26.5.03

Photos : les paysages, pas les poissons !


19.5.03

Pont-de-Chazey : Entraînement au wading, faute d'éclosions

J'ai enfin retrouvé le coin où j'avais fait la connaissance de JYB lors d'un coup du soir lors de mon arrivée à Lyon l'année dernière, à Pont-de-Chazey. Il suffisait de bien étudier la carte IGN. Il va falloir que j'explore un peu plus : je n'ai pêché qu'au bout du chemin où je me suis garé. Et je suppose que c'est là que les poissons sont les plus méfiants.

Les conditions étaient idéales concernant le débit de l'eau ("Ah, qu'il est beau le débit de l'eau"... à moins de 10 m3/seconde). En revanche, je suppose que je limite sacrément mes chances en pêchant de 13h à 16h. Mais je n'ai pas le choix - garde des enfants oblige :-( Et comme ma belle-mère vient de se casser la jambe, je ne vais pas pouvoir compter sur elle pour me suppléer de temps en temps. Je sens que je vais sacrifier le ping du lundi soir pour récupérer un coup du soir dans la semaine. Passons - je finis par me demander si la disponibilité n'est pas la qualité principale d'un bon pêcheur !

Je reviens à la rivière d'Ain : vraiment magnifique. C'est vrai que la Gère à Vienne est bien triste comparativement. Je me demande quel type de rivière sera le plus facile à pêcher pour moi en fin de compte (lorsque j'aurais acquis un peu plus de technique), notamment sur les questions d'accessibilité : une grande rivière où je dois marcher dans l'eau sans arrêt n'est pas si simple.

Oublions la Gère et ses berges aménagées : le Lignon était assez agréable: j'ai pu assez bien pêcher des berges en m'avançant un peu dans l'eau. En revanche, les pierres du lit étaient plus casse-gueule que celles de la rivière d'Ain. Ici, des galets bien usés de tailles différentes. Pas trop traitres. En fait c'est la force du courant qui complique vraiment les choses. Heureusement que j'avais pris un bâton pour m'aider à maintenir l'équilibre. J'ai encore le souvenir terrible de la très grande épreuve que fut le retour à la berge l'an dernier : avec l'obscurité qui tombait je ne voyais plus où je mettais les pieds. C'est vraiment un miracle que je sois rentré encore sec.

Et la pêche, alors ? Rien de bien marquant, sinon le plaisir de voir des poissons évoluer dans l'eau non loin de moi (6 m environ). Je crois avoir vu ainsi trois ombres qui se déplaçaient beaucoup (mais peut-être étaient-des chevesnes ? Je crois que le corps était toutefois plus argenté). Jai lancé et mrgré quelques passages au bon endroit, ils n'ont pas voulu de ma mouche. Je ne me demande même pas si c'était la bonne : ils ne gobaient pas du tout.

D'ailleurs, j'ai vu très peu de gobages, même pas une demi-douzaine en quatre heures. Et vu une seule éphémère dans l'air. S'il n'y a pas d'écosions, difficile de pêcher en sèche !

15.5.03

Bon récapitulatif rivière d'Ain

Sur une page intérieure d'un club de pêche à la mouche (flyfishinclubfrance), j'ai trouvé:
- meilleur secteur
- type de mouche
- site sur les débits (celui-là je l'avais déjà signalé dans ce blog).

Conséquences des variations de débit de la rivière d'Ain

En recherchant sur le net des conseils pour ma sortie prévue demain vendredi sur la rivière d'Ain, je découvre un récit de Philippe, webmaster du site allobroges.com, intitulé "La Basse rivière d'Ain" (sur le site pecheaveyron.com) qui fournit des renseignements essentiels sur les niveaux d'eau (la rivière connaît de brusques montées d'eau en raison de lâchers de barrages EDF, si j'ai bien compris)

- le top pour espérer voir des poissons, indique Philippe, est de 40 m3/seconde.
- à 120 m3/seconde le débit est trop important pour espérer voir quelque chose en surface. Dans ce cas Philippe conseille de pêcher en noyée et en nymphe (Et quand on est tout juste en train d'apprendre la sèche, comment on fait ?!!)

Et enfin une remarque très intéressante: "Les poissons redeviennent actifs lorsque la rivière a le même niveau pendant plusieurs jours de suite".

13.5.03

Apprentissage
Un "carnet de prises" ?


J'apprends en lisant les discussions de Gobages aujourd'hui que certains tiennent un "carnet de prises".

L'un des contributeurs explique qu'en trente ans de pêche il a pris des "milliers de truites" - et il se plaint de la baisse du nombre des prises ces dernières années.

Vais-je ouvrir un tel carnet ? Je me demande si, avec toutes ses pages vierges, il ne risque pas d'être un peu déprimant.

Technique Blog

Pas de doute: il ne faut pas attendre pour ajouter les textes, car le temps passe si vite que l'on passe à autre chose. Toujours autre chose à dire, de plus récent, de plus frais.

Il va falloir que je me fasse violence pour raconter le Lignon, qui date déjà d'une semaine (ou deux ?... décidément ça passe trop vite!).

Technique
Entraînement au lancer roulé (façon Krieger) dans le Rhône


Bien sûr, si j'avais pris des poissons, je n'aurais pas titré ainsi ! Mais puisqu'il y avait peu de gobages - du moins que je pouvais atteindre - la partie de pêche a donc tourné à la "partie de technique" :-)

11.5.03

Rhône à Miribel-Jonage : le fruit du hasard

Juste trois trucs à noter cette fois-ci :

+ Deux refus. Au début j'ai pensé que c'était un problème de mouche, et ce n'est qu'en regardant ma ligne deprès que j'ai constaté qu'une magnifique et énome perruque de fil entortillé s'était formée à quelques centimètres de la mouche. Je suppose que c'est la vue de ce truc bizarre qui a fait changer les poissons d'avis au dernier moment.

+ Pêché des poissons... qui ne gobaient pas ! Je m'attendais tellement à trouver des chevesnes à cet endroit que je n'ai pas cherché plus loin lorsque j'ai vu plusieurs poissons postés à l'endroit prévu. Ce n'est qu'après coup que j'ai réalisé qu'ils devaient se nourrir autrement qu'à la surface, puisqu'ils n'y montaient jamais. Alors, c'était quoi ce banc de poissons qui ne quittaient pas le fond ? Des hotus ?

+ Capturé un chevesne d'une quinzaine de centimètres... mais sans l'avoir pêché :-/ Si, si, c'est possible : j'avais laissé ma ligne dériver dans l'eau tout en descendant le lit de la rivière sur quelques mètres. Et lorsque je me suis arrêté il y avait un poisson au bout ! Malheureusement, la chance s'est arrêtée à ce moment-là (lire ci-dessus).

4.5.03

UN BEAU CHEVESNE... SUITE ET FIN

(Suite du texte publié le 15.4.03 - puisque Blogger semble décidément avoir du mal avec les textes longs)

J'enfile mes waders, je traverse le petit bras et m'installe à côté du banc de graviers. Il n'a pas fallu très longtemps pour que ça morde...

C'est une mouche en poils de cervidés clairs, montée sur du 14 centièmes qui a fait l'affaire. HIstoire instructive à propos du ferrage: ma mouche est gobée, mais ma ligne était détendue (avec les remous c'est un peu compliqué et on peut avoir intérêt à laisser du mou). Bref, je ne ferre pas vraiment et je pense que je l'ai loupé, d'autant que je ne rencontre pas de résistance lorsque je commence à ramener ma soie. Jusqu'au moment où ça résiste ! Le poisson qui a mordu est bien resté accroché malgré ce ferrage "raté".

Résultat : pas un monstre mais une belle prise d'une trentaine de centimètres. Pas vraiment combatif, je ramène doucement la ligne et tout se passe bien. Naturellement je le remettrai à l'eau, après avoir retiré ma mouche avec la pince (et en endommageant bien celle-ci, dont les gros poils sont très mous).

Je reviens au ferrage : un peu plus tard, je casse au ferrage sur un gros gobage. Sur le coup je me dis que j'avais mal noué ma mouche, puisqu'il m'arrive régulièrement d'en perdre en fouettant. Puis lorsque je ramène ma ligne je constate qu'en fait c'est le noeud entre le 17 centièmes qui prolonge mon BDL et ma pointe de 14 centièmes qui a lâché. Mon noeud ne m'avait pas semblé fameux. Dommage que je n'ai pas réagi alors. On devrait toujours prendre le temps de refaire un noeud dont on n'est pas satisfait.

En tous cas, il appparaît de plus en plus que le ferrage gagne à être retardé. Un ferrage trop vif et c'est la casse assurée. Alors qu'un ferrage retardé et doux, surtout, se solde au pire par un loupé. On ne perd pas de mouche ! Sur cette sortie-là, j'ai dû en perdre 3 :-(