je vois une truite qui gobe deux fois, franchement, pas juste dans la pellicule. Je reprends espoir... mais elle cesse de monter immédiatement. Est-ce parce que je suis entré dans l'eau ?

Avant de partir, je discute avec un moucheur que j'ai déjà croisé et qui lui aussi trouvé bien difficile la pêche de ces dernières semaines avec ces poissons qui prennent dans la pellicule... Je me rassure en me disant que je n'ai donc pas été le seul.

C'est tout seul, justement que j'ai tiré le rideau sur la 1ere catégorie. J'avais pourtant appelé Christian, Jean-Marc et JC. Je pensais voir des types du GPS, et une rivière blindée. Et finalement non.

On ferme ? Dans l'édito non utilisé je trouvais plein d'arguments pour dire que non, la pêche ne fermait pas pour les passionnés. Pour moi, l'échéance immédiate est de retrouver les cabots de la Saône - et de recevoir mon nouvel étau acheté sur Ebay. Non, on ne ferme pas !

7.10.05

Fiche de montage échange sedges mouche-fr

Le flotteur

Modèle inspiré de la "twilight pupa" de Roman Moser (évoquée dans Plaisir de la Pêche)

Matériel
Hameçon droit TMC 100, taille 12
corps : dubbing de lièvre
Aile : poils de cervidé
Sac alaire : mousse type polycélon (couleur selon les besoins)

- Fixer la soie de montage à l'oeillet, puis le polycélon (découpé préalablement en une bandelette de 2mm sur 4mm, taillé en pointe sur l'un des petits côtés).
- Descendre le fil de montage à la courbure et réaliser un dubbing en fuseau sur le fil de montage.
- Remonter jusqu'aux 2/3 de la hampe et arrêter le dubbing.
- Fixer les poils de cervidé pour faire l'aile. Tailler les poils.
- Rabattre la languette de polycélon et la fixer avec le fil de montage.
- Noeud final.
- Retailler le polycélon à 1 mm du fil de fixation.

La perche à la mouche

La pêche à la mouche artificielle de la perche commune, sur le site de Moana. Plein de fiches de montages pas à pas et des techniques expliquées dans le détail : bravo !

QdS 4 - Enfin une prise !

J'avais repéré depuis deux jours que les chevesnes étaient bien postés. Pas forcément actifs en surface, mais bien présents (contrairement aux ablettes, quasi invisibles). Ca gobait un peu, mais surtout ils étaient plusieurs à être postés. Bien face au courant. La Championne du monde et une red tag n'ayant rien donné, cette fois j'ai innové avec une essaim. Ca n'a pas mis longtemps avant qu'elle soit prise. Boudiou, ça fait tout de même plaisir de sentir un poisson au bout de la ligne ! :-)

Donc je ramène tranquillement ce poisson d'une petite trentaine de centimètre : ma pointe est en 16/100 (c'était ça ou du 12/100, et j'ai préféré ne pas prendre de risques) et bien sûr je le remets à l'eau.

Toujours un peu d'activité alors j'y retourne. Au bout de longues minutes un nouveau gobage. Mais cette fois je casse, malgré un ferrage pas trop appuyé. Peut-être un problème de noeud. Dommage - mais en même temps j'étais déjà en retard pour retourner au boulot...

Je retiens : gros diamètre (en plus le lancer était facilité, même si la dérive doit en souffrir - mais j'étais bien positionné assez amont) ; remonter une grosse mouche de ce type, ainsi qu'une red tag car c'est finalement très proche ; et la prochaine fois essayer un tandem sèche-nymphe : j'ai l'impression que les gros ne montaient pas et pourraient se laisser tenter par une nymphe - ça risque d'être un peu compliqué à lancher, ça...)

J'espère qu'ils vont rester là, ces jolis poissons coopératifs, car j'y retournerais bien dès lundi. Aujourd'hui : temps plutôt sombre, pas froid, très peu de vent.

Et dimanche si le temps le permet : fermeture sur la Gère le matin. Une petite truite pour terminer sur un succès. Ca me récompenserait de ma persévérance...

Streamer Black Bass

Plusieurs modèles simples et intéressants signalés par o_live sur gob : Recherche Streamer Black Bass

6.10.05

Technique noyée

Une grande discussion sur gobages.com à propos de la noyée : Mouche noyée : Gobages.com. C'est décidé : je m'y mets l'an prochain. A vrai dire c'est un choix entre stream et noyée. J'ai l'impression que j'apprendrai plus avec la noyée. Gardons le stream pour plus tard et les gros poissons !

Intéressant de voir comme les pratiques peuvent varier. Pas forcément énormément, mais sensiblement. Intéressant : ça confirme la pertinence de la ligne édotoriale du wiki, qui laisse sa place aux vérités de chacun :-)

Gère 12 - Matin sympa avec Jean-Marc

Toujours sympa de faire une sortie avec Jean-Marc. Samedi soir il m'appelle pour savoir si je serais partout pour le lendemin matin, avec retour suffisamment tôt pour le repas familial dominical. Impec, juste ce qu'il me fallait pour assouvir mon envie de retrouver l'eau sans pour autant plomber les relations de couple ;-)

A deux, la pression du résultat me semblait bien moindre. D'abord parce que j'ai pas mal observé Jean-Marc qui s'essayait au stream dans la Gère pour la première fois. 2 truites tout de même, comme toujours efficace. Bravo.

Moi j'ai passé une bonne heure à pêcher une très belle truite (40 cm ?) qui nymphait un peu (et était surtout occupée à chasser les petites truites qui venaient dans sa zone). Rien à faire. J'étais complètement aval et au moins j'ai réussi à ne pas la faire fuir! J'ai passé plusieurs nymphes, dont une delta pour la première fois (c'était un endroit sans trop de courant).

Quasiment pas de gobages. Au moins j'ai évité cette frustration-là. JC racontait sur mouche-fr qu'il venait de prendre un capot sur la Gère, la même mésaventure que mes dernières sorties : des poissons postés qui prennent des émergentes - mais pas celles qu'on présente ! JM aussi avait fait chou blanc lors d'une sortie précédente. Hé, on ne peut tout de même pas piquer un poisson de 45 cm à chaque sortie !

Bah, sympa quand même, grâce à la présence de Jean-Marc et de ce gros poisson. Il n'y a pas si longtemps, j'aurais tremblé - littéralement - en l'attaquant. Là, ça me semble normal et je suis confiant. Donc ça finira bien par venir !

1.10.05

Gère 11 - Bouquet de menthe sauvage

Une assez courte aprem cette semaine sur le NK. Pêché deux gobages pendant deux heures, sans rien réussir d'autre que provoquer deux montées courtes, sur des mouches différentes; Ces truites prenaient des émergentes dans la pellicule, régulièrement : elles étaient bien attablées. J'ai passé toute ma boite : tout ce qui en hameçon de 18 et moins ressemblait à une émergente: odl, peute, cdc, PT avec du zlon monté shuttlecock... Tout ! Aujourd'hui Jean-Marc m'a dit que j'aurais dû essayer carrément autre chose : un sedge que j'aurais fait draguer, pour essayer de les provoquer.

Je suis remonté au-dessus de la forêt pêcher l'eau dans les petits courants. Pas vu un gobage ni fait monter un poisson. Pourtant, me souvenant de mes mésaventures au ferrage de l'an passé, je pêchais court en levant la canne pour faire sortir la soie de l'eau. Pour ma première fois j'ai fait ce secteur sans bâton : mon nouvel équipement me donne confiance, les progrès se poursuivent :-)

A moment de partir j'ai ramassé un bouquet de menthe sauvage qui sentait très fort. J'ai arrêté de le faire mais c'était à une époque le signe de la bredouille - histoire de ramener quelque chose de la pêche.

30.9.05

Refendu : argumentation puissante

Celui qui semble être le pape français du refendu m'a longuement répondu dans le forum du CFR : le Club Fran?ais du Refendu Discussion : Précautions avant l'utilisation d'un vieux refendu.

Très très intéressant sur les propriétés des cannes bambou ou carbone. En plus, il n'est pas un intégriste du bambou, ce qui pour être étonnant au premier abord n'en est pas moins remarquable !

Merci beaucoup à lui !

29.9.05

QdS 3 - Chevesne cassé

Pour une fois, j'avais repéré des chevesnes : alignés contre la pile du pont, venant quelquefois gober ! J'ai mis du temps à trouver une mouche que je pouvais voir, et alors... bon lancer, je vois le cabot monter et un ferrage un poil trop fort. Pas vraiment comme un bourrin mais pas loin. Disons que je l'ai ferré et que j'ai conservé la ligne très tendue. Alors, un gros coup de tête et... le noeud entre la pointe en 12/100 (j'étais à court de 14/100) et l'avant-pointe a cédé. Les autres chevesnes se sont barrés - de toute manière j'avais perdu la seule mouche efficace sur les chevesnes de ma boite.

28.9.05

Web - nouvelles options pour les chevesnes

Des modèles intéressants : mouche ?chevesne :: Montage de mouche :: Gobages.com

Retour sur gobages.com

J'ai posté aujourd'hui sur gobages.com (à propos des lancers), ça faisait un bail. C'est vrai que je me sens complètement Chmoufr (c'est à cette communauté-là que j'appartiens), mais pour autant je trouve dommage d'ignorer les Gobeurs.
Je suis assez hostile à la ligne éditoriale entièrement no-kill car elle mène à une forme d'intégrisme que je trouve intolérable.
Pour autant cela ne signifie pas que les moucheurs qui fréquentent ce site sont tous des intégristes. Penser ce serait stupide et intolérant.
Ensuite, c'est vrai qu'on trouve sur gobages.com un esprit assez éliste par moments - d'où il ressort notamment que les moucheurs sont des pêcheurs supérieurs aux autres... surtout s'ils pratiquent le no-kill. Bon, là encore c'est le fait d'une minorité et il y a des échanges très sympas.
Je suis concient qu'on peut à l'inverse reprocher à mouche-fr son ambiance trop détendue et la propension des Chmoufrs à déconner. Je trouve pour ma part que les forums sont bien distincts (ça déconne à plein tubes dans Chez Chmoufr et surtout dans le chat) et que les discussions n'y perdent pas en qualité. En même temps, quand on connaît les intervenants personnellement ou qu'on les fréquente assidument, on développe une plus grande tolérance.
A la fin, ça devient une question de temps qu'on peut consacrer à la lecture et aux interventions.

Montage : pattes de tipules

Infos intéressantes sur gobages.com, à propos des pattes de tipules. Je n'ai encore jamais essayé, mais il semble difficile de nouer les herls de faisan. Le truc consiste à les chauffer (et ajouter un point de colle, mais il va falloir que j'essaye car je ne comprends pas pourquoi) : la discussion.
Intéressant aussi de se servir de l'étau pour tenir le herl

Carnassier dans les Dombes

Un chouette reportage sur gobages.com, que m'a signalé son auteur qui était passé sur ce blog. Pas de chance pour lui : ayant cassé son fouet (les portières de voiture sont nos ennemies!), son séjour a été peu concluant.

Aussi des adresses (remettant en question un article de PM) et des modèles de streamers : P?che du carnassier dans les dombes

Web : Perche et brochet

Des conseils sur la perche et le brochet sur ce site : http://perso.wanadoo.fr/jc.capo/autres_peches.htm

Bref je prépare ma saison d'hiver...

24.9.05

Le lieu de mes débuts à la mouche


Si l'on excepte la toute première séance avec mon père sur la Loue, ça s'est passé sur la Santoire (Cantal), avec Sébastien (guide de l'Ecole mouche de la Gazelle). La rivière est présentée ainsi dans le guide Auvergne - Pêche et Terroir du Petit Futé :

Depuis Murat, la D3 en direction de Riom-ès-Montagnes permet d?accéder au plateau du Limon où serpente la rivière. La route longe la Santoire entre Dienne et Ségur-les-Villas, où le relief très doux et l?absence de végétation permettent de trouver facilement un parcours tranquille, malgré une fréquentation importante. Plus bas, le cours d?eau s?engage dans une vallée boisée beaucoup plus accidentée.

Si la Santoire est bien peuplée en truites sauvages, elle ne se livre pas au premier venu. Toujours sur le qui-vive, ces poissons ne pardonnent pas les approches indiscrètes et ne laissent que très peu de chances au pêcheur bruyant. Si la Santoire semble idéale pour la pêche à la mouche avec ses berges bien dégagées et son courant régulier, il ne faut pas se fier à cette apparente facilité. Il faut donc ruser pour s?adapter à cette rivière sauvage et, surtout, ne pas être pressé. On privilégiera les soies fines (numéro 2) et, si possible, une canne au revêtement mat. Dans cette rivière granitique, l?eau est assez sombre, mais il est quand même possible d?observer des truites postées dans les radiers.


Pas très étonnant que je n'y ai pas pris de poisson, vu que mes approches à l'époque étaient à l'opposé de la discrétion...

Je vais aller rechercher mon message à ce sujet dans les archives de la discussion [gobages], devenue le forum web mouche-fr.

22.9.05

Streamers perche

Il y a de fortes chances qu'on sorte faire une sortie carnnassiers avec Jean-Marc un de ces jours dans un étang de la Dombes (liste en Brouillons!).
Alors je commence à glâner des infos : ici sur Gobages : http://www.gobages.com/forum-mouche/read1-115778-.php#117179.

RSS

Un texte intéressant sur le RSS . Quel rapport avec la palm ? Eric m'a signalé il y a quelque temps qu'on pouvait ainsi suivre les modifs sur wikimouche à l'aide d'un flux RSS. C'est l'occasion de mettre à jour mes connaissances

20.9.05

BRA - Mini-meeting

Pour ma première organisation d'un mini-meeting, c'était un peu à l'arrache mais finalement ça s'est bien passé. En s'y prenant plus tôt il y aurait certainement eu plus de monde, mais avec nos péripéties professionnelles cela a été impossible. Bah, on pourra toujours remettre ça.

Pour les compte-rendus c'est mieux de lire tout le fil (http://www.mouche-fr.com/forum/viewmessage_48147.html#48147)directement sur mouche-fr.

Comme toujours c'est l'aspect humain qui est le plus riche - faut dire qu'avec un capot général il était difficile de faire pire question pêche. Sympas, les nouveaux. Et j'étais surtout content de rencontrer Gérald, car dans nos contacts les jours précédents je sentais bien qu'il avait super envie de progresser.

Je ne sais pas si mes quelques conseils ont été bien utiles. On verra - ils semblaient contents à la fin, disant qu'ils avaient appris. Donc ça va ! Je me retrouvais il y a trois ans, avec une question récurrente : "Quelle mouche je mets ?" Maintenant je me dis souvent que la mouche n'est rien sans la présentation et que quelques classiques peuvent suffire : oreille de lièvre, peute, cul de canard, sedge...

J'ai également insisté sur le fait de garder le contact avec sa soie, comme Philippe me l'avait dit lors de la sortie sur le Vieux Rhône.

A part ça les bordures étaient pratiquables et la rivière magnifique. Je n'étais encore jamais remonté aussi haut. Avec JM nous nous sommes dits qu'il faudrait bien qu'on trouve le moyen de passer de l'autre côté. C'est vrai qu'il y a le pont de chemin de fer...

17.9.05

Gère (10) - Gobages et déception

Cette sortie de pêche remonte au vendredi de la semaine dernière. Et j'écris huit jours après, ce qui est assez rare. Je crois que la déception des poissons non pris a été trop forte pour que je puisse l'évoquer jusqu'ici. Bon, j'exagère certainement un peu. En tous cas c'était assez cuisant dans les deux-trois jours qui ont suivi.


L'environnement de cette rivière laisse à désirer... Pourtant je l'aime pour les bonheurs qu'elle m'a procurés et pour ses gobages. Posted by Picasa

La déception est à la mesure des espoirs. Espoir dans la durée, car ce n'est pas si souvent que je dispose d'une grande après-midi, de 14h à la nuit. Espoir dans la météo, avec un temps beau-couvert. Espoir dans la tranquillité : pas vu un autre pêcheur. Espoir enfin dans l'activité des poissons, puisque j'ai vu des gobages de mon arrivée à mon départ.


Premier gobage, juste en aval du pont. Déjà postée la fois précédente celle-là. Cette fois je ne la fais pas fuir en arrachant mal. Simplement un beau refus, sans qu'elle ne crève la surface.  Posted by Picasa


Ca gobe à droite du rocher qui émerge presque... Déjà pêchée la dernière fois, cette fois pêche aval. Ele monte à la surface : refus ou loupé ? Bah, j'avais ferré si fort que j'aurais cassé à coup sûr ! Posted by Picasa

Déception énorme, donc. J'ai pêché une petite dizaine de gobages bien réguliers sans prendre le moindre poisson. Presque à chaque fois j'ai eu des refus. Donc la preuve que je n'avais pas bien pêché - le temps est loin maintenant où je considérais un refus comme un signe positif. Pourquoi . Je ne m'en souviens plus très bien, mais je suppose que cela représentait le premier contact avec le poisson : je l'avais intéressé et il était monté, c'était le début.

Ces débuts semblent loin maintenant... Pourtant, cet échec est salutaire car il m'amène à m'interroger sur mes faiblesses - ce que je n'aurais pas fait si j'avais pris au moins une truite. En effet, l'un dans l'autre j'avais pêché aussi bien que je sais le faire (d'où une déception concernant mon "niveau"), prenant soin d'être discret, pêchant avec des petites mouches, une pointe fine, essayant de changer de tactique par rapport à la fois précédente : ainsi, j'ai attaqué deux gobages sur lesquels j'avais essuyé des refus lors de la sortie précédente en pêchant aval. J'ai essayé de bien lire l'eau pour avoir de bonnes dérives... et le succès n'étais pas au rendez-vous.

Je regrette vraiment d'avoir été seul, sans l'un de mes camarades expérimentés pour me donner une piste pour résoudre mes problèmes. La première difficulté réside dans l'interprétation du problème. Je crois que certains des refus n'en étaient pas et qu'il s'agit en fait d'un problème de ferrage. Exactement ce que j'avais vu avec Christian l'an dernier. Il était vraiment perplexe car je n'avais pas pris des poissons que j'aurais dû prendre, et a conclu finalement que je les attaquais de trop loin.

Aujourd'hui, je pense que ce n'est qu'une cause indirecte : les attaquant de loin, le ferrage est plus compliqué parce que j'ai plus de ligne sortie. Or, dans des situations de courants compliqués et donc de risque de dragage, je pose trop détendu. Le temps de résorber le mou dans la ligne... le poissons a recraché. Ou je casse au ferrage par précipitation : dans ce cas, pas question de se contenter de lever la canne.

Donc voici le résultat de mes cogitations : il faut que je perfectionne mon lancer, pour éviter trop de mou mais en en conservant suffisamment. Essayer des dérives moins longues, par exemple. Peut-être essayer de pêcher plus près lorsque la situation le permet. Et ne pas pêcher seul !

Voilà pour le bilan : encore plein de progrès à faire. Ce qui ne me surprend pas finalement. Et puis, je n'ai pas à me plaindre jusqu'ici, avec une très belle saison 2005. Donc une fois de plus, comme à chaque sortie, je vais remettre mon ouvrage sur le métier.

Pour mémoire : toute l'après-midi à la filature, presque jusqu'en haut, puis soir et pré-coup dans la forêt.

5.9.05

Gère (9) - Encore du bonheur

Grosse soirée à Vienne puisque je suis arrivé vers 17h00. Nous nous étions partagé la journée avec Faby - en ce moment ça s'organise bien mais quand elle aura démarré son nouveau boulot ça deviendra compliqué...

Je me pose à l'école le temps de regarder si je vois des poissons. J'avais prévu de faire les courants au-dessus de la forêt puis de redescendre sur le plat pour le coup du soir. Mais lorsque j'ai vu tous les poissons du plat j'ai changé le programme. D'autant qu'il faisait très chaud et que je n'envisageais pas vraiment d'enfiler mes gros néoprènes. Alors qu'on peut pêcher le plat sans entrer dans l'eau.

Deux heures de "chasse" et d'arbalète. Aucune frustration de ne pas fouetter, et je me suis dit qu'après tout il était normal que je puisse tirer un grand plaisir de différentes facettes de la palm, sans qu'une pratique déprécie l'autre. Et puis il n'y avait personne, pour changer. A un moment j'ai décidé de remonter dans la foret pour voir s'il y avait de l'activité, mais j'ai rebroussé chemin en apercevant un autre moucheur. Je voulais être seul, point.

Pas moyen d'intéresser ces poissons. J'ai tout de même eu un petit refus. Peutêtre que je pêchais trop gros, avec mes hameçons de 16 ou 18... Evidemment de très très rares gobages non répétés :-(

En tous cas j'ai vu de très beaux poissons, dont ma plus grosse truite de la Gère: une 50+. Elle tournait et est repassée deux fois.

Bref moment sympa mais un poil frustrant tout de même, car les capots s'accumulent. Donc à 19h je décide d'arrêter pour avaler quelques barres de repas, boire un coup et découvrir le secteur de la filature. Je me suis dit qu'au moins même si je ne prenais rien je n'aurais pas tout perdu puisque j'aurais découvert un autre secteur -en fait le dernier que je ne connais pas dans Vienne, alors que Christian m'en a dit du bien.

Descente pas facile, et pas de bol alors que j'arrive vers le courants (je ne voulais pas d'un nouveau plat) je tombe sur un moucheur. En train de pêcher un gobage qui se répète, sous le pont. Je maudis le ciel, la terre et la rivière car il me bloque l'accès aux courants et ça ne me semble vraiment pas fair plays de le d^épasser pour^pêcher plus haut. Mais comme je vois un gobage en-dessous de lui, je remonte tout de même le coeur léger.

Je cale mon poisson en arrachant comme un âne, mais c'est justement le moment où le pêcheur redescend. Il trouve qu'il y a trop de canards, que ça va l'empêcher de pêcher. Yahou !


C'est vrai qu'il y a pas mal de canards de ce côté-là. Comme sur toute la Gère en fait. Posted by Picasa

J'attaque le gobage sur lequel il était. Deux beaux refus sur un voilier beige et une rouge ailes grises. C'est un petit poisson, qui sort à moitié de l'eau en évitant ma mouche. Je me dis que je suis peut-être mal positionné (sans doute !) et que je dois draguer. Donc je remonte, afin de le pêcher 3/4 aval. Je passe sur une peute (toujours hameçons 20 ou 22, mes dernières oeuvres). Je pêche à genoux pour ne pas être vu. Finalement c'est assez confortable - et puis c'est frais :-) Nouveau refus !

Je renonce à comprendre pour adapter ma stratégie, car j'ai repéré un autre gobage un peu plus haut, sous un arbre. Pas trop près de la berge, pas trop sous les branches, bref jouable. Je l'attaque sans bouger de ma position, donc 3/4 amont. Pendue ! Certainement pas au premier passage, j'ai dû regler la distance avant de bien passer.

Une jolie truite de 28 cm. Sur cette peute faite avec un côté seulement de la plume, et le fil destiné aux mouches de mai. J'étais drôlement content ! Après mes casses sur les ablettes je m'étais répété plusieurs fois de faire gaffe au ferrage. Je n'ai bien sûr plus du tout pensé à cela lorsque j'ai ferré - mais il faut croire que j'ai maintenant enregistré : je n'étais tout de même qu'en 10/100 (Stroft 8/100).

Je crois bien que j'ai pêhé au-delà de l'heure légale, puisque je ne voyais plus ma mouche lorsque j'ai arrêté. En même temps, c'est un endroit très encaissé. Pour le "cop du soir" proprement dit et le dernier gobage que j'avais vu, je suis passé en 16/100 avec une de ces cervilières qui m'avaient bien réussi sur le Guiers. Mais cette fois-ci je ne la voyais pas.

Ah, c'était bon ! Décidément, cette petite rivière -malgré les grands défauts de son environnement- me procure beaucoup de bonheurs.

Wikipedia dans Le Monde

Un article consacré à Wikipedia dans Le Monde de ce week-end, qui intéressera sans doute tous ceux qui sont susceptible de participer au projet WikiMouche...

1.9.05

QdS (2) - Ablettes à la casse

Cette fois sous la passerelle. J'avais vu des ablettes gober donc je suis descendu. Ef effet il y en avait pas mal, assez actives en surface. Cassé trois fois : pas moyen de conciler rapidité de ferrage et 8/100. Les poissons étaient petits. Comme je ne voyais pas me petits mouches noires j'ai essayé un modèle plus gros en 18, mais elles ne réussisais plus à engammer !

Discuté un bon moment avec un pêcheur qui est descendu après m'avoir vu fouetter, curieux de la palm. Je lui ai expliqué que la technique du lancer n'était pas si compliquée, qu'il fallait se trouver un copain moucheur pour aider. Il m'a interrogé sur le prix du matos et je l'ai rassuré. Il reste beaucoup de préjugés de ce côté-là.

Il m'a conseillé pour l'ablette et le chevesne de pêcher les quais du Rhône, ayant vu un moucheur sortir des beaux chevesnes quelques jours avant. En pêchant au-delà du banc d'herbes. Au niveau du Parc, il y a des plages.

31.8.05

Quais de Saône (1) - Premier contact

En réalité, c'était plus du repérage que de la pêche. Mais j'avais tout de même emmené tout un petit barda au boulot depuis le début de la semaine, et donc monté mon fouet. Plus tôt j'avais repéré les coins en remontant le quai jusqu'à Lyon pêcheur - un peu trop loin, mais ça reste jouable.

Bref j'ai pêché entre les nénuphars e les algues et je n'étais pas assez précis à cause de mon bdl. Vu quelques ablettes et un cheucheu qui filait. Mais surtout beaucoup de vent, pas la peine d'insister.

30.8.05

Albarine (11) - Toujours plus haut

Naaan, ce titre n'évoque pas mes performances - ni palmistiques ni... autres ;-) Simplement, j'ai continué l'exploration entamée lors de ma sortie précédente, plus en amont, donc. Une belle alternance de courants et de plats. Certainement un bon secteur pour le début de saison car il doit être possible de pêcher sans entrer dans l'eau (en revers). Il faut que j'en parle à Greg, ça peut l'intéresser et je serais heureux de pouvoir à mon tour lui communiquer un "coin". Malheureusement très accessible et donc certainement assez fréquenté.

Plus de facilité pour progresser dans l'eau, même si je suis loin de l'aisance. J'esssaye dès que possible de me passer de mon fidèle bâton "Mouratte" (oui, comme les épées des chevaliers de la table ronde, ce bâton porte un nom - qui lui a été donné lors d'un épisode précédent de nos aventures). Mes nouvelles chaussures me donnent confiance et me rendent plus aventureux. Je suis loin d'être intrépide ou téméraire - Maman rassure-toi ;-) Oui, je dois préciser que c'est ma mère qui m'a offert ces chaussures de wading hors de prix (des Lightweight de Simmes, semelles Aquastealth), pour que je ne risque pas de me blesser à l'occasion d'une chute. Je l'ai bien sûr aidée à tenir ce raisonnement - vilain garçon qui abuse de la générosité de sa mère. Bah, ça nous a fait tellement plaisir à tous les deux, pourquoi s'en priver :-)

Encore un capot. Pas la peine d'insiter je mets à l'épreuve la sagesse zen palmistique : "le bonheur est dans tout ce qui compose cette pêche, et prendre du poisson est -quasiment- superflu, limite obscène". :-)))) Tout de même, j'ai loupé un ombre en NAV au ferrage. Ca mérite d'ête raconté tout de même, puisque les conseils de l'ami Philippe ont encore porté : ma petite nymphe noire (une PT noire casque d'or achetée d'année dernière) dérive vers trois ombres mais n'en intéresse aucun. Donc je "bippe" en relevant doucement la canne. L'ombre répond à l'appel et prend (je voyais la nymphe grâce au casque d'or). Mais je ferre trop tard : il avait recraché immédiatement.

Autre épisode mémorable : j'ai passé pas mal de temps à pêcher en NAP, la technique de Jean. Je n'ai fait sortir qu'un seul poisson, mais un beau d'au moins 35 cm. Je suppose que j'étais mal positionné : la suite m'a vu et est retournée dans sa cache. Quelques minutes plus tard j'ai vu une mémère (dont je n'estime même pas la taille : je n'ai pas l'habitude d'en voir de si grosses !) venir se réfugier au même endroit.

En tous cas toutes les truites étaient noires : elles passent leur temps dans leur cache, ne sortant que rarement - et y retournant très vite, même lorsqu'il n'y a pas de danger. Bref quasi impossible. Grandes séances sans pêcher, juste à observer, à essayer de comprendre : où elles se tiennent, où elles se réfugient, comment elles se déplacent. Je ne suis pas sûr d'avoir appris grand-chose (c'est là que les commentaires d'un "maître" - je ne parle pas de "vieille main" car les bons pêcheurs que je fréquente sont souvent plus jeunes que moi - décupleraient le profit de tels moments), mais j'ai vu du poisson. Quasiment sous chaque pierre - voire plusieurs par pierre. Mais de gobages, point. Nada. Nib'. Peau de balle. :-))

Et j'étrennais mon nouveau chapeau, acheté la veille au Vieux Campeur avec les filles. Je me trouvais fort élégant - en toute modestie. En tous cas plus élégant qu'avec mes vieilles casquettes de la Région. Pas difficile, il faut le reconnaître ! Un chapeau assez simple, pas tape à l'oeil comme un beau Stetson. Modèle groënlandais je crois. Il aura moins de gueule lorsqu'il aura passé du temps roulé dans mes affaires ! En tous cas il faut vite que je retire son magnifique ruban, bien trop coloré pour les poissons.

27.8.05

Entrée dans le monde du refendu

Eh oui, je viens de passer quelques minutes sur le site du Club Français du Refendu , et j'ai vu qu'on ne disait pas "bambou refendu" mais juste "refendu" - donc, j'essaye de me mettre à l'unisson ;-)

Cela fait un moment que je voulais y faire un tour : l'ami MisterHyde de Mouche-fr m'a très gentiment offert ce qui reste de sa canne en refendu Pezon et Michel - le gros brin, car le scion a été cassé à plusieurs reprises. Il m'a envoyé avec un dcion en carbone, ce qui pourrait faire une intéressante canne hybride - ou alors une canne absurde, je n'en sais rien du tout !

Bref je pensais me renseigner sur la possibilité de fabriquer ou acheter un scion en refendu pour rendre à cette canne son état d'origine.

Et puis, coïncidence miraculeuse, j'ai remis la main sur les deux fouets en refendu familiaux. Je ne m'inquiétais pas de leur existence , mais je me demandais où ils avaient bien pu passer. Je suis tout de même plus tranquille maintenant ! Apparemment, les brins sont bien droits : mon père les avait parfaitement stockées, pendues par leur étui - comme j'ai vu que Tony Burnand le recommandait.

J'ai donc enfin pu regarder de près leur état. La canne de "Papou Maurice" a un anneau qui ne tient plus : la ligature a explosé, peut-être à cause de la rouille. Et le vernis n'est pas en super état. Est-ce parce que je suis le dernier à avoir pêché avec, lors de ma première et unique leçon de pêche à la mouche avec mon père il y a vingt-cinq ans. Peut-être aurait-il fallu l'essuyer très soigneusement, ce que je n'ai pas fait bien sûr.

En revanche la canne de mon père semble en parfait état, juste un peu de rouille sur certains anneaux.

Donc j'ai posté une question sur le forum du CFR afin de savoir si je devais prendre des précautions avant de pêcher avec ce fouet. J'en ai vraiment envie, à la fois pour le côté sentimental mais surtout en tant que pêcheur à la mouche, pour découvrir cette sensation de pêche avec un refendu : j'ai été surpris dans mes lectures de voir que le bambou était très apprécié aux Etats-Unis auprès de grands pêcheurs.

Il va falloir que je ronge mon frein avant de l'essayer. Autant y renoncer pour cette saison : mieux vaut me renseigner avant de commettre une erreur irréparable. Je vais déjà essayer de jouer avec l'hybride de MisterHyde. Il faut juste que je parvienne à ajuster les deux parties, car actuellement le carbone "flotte". Peut-être trouver une virole et fixer le scion dedans.